Si bon nombre de bourses étaient remises par la fondation, quelques partenaires figuraient tout de même parmi les donateurs, dont les députés caquistes de Blainville et de Groulx, Mario Laframboise et Claude Surprenant, ainsi que les municipalités de Lorraine et Boisbriand.
Dans le hall d’entrée du Collège Lionel-Groulx, l’ambiance était fébrile. Prévenus à l’avance, les boursiers attendaient impatiemment que se termine le cocktail d’accueil et que leur nom soit enfin nommé. Leur nom a été retenu parce qu’ils se sont illustrés par leurs efforts académiques ou encore parce qu’ils ont démontré une persévérance remarquable et un engagement envers leur établissement.
De nombreux enseignants de l’institution étaient présents à la cérémonie, tout comme la présidente de la Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles, Paule Fortier.
«Je félicite tous les lauréats 2014-2015 pour vos efforts fournis durant ces dernières années et nous mettrons tout en œuvre pour vous aider à préparer votre avenir», lancé d’entrée de jeu le président de la Fondation CLG, Paul Paré.
«Les bourses d’études qui vous seront décernées signifient un encouragement à poursuivre pour vos implications et vos efforts. Nous célébrons aujourd’hui votre réussite académique et votre réussite personnelle. Vous avez fait preuve d’une très grande détermination et vous avez consenti à déployer les efforts pour atteindre vos objectifs», a signalé le directeur du CLG, Michel-Louis Beauchamp.
Les trois bourses les plus prestigieuses ont été décernées aux étudiants ayant obtenue la meilleure Cote R sur leur bulletin académique. On retrouve ainsi Valérie Cadorette dont la bourse était offerte par le député Mario Laframboise, Andréanne Bazinet, boursière du député Claude Surprenant, et Marie-Ève Delisle, boursière de la Caisse Desjardins de l’Envolée.
Les lauréats 2014-2015
Jasmine Aversano, Andréane Bazinet, Nadia Beaulieu, Éric Bédard, Laurence Blais, Julie Boisvert, Catherine Bouchard-Audette, Annie Bourdua, Olivier Bourgeois, Mathieu Brousseau Valérie Cadorette, Audrey Caron-Diotte, Maxime Carpentier, Jérémy Charron, Coralie Chaussé, Marie France Chouinard, Julie Dagenais, Marie-Ève Delisle, Chanel Déry-Reid, Jérémie Désilets Jacob, Katy Élément, Cynthia Émery, Vincent Fortin, Caroline Gagné, David Gagné, Geneviève Gagné, Benjamin Garand-Gauthier, Ellen Gressling, Marie-Pierre Guindon, Fannie Hamel-Comtois, Thierry Huard, Sophie Imbeau, Anne-Sophie Laurin, Daya Leboeuf, Guylain Marc Clément Lemaire, Marie-Philippe Lemay, Anne-Sophie Lepage, Samuel Lévesque, Élodie Leygues, Noémie Maheux-Racine, Marc-André Major, Sophie Marois, Karine Martineau, Justine Millaire, Marilou Moreau, Benjamin Perreault, Audrey Picard, Marina Pilote-Flores, Laurence Prud&#8217;homme, Anne-Claudel Rae-Paré, Richer, Noémy Richer, Andréanne St-Jean, Sébastien Thérien, Sébastien Tremblay-Lacelle, Marc-André Trépanier, Katya Veilleux-Durocher.

Fondation CLG: 57 étudiants récompensés pour leurs efforts

«Souvent notre centre de crise devient une alternative pour éviter l’hospitalisation», a indiqué Marie-Josée Bleau, directrice générale du centre. Elle dit estimer à 60 % le pourcentage de la clientèle qui se présente à sa porte habité de pensées suicidaires. Majoritairement, dans 54 % des cas, en fait, ces idées noires surviennent après qu’un patient eut rencontré des difficultés relationnelles comme une rupture amoureuse. Un peu moins de 10 % ont des problèmes de consommation de diverses substances.
Signe évident de sa pertinence pour la population laurentienne, le centre, qui compte dix lits, a affiché complet près de 50 % du temps en 2014, alors que son taux d’occupation annuel s’est élevé à 88 %. En raison de l’achalandage accru, on a même dû refuser 243 demandes potentielles d’hébergement, soit une hausse de 13 % par rapport à 2013. Qui plus est, six résidents sur dix ont été des femmes dont l’âge moyen se situait autour de 42 ans.
«Comme dans tous les services de consultation psychologique, a expliqué Mme Bleau, les femmes vont consulter plus volontiers. Ce n’est pas un préjugé, mais un homme en crise attendra jusqu’au dernier retranchement avant de demander de l’aide.»
Rencontres quotidiennes
Pendant leur séjour d’une durée moyenne de huit à dix jours, qui leur est par surcroît offert gratuitement après qu’ils ont été référés au centre par l’un des sept CSSS des Laurentides ou par un organisme communautaire, les visiteurs bénéficient d’une rencontre de 45 minutes par jour avec un intervenant.
«Il existe donc une intensité de service que l’on ne retrouve pas à l’externe, si on reste à la maison par exemple, a ajouté la directrice du centre Le Soleil Levant. Nous offrons également un environnement sécuritaire pour les gens qui représenteraient un danger pour autrui ou pour eux-mêmes.»
Lors de ces rencontres individuelles, les intervenants travaillent entre autres à faire prendre du recul au patient par rapport à la situation vécue et à rétablir ses besoins de base, tels le sommeil et l’alimentation. On veut aussi diminuer son anxiété et ses pensées suicidaires. Selon un sondage interne réalisé auprès de l’ensemble de la clientèle, 92 % s’est dite satisfaite des services reçus.
«J&#8217;ai appris ici à parler, à m&#8217;exprimer, a d’ailleurs écrit un résident. Cela m&#8217;a appris à redevenir vrai avec moi-même et à prendre soin de moi.»
D’autres services
En plus du service d’hébergement, le centre de crise Le Soleil Levant met également à la disposition de ses résidents et anciens résidents un service téléphonique accessible 24 heures sur 24, 365 jours par année. En 2014, un total de 4 389 appels entrants et sortants ont été répertoriés, ce qui a représenté 399 heures d’intervention.
Plus de 120 personnes ont par ailleurs bénéficié, en 2014, du service de psychothérapie offert à même les locaux du centre. Elles ont eu droit à 1 350 séances, soit une augmentation de 24 % par rapport à 2013.
Soulignons en outre qu’en 15 ans d’activités, le centre de crise Le Soleil Levant a cumulé 4 908 séjours tandis que près de 30 000 rencontres individuelles ont été offertes aux résidents.

Le centre de crise Le Soleil Levant : près de 400 personnes y ont séjourné en 2014

Les profits de cet événement annuel sont toujours versés à la Fondation Drapeau et Deschambault, un organisme qui recueille des fonds destinés à améliorer la qualité de vie des adultes en perte d’autonomie, principalement ceux qui sont hébergés dans les CHSLD Drapeau et Deschambault, à Sainte-Thérèse, et Hubert-Maisonneuve, à Rosemère.
Lors d’un récent point de presse, les organisateurs ont indiqué que l’objectif de cette 21e édition avait été fixé à 50 000 $. On en profitait pour présenter six chefs d’entreprises qui, à titre de coprésidents de la Classique, ont accepté de contribuer un montant de 5 000 $, ce qui permet de s’approcher résolument de cet objectif. Ces coprésidents sont René Goyer, des Résidences funéraires Goyer, Benoit Dumoulin, de Gestion Benoit Dumoulin, Yan Le Houillier, du Groupe Magma, Sylvie Laporte, de Premiums Outlets Montréal, Dominic Payette, de RPM Environnement, et Daniel Proulx, de Cité Mirabel, à qui la Fondation exprime toute sa reconnaissance.
À noter que l’événement réunira 144 golfeurs et qu’il reste encore des places. Vous trouverez le <a href="http://www.fondationdrapeauetdeschambault.com/golf.html">formulaire d’inscription en ligne</a>, de même que de l’information sur les différents programmes de visibilité.