Des employés sous-payés
Ces travailleurs, pour la plupart saisonniers, sont des employés dévoués de tout corps d’emploi confondu allant de garde-parcs à aide-domestique et plusieurs gagnent entre 12 $ et 18 $ l’heure, et ce, même après plusieurs saisons de travail. «Comment peut-on avoir un niveau de vie décent avec ces salaires?», explique Michel Girard, président régional du syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec. Plusieurs autres points sont aussi en litige, dont la rémunération, les horaires atypiques, les vacances.
Les négociations vont bon train pour l’instant
Les conventions collectives sont échues depuis décembre dernier. La table de négociation se rencontre de façon régulière depuis le mois de février et l’employeur et le syndicat sont rendus à 19 rencontres. Les discussions sur le normatif avancent bien et le climat est bon. «La portion des négociations ayant des incidences monétaires n’est pas encore entamée et j’espère que l’employeur fera preuve de bonne foi», explique le représentant syndical.
«Les employés œuvrant dans le réseau de la SÉPAQ s’affairent à protéger l’environnement, faire de l’éducation et de la préservation tout en offrant un service hors pair à la clientèle. Il est temps que le gouvernement fasse preuve de reconnaissance à ses employés qui leur est amplement due», conclut monsieur Girard.
Le SFPQ représente quelque 2 000 membres travaillant dans les sociétés d’établissement de plein air du Québec (SÉPAQ).
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