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Hommage à l’ex-maire de Lorraine: le Centre culturel Laurent G. Belley

C’est avec une grande émotion que l’ancien maire de Lorraine

Hommage à l’ex-maire de Lorraine: le Centre culturel Laurent G. Belley

Publié le 11/05/2015

Le Centre culturel Louis Saint-Laurent de Lorraine se nomme désormais le Centre culturel Laurent G. Belley, en hommage à l’ancien maire qui a dirigé la ville de 1975 à 1999.

Vendredi soir dernier, une centaine de Lorrains s’étaient réunis au Centre culturel Louis Saint-Laurent à l’occasion d’un cocktail afin de souligner l’apport exceptionnel de l’homme qui a orchestré la plus grande partie du développement de la ville au cours de son long mandat. Les résidants de Lorraine lui doivent notamment le centre culturel, situé sur la rue Montbéliard, qu’il a fait construire en 1982.

Le maire actuel, Ramez Ayoub, les élus municipaux, les anciens conseillers Lili Poulain, Yves Carrière, Jean-Pierre Picard, ainsi que le plus célèbre couple de Lorraine, René Simard et Marie-Josée Taillefer, participaient à l’événement.

D’entrée de jeu, le maire Ayoub a signalé le dévouement de l’homme qui a consacré 24 années de sa vie à Lorraine, sa ville qui aurait sans doute été fusionnée à Rosemère, n’eut été de sa volonté de lui garder une identité bien personnelle.

Et cette identité s’est forgée sur une gestion saine, ce qui a permis de générer les premiers surplus budgétaires, a stipulé le maire Ayoub, en plus de développer un quartier résidentiel rempli de maisons luxueuses.

C’est à l’intérieur des six mandats de Laurent G. Belley qu’a été construit le boulevard de Gaulle, que le Domaine Garth a été classé site historique, que l’hôtel de ville a été agrandi puis complété d’une bibliothèque municipale et d’un nouveau poste de police, a-t-il spécifié.

«Laurent est un passionné, un homme de tête. Il n’y a aucun doute que, sous sa gouvernance, la Ville de Lorraine s’est fait connaître. C’était un homme engagé, qui a toujours eu l’esprit de la communauté. Il travaillait jour et nuit, sans jamais compter ses heures», a commenté le maire Ayoub.

«Laurent, tu as toujours été un homme de vision et tu mérites la reconnaissance des citoyens», lui a lancé l’ancien conseiller Yves Carrière, avant de rappeler que l’ancien maire Belley est parvenu à décrocher pour sa ville le Prix Art de vivre, en 1988, distinction internationale prestigieuse qu’aucune autre ville canadienne n’avait réussi à obtenir.

Peu après son discours, les organisateurs ont d’ailleurs présenté un reportage de Radio-Canada réalisé sur la Ville de Lorraine, qui remportait alors le prix.

René Simard a quant à lui remercié l’ancien maire Belley pour sa générosité et son ouverture d’esprit lorsqu’il a lancé un appel pour obtenir la gratuité des implants cochléaires.

«Vous avez changé nos vies. Ce qu’a fait M. Belley, c’est qu’il nous a permis de sensibiliser la population québécoise pour que les enfants aient accès aux implants cochléaires», a témoigné l’artiste, en spécifiant que grâce à l’appui de Laurent G. Belley, il avait réussi à alerter le gouvernement, si bien que la ministre de la Santé de l’époque, Pauline Marois, avait autorisé la gratuité des implants.

Après l’hommage de sa fille Maryse, le principal intéressé est monté sur scène pour dévoiler la nouvelle plaque. «Jamais je n’aurais pensé qu’un jour, ce centre que j’ai fait construire, porterait mon nom», a glissé, ému, Laurent G. Belley, en levant le voile qui recouvrait la plaque.