La veille du jour de l’an a pris une tournure tragique pour une famille de Rosemère qui a vu leur maison se perdre dans les flammes. La résidence située sur la rue Rosebourg est devenue une perte totale à la suite d’un incendie majeur qui aurait débuté vers 18h00 le 31 décembre.
Le Service de sécurité incendie de la ville de Blainville est rapidement intervenu, précédant les pompiers des villes de Sainte-Anne des Plaines, Deux-Montagnes, Boisbriand, Bois-des-Filion, Mirabel, Saint-Eustache et Terrebonne qui sont venus prêter main-forte pour tenter de limiter le ravage des flammes qui ont rapidement dominées la demeure. Pour l’instant, l’accident semble être lié à un problème électrique, mais rien n’est confirmé jusqu’à ce que l’enquête en cours soit terminée.
« On a eu une minute pour sortir de la maison, sinon c’était fini. Ça s’est passé très vite », raconte Jahel P. Gauthier quand elle pense au moment où, accompagnée de son conjoint et de ses deux garçons, ils ont dû fuir leur maison. Malgré la tragédie, tous les membres de la famille s’en sont sorti indemnes.
Se préparer pour se sauver
Jahel mentionne l’importance d’être prêt à faire face à ce type de situation, comme l’ont été ses garçons âgés de 13 et 14 ans. « Si j’avais eu un de mes deux enfants qui avait mal réagi en pensant à son téléphone dans sa chambre, ça aurait été fini. Jamais il n’aurait pu sortir de la maison », indique-t-elle. À la suite de l’incident, cette dernière insiste sur la nécessité d’effectuer des exercices de simulation en cas d’incendie. « Ce n’est pas anodin. Même qu’on peut le faire 500 fois avec les enfants s’il le faut », affirme la mère qui peut être fière de ses enfants qui ont rapidement compris l’état d’urgence de leur situation. « Ils n’ont pas chialé, décrit-elle. Ils sont sortis en rampant jusqu’à la porte nus pieds, sans manteau et ils ont fait exactement ce qu’ils avaient à faire en moins d’une minute. »
« On était tous en pyjama alors il ne nous reste plus rien, même pas une brosse à dent », constate Jahel. Mais malgré la gravité de leur situation, la famille a pu compter sur le précieux support de leur entourage. « On a eu des voisins en or qui nous ont apportés des tuques, mitaines, à boire. C’était vraiment touchant de voir ces gens se déplacer le soir du 31 décembre pour nous. On est vraiment choyé d’avoir de la famille et des amis sans qui on n’aurait pas passé au travers », poursuit-elle.
Rescapés par le chien
« Le chien nous a sauvé la vie », avance Jahel. Quand l’incendie a pris d’assaut la maison, la mère explique qu’elle était dans la douche et c’est leur chien qui est venu à elle, lui permettant ainsi de s’échapper. « Il a ouvert la porte de la salle de bain pour venir gratter à la porte de la douche. Je suis sortie et à ce moment, on avait littéralement une minute pour sortir car la maison était envahie de fumée à grandeur », développe-t-elle.
Tous les objets nécessaires au quotidien sont à remplacer et Jahel se préoccupe pour ses enfants afin de leur donner un semblant de vie normale le plus rapidement possible. « On doit racheter tout leur matériel scolaire à temps pour essayer qu’ils puissent continuer à étudier et reprendre leurs activités sportives comme avant », soulève-t-elle.
À la suite de l’incendie, la sœur de Jahel a mis sur pied une campagne de sociofinancement pour venir en aide à la famille qui doit aujourd’hui repartir à zéro. Chaque précieux don soutiendra et aidera Jahel, Paul et leurs deux garçons dans leur reconstruction. Pour ce faire, consultez le site www.gofundme.com/aidez-la-famille-de-paul-et-jahel.
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Service de la sécurité incendie de Blainville