«La vraie question, elle a refusé d’y répondre: pourquoi a-t-elle refusé l’accord de réparation? Elle, et elle seule, avait le pouvoir d’intervenir. Elle connaissait les conséquences de sa décision, incluant le départ évoqué du siège social de SNC-Lavalin vers Londres et le risque que cela constitue pour les emplois au Québec. Elle a consciemment décidé de ne rien faire», a déclaré l’élu de Mirabel.
Le Bloc québécois réitère que le siège social de l’entreprise à Montréal et les emplois qui y sont rattachés ne doivent pas disparaître en conséquence de crimes commis par quelques individus n’étant plus liés à l’entreprise.
«La ministre s’est opposée à toute possibilité d’entente qui protégerait 3 600 travailleurs, des fournisseurs et sous-traitants et un siège social au Québec comme s’ils étaient, eux aussi, des criminels. Certes, le premier ministre a fait preuve d’incompétence en transformant cet enjeu en guerre entre lui et Mme Wilson-Raybould. Mais si un accord de réparation n’est pas conclu, ce sont les travailleurs de SNC-Lavalin qui seront les victimes de cette guerre. Et on voit mal aujourd’hui comment une entente pourrait se produire dans les circonstances», a déploré Simon Marcil.
MOTS-CLÉS
Simon Marcil
député de Mirabel