Citoyen depuis 15 ans de la petite municipalité bordant la Rivière-des-Mille-Îles, M. Rheault songeait depuis un bon moment à se lancer en politique active. L’élection municipale de l’automne 2025 était la bonne pour ce père de famille semi-retraité qui œuvre à son compte comme communicateur et designer graphique dans la métropole.
Déjà impliqué dans la communauté de Rosemère sur le conseil d’administration de Catchat de Rosemère et sur le conseil d’établissement de l’école secondaire Hubert-Maisonneuve, il a ainsi décidé de franchir l’étape supérieure en visant le poste de maire.
« Je ne veux pas être un chef de parti : je veux être un maire-citoyen. Je me présente comme indépendant, parce que je ne crois pas qu’une ville de 14 000 habitants ait besoin d’un parti. Ce mode de scrutin vit probablement sa dernière élection ; soit parce que je le changerai pour l’adapter à une démocratie de proximité, soit parce qu’en dépassant les 20 000 habitants, la loi nous forcera à l’ajuster », prévient-il.
« Ma campagne sera différente : fini l’intimidation, la division et l’agressivité. Rosemère mérite une voix qui rassemble. Je suis aussi le seul candidat prêt à travailler avec une opposition. Avoir six conseillers qui ne pensent pas tous comme moi, c’est ça la démocratie », précise-t-il, avant de détailler sept des 25 résolutions qu’il compte dévoiler tout au long des quatre prochaines semaines jusqu’au jour du scrutin, le 2 novembre.
Rose 25
Sa campagne, souligne-t-il, se nomme Rose 25. Le premier élément qu’il envisage, c’est de changer le mode de scrutin, qui oblige actuellement les électeurs d’une petite municipalité de moins de 20 000 habitants à élire des candidats pour tous les districts en plus du poste de maire. Il faut ramener la démocratie à échelle humaine en permettant aux électeurs d’élire leur conseiller de quartier en plus du maire.
M. Rheault entrevoit d’aménager une Maison des jeunes afin de redonner aux adolescents de Rosemère « un vrai lieu vivant et encadré » par des intervenants à leur écoute.
Pour les plus jeunes, il propose une offre de camp de jour estival bilingue, immersif, inclusif et ancré dans l’histoire locale.
Le candidat Rheault voit d’un bon œil la multiplication d’espaces de culture partagée en jardins et potagers communautaires, question de verdir davantage le territoire et d’offrir une belle opportunité aux Rosemèrois de socialiser entre eux.
Il se dit également préoccupé par la sécurité des piétons et cyclistes qui roulent sur le chemin de la Grande-Côte, mais aussi prévoit-il des aménagements pour ralentir la circulation des automobilistes sur cet axe routier.
Le candidat Rheault pense aussi à des investissements continus dans la gestion des inondations. « Il faut moderniser le réseau, mieux protéger nos riverains, mais aussi revoir nos façons de faire pour contrer les effets négatifs des pluies diluviennes, qui touchent de plus en plus de résidents dans différents quartiers », indique-t-il.
Enfin, celui-ci propose de consulter la population pour l’avenir du terrain de golf, sous forme de référendum. Son intention ? « Laisser les citoyens décider clairement et directement du zonage du terrain de golf au printemps 2026 », dit-il.
« Ce que je veux bâtir, c’est une ville qui respire, qui protège, qui rassemble. Une ville où les jeunes trouvent leur place, où les citoyens sont écoutés, où nos infrastructures sont solides et où nos quartiers gardent leur âme. Je veux être un maire proche des gens, attentif, et surtout un maire qui travaille en collaboration avec les conseillers élus par la population. C’est la vision que je porte avec Rose 25 », souligne le quatrième candidat à la mairie de Rosemère.
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Jonathan Rheault