Animée par un fort sens de la justice sociale et de la responsabilité environnementale, elle désire mettre à profit son expérience professionnelle et sa vision du développement durable pour le bien collectif.



Après un séjour de huit ans à Paris, où elle a développé une profonde sensibilité pour l’architecture et les espaces de vie naturels, Mme Deschesnes est revenue au Québec avec une perspective ouverte sur l’urbanisme et la qualité de vie. Titulaire d’un baccalauréat en finance de l’UQAM et candidate au certificat en comptabilité, elle a également suivi des formations en langue française et en histoire de l’art à la Sorbonne.



Entrepreneure aguerrie, elle œuvre depuis plus de 20 ans en comptabilité et redressement financier auprès de diverses entreprises. Elle a notamment travaillé pendant quatre ans comme contrôleur financier pour le prince Al-Walid d’Arabie saoudite, dans le cadre du projet de rénovation du prestigieux Palace Hôtel George V à Paris, un chantier de 90 millions USD.



Depuis 2022, elle agit comme vice-présidente et directrice financière de la compagnie d’aviation Foxair Hélico Pro, dont elle est également partenaire d’affaires. Elle y supervise les acquisitions, le financement et la planification stratégique, tout en détenant une délégation de pouvoir de Transports Canada pour l’émission de documents d’aviation, notamment les licences de pilotes.



Fille d’un politicien et bénévole engagée depuis sa jeunesse, Josée Deschesnes s’est toujours intéressée aux enjeux de société. Mère de trois enfants devenus adultes, elle s’est rapidement impliquée à Blainville dans des dossiers liés au développement urbain et à la sécurité des jeunes.



Désirant faire avancer les choses, Josée Deschesnes souhaite représenter les citoyens du district de la Renaissance avec énergie, transparence et dévouement, afin de contribuer à une ville toujours plus humaine, durable et inspirante.

« C’est imprévisible. Personne, même les ministres en place, ne peut prévoir ce qui sera l’annonce du lendemain », explique Benoît Charette quand on lui demande comment il a vécu le remaniement ministériel du 10&nbsp;septembre.



Il a tourné la page sur l’Environnement, un ministère où il a passé sept années à gérer tempêtes médiatiques et crises de confiance. Le député de Deux-Montagnes est maintenant responsable des Infrastructures, avec un portefeuille aussi massif que discret&nbsp;: 164&nbsp;milliards de dollars sur dix ans. La région des Laurentides sera en première ligne de cette transformation, affichant l’une des croissances démographiques les plus fortes au Québec.



On y construit des écoles à un rythme impressionnant, on agrandit les hôpitaux, on refait des tronçons routiers saturés. « Dans les basses Laurentides, la population augmente tellement qu’on a dû redessiner la carte électorale. C’est un indicateur clair », observe le ministre.



Mais cette accélération a un prix. Les coûts de construction flambent, la main-d’œuvre se fait rare, et l’appareil gouvernemental doit jongler entre urgence et planification. « On est en quasi-surchauffe. Moins de promoteurs répondent aux appels d’offres et les prix grimpent. Il faut investir sans aggraver la pression », dit-il.



<h2>Un plan clair pour la MRC de Thérèse-De Blainville</h2>



Au chapitre scolaire, l’ouverture de l’école de Chambéry à Blainville illustre le rattrapage en cours. « On est à une centaine de nouvelles écoles depuis 2018. Le besoin est majeur, mais on est en mesure de répondre », rappelle Charette. Les établissements de nouvelle génération qu’on y construit misent sur la lumière naturelle, la polyvalence des espaces et des infrastructures sportives modernisées.



Les automobilistes de la 640 et de la 15 connaissent déjà la portée des travaux en cours. « Il y a beaucoup d’argent d’investi… les budgets ont été bonifiés de façon importante », affirme le ministre. Ces axes, stratégiques pour Blainville et les municipalités voisines, sont au cœur des investissements annoncés dans le Plan québécois des infrastructures.



<h2>Stablex&nbsp;: un dossier sensible</h2>



Impossible de parler de Blainville sans aborder Stablex, l’usine de traitement de déchets dangereux. Même si ce dossier ne relève plus de lui directement, Charette garde un regard attentif&nbsp;: « Stablex est un incontournable. C’est un des sites les plus inspectés, surveillés de façon constante. Stablex a été un bon élève, malgré les préoccupations légitimes des citoyens. »



Selon le ministre, l’entreprise a corrigé les manquements signalés au fil des années « avec une bonne collaboration ». Malgré tout, la mobilisation et les inquiétudes restent vives à Blainville.



Routes, hôpitaux, écoles&nbsp;: derrière le budget colossal du ministère des Infrastructures, ce sont les Laurentides qui se dessinent. Pour Benoît Charette, c’est une mission de terrain, moins médiatique que ses années à l’Environnement, mais tout aussi déterminantes. « On travaille dans l’ombre, dit-il, mais c’est au bénéfice de toute la population. »



À un an des élections, le ministre ne se cache pas&nbsp;: il sera candidat en 2026. « La politique, c’est avancer avec humilité. On ne règle jamais tout, mais on s’assure de ne pas reculer. » Et face aux sondages défavorables à la CAQ, il relativise&nbsp;: « Les sondages, ce n’est qu’une photo du moment. » Rien n’est joué, ajoute-t-il, sinon la certitude de devoir continuer à travailler.

Infrastructures et croissance régionale:  Rencontre avec le ministre Benoît Charette

Natif de Laval, il y a fondé sa famille en 2000 et souhaite aujourd’hui mettre son expérience et son engagement au service de la collectivité.



En 1985, il joint les rangs des Forces armées canadiennes au sein du Royal 22e Régiment, une expérience formatrice qui lui a permis de développer rigueur, discipline et esprit d’équipe. Diplômé de l’Institut du Tourisme et de l’Hôtellerie du Québec (ITHQ), il possède également une solide expérience dans le domaine de la restauration et de la boulangerie industrielle.



Aujourd’hui opérateur spécialisé en fabrication pharmaceutique, M. Héroux a occupé plusieurs postes de chef d’équipe, en plus d’avoir été représentant syndical, agent de grief, vice-président et président de sa section syndicale. Reconnu pour son leadership rassembleur et son approche collaborative, il agit souvent comme médiateur et a mené à bien plusieurs projets d’amélioration continue.



Très impliqué dans sa communauté, il a siégé au conseil d’administration de l’école des Ramilles et au conseil de parents du Centre de services scolaires des Mille-Îles (CSSMI). Il a également contribué aux activités sportives locales en tant qu’assistant entraîneur de soccer à Blainville. De plus, il participe activement aux levées de fonds de Moisson Laurentides, du Book Humanitaire et de Leucan, par l’entremise de son entreprise.



Motivé par des valeurs de transparence, d’égalité et d’action, Sylvain Héroux souhaite s’investir pleinement pour soutenir les objectifs de la municipalité et participer aux décisions ayant pour priorité le bien-être des citoyens.

Josée Deschesnes: candidate dans le district de la Renaissance