Voilà l’essentiel du message qu’elle a livré devant élus et membres de la communauté d’affaires réunis lors du dîner annuel de la mairesse Boivin, le 6 février dernier dans l’ambiance conviviale de la Cabane à sucre et salle de réception d’Amours.
Après avoir rappelé rapidement son parcours professionnel, Mme Boivin s’est penchée sur les défis auxquels elle fait face.
Elle est revenue sur le budget 2024 de 29 797 400$, qu’elle a déposé en décembre avec un taux de taxation en hausse de 5.5 %, dont une partie de la taxe des eaux usées a été retranchée.
« Afin de limiter les dépenses, nous n’avons pas vraiment de nouveautés à annoncer comme projet pour 2024 à l’exception de réaménagement du parc Limoges (vieux, question de sécurité) et la réalisation du budget participatif qui a été proposé par les citoyens en 2023 pour réalisation en 2024. La seule nouveauté est l’ajout d’un sentier glacé au parc des Familles (jeux d’eau), car c’est un besoin qui nous a été mainte fois répété », a indiqué Mme Boivin.
Vitalité commerciale
L’administration municipale compte soutenir la vie commerciale sur son territoire.
« Dans notre budget 2024, nous avons décidé de supporter la création de l’aile de SADP en consacrant 56 000$ pour l’Année 2 de l’entente de financement de l’aile ; 5 000$ au fonds Initiatives locales ; 4 500$ à la campagne d’achat local de la CCITB et 4 500$ à la campagne d’achat local SADP ; 3 000 $ en frais de représentation, ce qui représente une somme totale de près de 75 000$ », a expliqué Mme Boivin.
Celle-ci a néanmoins spécifié que son administration ne peut venir en aide directement à un établissement commercial ou industriel de son territoire, tel que le stipule la Loi sur les cités et villes (chapitre I-15), à l’exception de programmes de subvention à l’affichage, au patrimoine bâti, à l’amélioration environnementale ou encore au déménagement d’une industrie en droits acquis, pour lesquels une somme de 75 000 $ a été réservée.
Une ville agricole
Mme Boivin a d’ailleurs pris soin de souligner qu’aucune ressource de la Ville n’est dédiée à l’agriculture puisqu’en raison de l’espace territorial de 92 % qu’elle occupe, l’ensemble des services de la Ville y touchent. « La quasi-totalité des subventions en milieu agricole est en provenance du MAPAQ et non de la Ville. Donc oui, je parle BEAUCOUP de l’agriculture, mais il n’y a pas davantage de budgets que le commercial, bien au contraire », a souligné la mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines.
« Depuis mon arrivée en poste, je suis devenue très fièrement une des leaders dans la reconnaissance des milieux agricoles ainsi que dans la protection de ces derniers. Ce sera un de mes grands défis du mandat 2021-2025 et je ne lâche pas le morceau !»
Ce qui s’en vient
La Ville lancera d’ici l’hiver prochain une consultation publique sur l’urbanisme.
Mme Boivin entend également faire la mise à jour du plan stratégique à l’automne. « Nous avons de belles réalisations, mais il en reste encore dans mes tableaux… il faut qu’on prenne un temps d’arrêt pour voir si on veut toujours aller dans la bonne direction. »
Enfin, il reste le dossier de l’eau potable où l’on décèle du calcaire. Après avoir essayé la nanofiltration, la Ville reprend son procédé habituel tout en cessant l’utilisation du puits Barrette pour raccorder à la place deux nouveaux puits à la nouvelle usine dont la construction pourrait commencer dès l’automne 2025, si les procédures se déroulent comme prévu.
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Journal La Voix
Sainte-Anne-des-Plaines