Karl Trudel, candidat libéral dans Mirabel et Jean Bouchard, maire de Mirabel, se sont rencontrés le 7 octobre dernier pour discuter des priorités de la ville de Mirabel.
«Je partage avec les élus de Mirabel trois priorités qui auront un impact positif pour l&#8217;ensemble de la collectivité», a déclaré Karl Trudel.
Ces priorités sont de travailler afin de créer un pôle industriel à l&#8217;intérieur des clôtures du site aéroportuaire et par le fait même injecter un vent de dynamisme économique dans la région et aspirer à devenir le &#8221;Toulouse&#8221; de l&#8217;Amérique du Nord; avoir l&#8217;ambition de prolonger le REM jusqu&#8217;à Mirabel afin de trouver une solution verte, durable et collective pour débloquer la congestion routière tout en améliorant la qualité de vie des travailleurs; s’engager à aller chercher du financement fédéral pour plus de trains, plus d&#8217;autobus, plus de voies réservées et plus de bornes à recharge rapide dans la circonscription de Mirabel.
«C&#8217;est terminé le temps des chicanes à Mirabel, il faut choisir d’avancer et travailler dans la même direction pour le bienfait des citoyens», ajoute le candidat libéral.
«En début de semaine, j’ai rencontré le candidat libéral Karl Trudel qui a fait une visite à l’hôtel de ville. Nous avons eu l’occasion d&#8217;échanger sur sa vision des enjeux de Mirabel. J’ai été très heureux de constater que ses idées rejoignent les miennes dans plusieurs dossiers», affirme Jean Bouchard, maire de Mirabel.
Afin de donner aux villes le financement prévisible dont elles ont besoin pour planifier l’avenir du transport collectif, un gouvernement libéral réélu rendra permanent l’engagement fédéral de financer les transports collectifs et augmentera les dépenses de 3 milliards de dollars par année en plus des transferts effectués dans le cadre du Fonds de la taxe sur l’essence fédéral.

Normand Beaudet se demande si la population est prête à faire face aux aléas économiques et météorologiques à venir, car l’industrie agricole au Québec est déjà malmenée. Le candidat du Parti vert souligne: «Au cours des récentes décennies, notre industrie agricole s&#8217;est mondialisée. Ce virage a fait son temps et maintenant, les quotas qui protègent les prix et les programmes d&#8217;assurances revenus de nos producteurs sont contestés. L&#8217;actuelle période de guerre commerciale internationale générée par les humeurs des dirigeants étrangers affecte directement votre agriculture locale. Est-ce normal?»  
Face à ce difficile portrait économique s&#8217;ajoutent les soubresauts climatiques de plus en plus fréquents: micro rafales, grêles, sécheresses prolongées, inondations et canicules prolongées, gèle tardif et hâtif&#8230;. Ce sont autant des facteurs qui rendent la production en champs plus que jamais incertaine. La combustion du pétrole pour le transport quotidien de marchandises alimentaires qui fait le tour du globe est un important facteur de production des GES. Tout indique qu&#8217;un virage vers une production alimentaire locale, à l&#8217;année et stockée localement est la voie de l&#8217;avenir. Malheureusement, peu de communautés au Québec ont pris ce virage, car la clé de voûte de production au Québec repose sur des tarifs préférentiels d&#8217;électricité.
«Cette vulnérabilité croissante de nos approvisionnements alimentaires imposera des changements majeurs. C’est pourquoi, notre sécurité alimentaire doit devenir une priorité du gouvernement fédéral. La crise climatique imposera de réduire les circuits d&#8217;approvisionnement et la production en environnement contrôlé, une réalité qui imposera de nouvelles infrastructures de productions», ajoute le candidat vert.
Toujours selon Normand Beaudet, un inévitable retour aux marchés locaux s&#8217;imposera, la production devra se concentrer sur une diversification des produits et les marchés de niche à valeur ajoutée comme le biologique. «Cette transition vers de nouveaux produits devra se combiner à une offre diversifiée; l&#8217;agro-tourisme et la transformation locale feront inévitablement partie de l’équation. Bref, nous avons un immense chantier agro-alimentaire à mettre en branle.»
Dans ce contexte de transformation, les producteurs agricoles doivent avoir la colonne vertébrale solide. Le monde agricole aura besoin de l’appui indéfectible des communautés locales et des citoyens.

L’incertitude agricole d’après Normand Beaudet

«Ça fait longtemps, trop longtemps que les gens attendent. On se rappelle que le candidat du parti libéral Ramez Ayoub a dit que l’annonce de financement du fédéral était historique. S’il y a quelque chose d’historique dans cette annonce du fédéral, c’est qu’elle a été faite sans en avoir parlé avec Québec!», clame Louise Chabot.
La coalition pour le parachèvement de l’A19 mène la lutte depuis novembre 2006. Le projet est toujours à l’étape de l’étude préliminaire dans le projet québécois des infrastructures. La candidate du Bloc québécois soutient aussi le projet des voies réservées sur l’autoroute 15 qui se veut également une priorité pour la région des Basses-Laurentides.
«Faut que ça bouge et vite. La région continue d’être un stationnement le matin et le soir. Il y a trop longtemps que les gens attendent. Mais les choses doivent se faire en respectant la compétence du Québec en matière d’infrastructure. Je m’engage à réclamer que les sommes fédérales dédiées aux infrastructures soient transférées sans condition au gouvernement du Québec. Et que les Basses-Laurentides reçoivent leur juste part», répond Louise Chabot.
L’une des positions du Bloc québécois est de modifier les investissements en infrastructures pour que le gouvernement fédéral assume 50 % des dépenses, alors que le Québec en assumerait 35 % et les municipalités, 15 %, ce qui représenterait un juste reflet des capacités financières de chacun des paliers gouvernementaux.

Karl Trudel veut créer un impact positif pour la collectivité de Mirabel