Entourée d’amis et de ses proches, Mme Bergeron a officiellement lancé sa campagne vendredi soir, à Blainville, et en présence de membres du PCC, dont la candidate de Vimy, Grace Daou, et le sénateur Léo Housakos.
Défense des travailleurs
Mère de deux adolescents, la Blainvilloise dit s’être consacrée durant neuf ans, comme représentante syndicale, à la défense de ses collègues alors qu’elle travaillait dans le commerce du détail, avant d’effectuer un retour aux études en droit afin de porter la cause des travailleurs encore plus loin.
« Le bien-être de la classe ouvrière me tient sincèrement à cœur, car ce sont les familles comme la mienne – les piliers de notre société – qui en dépendent », dit-elle.
Mme Bergeron se dit aussi préoccupée par la crise du logement et l’accès à la propriété pour la jeune génération, dont font partie ses propres enfants.
Le PCC redressera les finances
C’est toutefois le bilan économique laissé par l’équipe libérale, après dix années au pouvoir, qui l’a convaincue de se lancer en politique active. « J’ai choisi de me présenter comme candidate du Parti conservateur du Canada afin de prêter ma voix à celle de mes concitoyens. Le coût de la vie explose : loyers, essence, épicerie… tout augmente sauf le revenu des familles. Il est temps que les décisions politiques soient prises dans l’intérêt des familles et des travailleurs. Nos ressources publiques doivent être gérées avec rigueur, responsabilité et transparence. »
« C’est important que l’on redresse les finances, que l’on remette l’argent aux gens, l’argent qui leur est dû. Et je pense que l’économie affecte tout le monde, peu importe où l’on se trouve au Québec. En ce moment, il y a des gens qui ne paient pas leur juste valeur, alors que M. et Mme tout le monde travaillent tous les jours, paient des taxes constamment, et ont de la misère à sortir la tête hors de l’eau. Il faut ramener l’économie du Canada pour leur permettre de respirer. C’est notre argent qui est entre les mains du gouvernement et lui doit la gérer de façon responsable. Et en ce moment, ce n’est pas ce qui se produit », assure la candidate conservatrice.
Mme Bergeron est persuadée que le parti dirigé par Pierre Poilièvre est le meilleur pour ramener l’équilibre économique au pays. C’est le gouvernement qui a réussi à bien gérer l’économie du pays pendant la crise financière mondiale de 2008, soutient-elle.

Le sénateur Léo Housakos est venu appuyer la candidature de la Blainvilloise Julie Bergeron.
Leadership du PCC
Selon elle, le Parti conservateur a démontré un réel leadership en matière de gestion. « Les Conservateurs sont reconnus pour leur capacité à remettre l’ordre dans les finances de l’État et à faire croître l’économie de notre pays de manière durable, sans excès ni gaspillage », insiste-t-elle.
La candidate Bergeron insiste sur ses convictions humaines et l’envie de contribuer au bien-être de sa collectivité, à titre d’élue fédérale, si les électeurs votent en sa faveur.
« Tout au long de cette campagne, vous entendrez nos propositions concrètes pour remporter l’indépendance du pays, pour répondre à nos besoins essentiels, pour exploiter intelligemment nos ressources et gérer l’immigration de façon responsable et humaine. Ces enjeux majeurs, je les partage pleinement », spécifie-t-elle.
Sénateur Housakos
Venu appuyer la candidature de Julie Bergeron, le sénateur Léo Housakos a présenté celle-ci comme une femme de conviction, comme une politicienne qui participera pleinement au changement de paradigme gouvernemental, à Ottawa, invitant donc les électeurs à soutenir sa candidate au scrutin du 28 avril. « Tout craque partout et c’est la faute de ce gouvernement irresponsable. Et si on veut vraiment un changement et se débarrasser de ce gouvernement-là, il y a juste une option : ça s’appelle Pierre Poilièvre et le Parti conservateur », martèle le sénateur.
MOTS-CLÉS
Élections fédérales 2025
Julie Bergeron
Thérèse-De Blainville
Parti conservateur du Canada (PCC)