«Dans son jugement rendu le 15 octobre 2018, le tribunal a établi que le propriétaire des immeubles concernés n’est pas une corporation religieuse», explique la mairesse Marlene Cordato.
La Loi sur la fiscalité municipale accorde une exemption de taxes à un propriétaire s’il est une corporation religieuse, ce qui n’est pas le cas dans ce dossier-ci; l’exemption devient par conséquent inapplicable.

«Chrysler a reçu un cadeau de 2,6 milliards $ du fédéral en dette qu&#8217;il n&#8217;aura pas à rembourser. Le gouvernement abandonne plus de 500 millions d’argent des Québécois au moment même où il nous dit qu’il n’a pas d’argent pour indemniser pleinement nos producteurs laitiers abandonnés dans le libre-échange ou pour investir sa juste part dans les transferts en santé», a déploré Simon Marcil.
Le gouvernement Trudeau a en effet abandonné les procédures de recouvrement d’un prêt accordé à Chrysler dans le cadre d’un sauvetage de l’industrie automobile ontarienne entrepris en 2009 par le précédent gouvernement conservateur. Ottawa avait alors investi 13,7 milliards $ pour protéger les géants de l’automobile lors de l’effondrement du marché américain.
Chrysler s’était alors restructuré en deux entités: l’une qui est devenue Fiat Chrysler et l’autre, qui a déclaré faillite. C’est à cette dernière qu’Ottawa a consenti le prêt de 2 595 974 536 $. dont il abandonne aujourd’hui le recouvrement. Cette radiation a été inscrite sans annonce dans la plus récente édition des comptes publics.
«Quand il s’agit de l’automobile en Ontario, Ottawa dépense sans compter, peu importe qui est au pouvoir. J’ose à peine imaginer la colère de tous les Québécois qui se font harceler par le fédéral pour des sommes impayées de quelques dizaines de dollars pendant qu’Ottawa pardonne Chrysler en douce pour une dette dans les dix chiffres», a conclu Simon Marcil.

Simon Marcil est outré de l’effacement d’une dette importante

Dans les Laurentides, ce sont près de 150 organismes, 1 200 travailleuses et travailleurs et 7 300 bénévoles qui contribuent au progrès social et au mieux-être de la population québécoise et qui soutiennent directement plus de 200 000 personnes vivant des difficultés de toutes sortes.
Nos luttes, nos victoires est le thème national choisi cette année pour rappeler à la population les grandes victoires collectives réalisées en tant que société grâce à la contribution du mouvement de l’action communautaire autonome. Ayant contribué depuis plus de 50 ans à la construction des protections sociales au Québec, ces organismes sont un modèle exemplaire de participation citoyenne et sont incontournables dans les décisions collectives.
Le milieu communautaire a notamment inspiré la création de plusieurs des services publics, programmes sociaux ou encore législations importantes au Québec. Par exemple, le réseau des CLSC, les cliniques d’aide juridique, les CPE ou encore la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, ont été créés à partir de modèles mis sur pied par le milieu communautaire.
Bannière et autocollants 
Dans les Laurentides, des actions de visibilité sont organisées dans chacune des MRC par les collectifs locaux afin de souligner la SNACA. Dans la MRC Thérèse-De Blainville, une bannière rétractable ayant pour message «Ici nous sommes fiers du travail des organismes» a été mise en vue au CISSS Laurentides-CLSC Thérèse-De Blainville afin de sensibiliser les personnes qui y circulent à l’importance du travail des organismes communautaires.
Des autocollants «Je suis communautaire et j’en suis fierE» sont distribués toute la semaine au personnel des organismes et aux personnes les fréquentant pour afficher leur appartenance au communautaire. Finalement, une campagne #jesuiscommunautaire est en cours sur les médias sociaux permettant d’expliquer ses raisons personnelles face à l’importance de soutenir le milieu communautaire.
Cette semaine, ensemble, soulignons toutes et tous notre fierté d’appartenir à un mouvement qui contribue depuis des décennies à transformer la société pour une plus grande justice et une plus grande démocratie.

La communauté juive de Boisbriand ne sera pas exemptée de taxes