«On a réussi à remettre 175 000 $ aux étudiants du Collège», se réjouissait le président de la Fondation, Paul Paré, lors d’un point de presse virtuel. À titre d’exemples, ce dernier citait la remise de douze portables, un clavier numérique, des logiciels, des dons en argent totalisant 7 000 $, de l’aide alimentaire (13 000 $), la distribution de bourses à des étudiants méritants (33 000 $), la redistribution, aussi, de montants normalement destinés à des projets étudiants qui n’ont pu être réalisés et qu’on a convertis en livraisons de repas (poulet, pizza, etc.) qui avait pour double fonction de remplir les estomacs et de briser la solitude des jeunes en résidence.
Des activités transformées
Évidemment, qui dit Fondation, dit activités de financement et les contraintes nées de la crise sanitaire qui a frappé toute la planète, depuis mars 2020, ont forcé l’organisme à revoir certaines formules.
Une activité très populaire comme le Festipâtes, par exemple, a plutôt donné lieu à une imposante distribution de 945 boîtes à lunch, en échange de dons qui ont totalisé autour de 15 000 $. Autre exemple, le tournoi de golf annuel de la Fondation aura lieu malgré tout, dans une formule inédite et éminemment circonstancielle: il suffira de jouer une ronde n’importe où et d’envoyer sa carte de pointage, accompagnée d’un don!
«On n’amassera pas le même montant, mais tout ça permet de maintenir une présence et de démontrer que nous sommes toujours actifs», analyse M. Paré, rappelant au passage que le Groupe JCL, qui publie ce journal, avait lancé une collecte de fonds appelée Un don, cinq causes, laquelle a notamment bénéficié à la Fondation du Collège Lionel-Groulx, qui a reçu un don de 7 000 $.
Collecter… et donner
Somme toute, les entrées financières et l’aide à la population estudiantine n’ont pas vraiment souffert de la pandémie, indique-t-on. «Notre fondation est celle qui a la meilleure santé financière au Québec, dans le milieu collégial. On a un fonds de réserve et les moyens de nos ambitions», d’énoncer fièrement M. Paré, en signalant que ce succès était intimement associé à l’embauche, il y a 12 ans, de l’actuelle directrice générale, Jocelyne Roch. On associe également son nom à la mainmise sur le Prix partenaire décerné par le Collège, le 3 juin dernier (voir autre texte).
«Nos projets ne se résument pas seulement à collecter des fonds, mais à en donner, tenait également à préciser le président de la Fondation. On a d’autres projets avec le Collège dont vous entendrez parler bientôt.»
MOTS-CLÉS
Sainte-Thérèse
Fondation du Collège Lionel-Groulx
Jocelyne Roch