Le président de la Fondation, Roger Chartier, y accueillait les lauréats, leurs accompagnateurs et les représentants des institutions d’enseignement logeant sur le territoire, alors que 18 bourses variant entre 500 $ et 750 $ étaient remises, pour un montant total de 10 500 $.
On avait préalablement identifié trois catégories de boursiers, c’est-à-dire les étudiants du secondaire, du collégial, de même que les raccrocheurs, pour qui on a modifié le règlement, cette année. «Nous limitions auparavant les inscriptions à 30 ans, mais on peut raccrocher à tout âge. Ça mérite d’être encouragé» , soulignait Roger Chartier, qui mentionnait au passage que l’une des récipiendaires, dans cette catégorie, était âgée de 46 ans. Évidemment, on parle de quelqu’un qui est retourné aux études pour améliorer sa situation personnelle, ce qui permet de faire la nuance, par exemple, avec un individu s’inscrivant à un cours pour le plaisir.
L’effort et l’engagement
Les boursiers, en provenance de la polyvalente Sainte-Thérèse, de l’Académie Sainte-Thérèse, du Centre multi-service du collège Lionel-Groulx et du Cégep du Vieux-Montréal, avaient été sélectionnés pour leur rendement académique, soit, mais ce critère n’était pas unique. «Nous voulons aussi récompenser l’effort et l’engagement dans la communauté» , poursuivait M. Chartier, en rappelant que les Clubs Optimistes ont pour mission d’aider les jeunes à devenir des citoyens à part entière, instruits et capables de faire œuvre utile. «J’étudie, mais en même temps, je m’engage dans l’aide aux devoirs, dans l’organisation d’une activité à l’école ou dans mon quartier» , suggérait le président de la Fondation, à titre d’exemple.
Un geste d’appui
En accédant à la présidence de la Fondation, l’année dernière, M. Chartier avait signalé que tout bon soit-il, le programme des bourses proposé par son organisme demeurait méconnu. En ce sens, il s’était engagé à rencontrer notamment les directions d’écoles pour en faire la promotion. Les résultats sont tangibles. «Les directions sont en mesure d’identifier de bons candidats potentiels. Nous avons reçu une trentaine de demandes, cette année, ce qui représente le double de ce que nous avions habituellement» , précisait M. Chartier.
Ce dernier se montrait plutôt fier de ce geste d’appui prodigué par son organisme. Les témoignages qu’il reçoit le convainquent d’ailleurs du bien-fondé de la démarche. «En recevant sa bourse, une jeune fille m’a dit: vous ne pouvez pas savoir le bien que ça me fait» , raconte-t-il.
«Juste ça, de souffler le président, ça me confirme que ça valait le coup.»
MOTS-CLÉS
Sainte-Thérèse