Mise en branle le 20 août, la campagne «Je soutiens mon journal local» , imaginée par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), bat son plein au Québec. Destinée à mobiliser la population sur l’importance de soutenir les journaux locaux, cette vaste offensive se déroule dans les milieux où sont distribués les journaux régionaux tels le Nord Info et L’Éveil.
Ce que la FPJQ demande à toutes les municipalités du Québec, ainsi qu’aux gouvernements provincial et fédéral, aux institutions et aux associations est simple: recommencer à publier leurs avis publics dans les journaux locaux, comme ils le faisaient jusqu’à tout récemment.
Ces avis, soutient la FPJQ, ne représentent «qu’une très petite portion de leur budget annuel, mais sont des sources de revenus essentielles pour les journaux» .
La Fédération compte par ailleurs sur les citoyens pour exiger de leurs gouvernements et de leurs élus qu’ils publient ces avis publics.
De plus, la FPJQ demande aux entreprises privées de faire leur effort également, en achetant des espaces publicitaires dans les journaux.
«La fermeture d’un journal a un impact direct sur la communauté qu’il dessert. C’est pour cette raison que nous avons le devoir de soutenir une presse de qualité» , a déclaré Stéphane Giroux, président de la FPJQ, rappelant que ce sont les médias qui produisent le contenu journalistique, pas Facebook ni Google.
«Si des médias disparaissent, conclut M. Giroux, c’est le public qui sera privé de ces sources d’information. La FPJQ considère donc que c’est toute la société qui doit se mobiliser pour les sauver.»
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