«&nbsp;Je dois vous avouer que c’est du jamais vu. Jamais dans notre histoire, ni Moisson Laurentides, ni les organismes, n’ont connu une aussi grande pression ! La Grande Guignolée 2023 est sûrement l’une des plus importantes de notre histoire. Face aux défis actuels, le succès de notre principale collecte de fonds annuelle aura un impact direct sur notre capacité à répondre à la demande des prochains mois. Si vous le pouvez, merci de nous aider&nbsp;», déclarait Annie Bélanger, la directrice générale de Moisson Laurentides, à quelques jours de la collecte.&nbsp;&nbsp;



Devenue une tradition au fil des ans, la Grande guignolée des médias sera assurée par 2000 bénévoles répartis sur plus d’une centaine de points de collecte sur rues pour donner de l’argent en billet ou par carte de débit ou crédit. Les collectes de denrées sont aussi possibles dans les magasins participants.&nbsp;



Les modalités de collectes se sont diversifiées&nbsp;chez Moisson Laurentides, qui offre aussi la possibilité de faire un don virtuel directement sur le site de l’organisation à moissonlaurentides.org.



Denrées insuffisantes



Dans le contexte inflationniste prévalant depuis plusieurs mois, Moisson Laurentides vit une période difficile et dispose de moyens plus limités qu’auparavant en raison de l’explosion des demandes d’aide alimentaire, en augmentation de 10 %, par rapport à 2022. Au cours des derniers mois, pas moins de 76 des 111 organismes desservis par Moisson Laurentides ont manqué de denrées en raison d’une hausse marquée de demandes d’aide.&nbsp;



Dans la grande région des Laurentides, 18&nbsp;716 personnes bénéficient d’une aide alimentaire mensuelle. De ce nombre, on recense 5 015 enfants.



Il faut savoir que Moisson Laurentides est la plus grosse banque alimentaire de la région. Elle recueille dans son entrepôt de 26&nbsp;000 pieds carrés plus de 2,9 millions de kilogrammes de denrées et autres produits essentiels auprès de 200 fournisseurs bioalimentaires, ce qui représente une valeur de 26,7 M $.&nbsp;



Or, cette quantité de denrées qui semble énorme s’est révélée insuffisante au cours de l’année 2022. Moisson Laurentides a dû acheter 113&nbsp;935 kg d’aliments, au coût de 309&nbsp;379 $, afin de répondre à la demande des organismes. C’est dix fois plus qu’avant la pandémie, signale la direction de ML.&nbsp;



Et pour assurer le bon fonctionnement de ses opérations, Moisson Laurentides a dû compter sur l’aide de 439 bénévoles en 2021-2022.&nbsp;



Afin d’ajouter une note festive à la journée de collecte, Moisson Laurentides invite les gens à coiffer une tuque décorée pour l’occasion sous le slogan&nbsp;Pimp ta tuque!.&nbsp;



« Combattre la faim, c’est nourrir l’espoir », martèle Moisson Laurentides, qui invite les citoyens à « Mettre les bouchées doubles » à l’approche de la période des Fêtes.&nbsp;

« Nous sommes parvenus à ce résultat grâce à un contrôle serré de nos dépenses, une&nbsp;ponction de 2,5 M$ dans nos surplus accumulés, ainsi qu’un revenu additionnel pour&nbsp;l’année 2024 de 948 000 $ provenant du partage de la croissance d’un point de la TVQ issu&nbsp;du nouveau pacte fiscal négocié entre les municipalités et le gouvernement du Québec. Ce&nbsp;transfert fut par contre en partie annulé par un manque à gagner équivalent à plus de&nbsp;500 000 $ provenant de la baisse des compensations tenant lieu de taxes versées pour les&nbsp;édifices gouvernementaux situés sur notre territoire », a déclaré le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron.



À la Ville, on parle de revenus équilibrés se chiffrant à 69 004 000 $ et obtenus avec :&nbsp;&nbsp;l’alimentation en eau potable pour les autres villes, les droits de mutation, les permis, les compensations tenant lieu de taxes pour les institutions d’enseignement et de santé, la location de bâtiments municipaux, les organismes gouvernementaux (subventions), la perception des contraventions, les activités de loisirs et de culture, diverses affectations et les intérêts sur les placements.



Hausse de tarifs



Selon la Ville, certaines tarifications ont dû être revues à la hausse. Le tarif résidentiel et commercial pour l’assainissement de l’eau, de l’ordre de 20 $/porte, passera donc de 142 $ à 162 $. Pour les compteurs commerciaux et industriels, le tarif est majoré de 0,03 $/m3. Pour les industries de type 2, le tarif sera de 0,60 $/m3 et de 0,65 $/m3 (pour la portion excédentaire au débit de base de 5 500 m3). Le&nbsp;fonds&nbsp;d’infrastructures&nbsp;a également été majoré de 15 $/porte pour le résidentiel, de 25 $/porte pour le non résidentiel et de 100 $/porte pour l’industriel.



L’Administration Charron prévoit dépenser en 2024 34,5 M $ en projets d’immobilisations, inclus au Plan Triennal d’immobilisations. « La programmation des dépenses en immobilisations vise à fournir un outil de planification des investissements et des projets sur les budgets annuels futurs et d’élaborer le calendrier de réalisation des règlements d&#8217;emprunt, tout en connaissant les besoins de financement de la Ville », spécifie le service des communications.&nbsp;



Écofiscalité&nbsp;



Dans ce budget, on tient compte d’une nouvelle mesure appelée Écofiscalité, la fiscalité environnementale. « Cette dernière vise à avoir un impact positif sur l’environnement en réduisant les îlots de chaleur. Elle consiste à taxer les stationnements et autres surfaces minéralisées des propriétés commerciales et industrielles dans le but d’encourager la réduction de ces surfaces et leur conversion en espaces verts », nous explique l’équipe des communications de la Ville.&nbsp;



La Ville de Sainte-Thérèse détient une dette globale&nbsp;estimée s’élève à 78 449 500 $ et compte consacrer une somme de 8&nbsp;803&nbsp;258 $ à son remboursement en 2024.&nbsp;

Hausse de taxes de 3 % pour les Thérésiens

Ce projet qui s’inscrit parmi ses engagements en matière environnementale a été rendu possible grâce à une contribution financière de 866 000 $, répartie à parts égales par le gouvernement du Québec et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) dans le cadre de la Trame verte et bleue du Grand Montréal. La Ville a pour sa part investi un montant de 812&nbsp;980 $.



Cette initiative permettra aux Rosemèroises et Rosemèrois ainsi qu’à l’ensemble de la population de la région métropolitaine de profiter d’un espace offrant une vue imprenable sur le paysage et un accès privilégié à la rivière des Mille Îles.



S’approprier et protéger les milieux humides 



Particulièrement susceptible aux inondations en raison des crues printanières, la partie riveraine du parc Charbonneau a été réaménagée pour augmenter sa capacité de résilience écologique. Le choix des végétaux est également en harmonie avec la faune et la flore de l’écosystème local.



Les visiteurs et visiteuses du parc peuvent profiter :



•&nbsp;de nouveaux sentiers de promenade faits de&nbsp;solepave, un matériau perméable permettant à l’eau de s’infiltrer dans le sol lors des pluies;



•&nbsp;d’un bel aménagement paysager composé de végétaux indigènes (arbustes et plantes);



•&nbsp;d’un espace pour toute la famille comprenant un rond de sable, des bancs et des tables à piquenique;



•&nbsp;d’un accès privilégié à la rivière pour la pratique de sports nautiques à traction humaine;



•&nbsp;d’une zone gazonnée et éclairée qui sera convertie en patinoire l’hiver venu.



« Avec ce projet, Rosemère vient redonner à la population un précieux accès aux berges de la rivière des Mille Îles. Le gouvernement du Québec est heureux d’appuyer cette initiative », a indiqué Eric Girard,ministre des Finances, ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise et député de Groulx.



« Ce projet contribuera à enrichir encore la Trame verte et bleue du Grand Montréal, qui permet de mettre en valeur et de préserver nos milieux naturels, pour que toutes et tous puissent continuer d’en profiter. On constate une fois de plus que les municipalités du Grand Montréal ont à cœur d’offrir à la population un meilleur accès à ces milieux, notamment aux berges et aux cours d’eau. Félicitations à la Ville de Rosemère et à son maire Eric Westram pour cette nouvelle initiative », a souligné Valérie Plante, la mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal.



« Ce projet est un exemple concret démontrant qu’il est possible d’allier la qualité de vie et la préservation de l’environnement. Les nouveaux aménagements assureront la protection de cet écosystème unique et riche du territoire, tout en permettant aux citoyens de profiter d’un magnifique espace riverain au cœur de la ville », a mentionné Eric Westram, le maire de Rosemère.

La guignolée, c’est demain, 7 décembre!