C’est que l’école de la Clairière a remporté le concours La minute Respire, organisée pour une seconde année par la Fondation André Boudreau sur le territoire des Laurentides.&nbsp;



Co-ambassadeur avec Claudie Mercier de cette campagne titrée Laisse pas ton stress avoir le dernier mot, l’animateur Morrissette s’investie pour une deuxième année dans la campagne de sensibilisation,&nbsp;Laisse pas ton stress avoir le dernier mot!&nbsp;



« Moi, j’ai eu de l’aide dans la vie; je suis allé dans les Maisons des jeunes. Aussi, dès qu’on peut donner de l’aide et de l’accompagnement à la jeunesse, moi j’embarque tout le temps », affirme l’animateur, conscient d’avoir créé un lien de confiance avec les jeunes au fil des ans.&nbsp;



Les jeunes de 4, 5 et 6e&nbsp;année s’étaient réunis dans le gymnase de leur établissement en vue d’accueillir Pascal Morrissette, qui s’est le plaisir de partager un long moment avec eux à propos du stress et de l’anxiété, sur les causes et situations menant à un tel état d’inconfort puis sur les solutions pour en sortir.



Performer, ce qu’on ne contrôle pas, la peur d’échouer, des scénarios non atteints, voilà une série de raisons qui peuvent entraîner du stress, de l’anxiété, deux états qui ne s’expriment pas toujours physiquement.&nbsp;



Avec son dynamisme qu’on lui connait bien, Pascal Morrissette a su trouver le ton et les mots pour transmettre son message à la centaine d’écoliers assis sur le sol devant lui, attentifs et excités par la présence de l’animateur-vedette.&nbsp;



Ce dernier n’a d’ailleurs pas hésité à relater son propre parcours avec toutes les situations ayant provoqué en lui stress et anxiété, comme l’exercice des auditions à titre d’exemple. Il a laissé les jeunes lui raconter leur propre expérience de stress.



<h2>Et les solutions ?</h2>



Mais voilà, une fois la situation dévoilée, il faut des solutions pour y mettre fin, du moins pour mieux gérer cet inconfort.



« Et quelles sont vos trucs pour mieux gérer le stress ? », a demandé l’animateur aux jeunes devant lui.



Une question à laquelle se sont empressés de répondre bon nombre d’écoliers avec des solutions, parfois adéquates, parfois loufoques.



Alors que certains préconisent l’écoute de la musique, la lecture d’un livre, à partager un moment avec son animal ou encore à dessiner, d’autres pensaient plutôt aux jeux vidéo, à manger ou à faire la vaisselle, ce qui a bien fait rire l’assistance adulte.&nbsp;



Jouer dehors, faire une activité physique ou calmante sont également des trucs valables. L’animateur a toutefois insisté sur l’importance de se confier sur son état intérieur à un proche, un membre de sa famille, un adulte, un professeur et même, pourquoi pas, à un ami imaginaire. « L’important est de parler de ce que l’on vit. De mettre des mots sur ce que l’on vit, ça calme car on se sent moins seul à vivre sa situation », assure Pascal.&nbsp;



Enfin, la rencontre s’est terminée sur un échange de blagues, rire permettant un relâchement du stress, ce qui a donné lieu à un moment fort amusant de la part des écoliers.&nbsp;



La meilleure?&nbsp; Pourquoi les professeurs portent des lunettes ? Parce que leurs élèves sont trop brillants.

Cette pièce reprise à partir de l’œuvre de Robert Thomas et du film musical du réalisateur français François Ozon mettait en vedette des finissantes du programme d’Interprétation en théâtre musical du CLG, mais aussi des récents diplômés du programme de Production scénique.&nbsp;



Pour cette version québécoise revue par le metteur en scène Benoit Landry a été chorégraphié par Mila et Maris-Josée Tremblay, car il faut bien le dire, les jeunes comédiennes devaient livrer quelques chansons liées à cette intrigue policière.



Performance livrée de façon remarquable par Audrey Allard Desrosiers, Alice Baillargeon, Paméla Dumas, Tania Garcia, Élodie Gratton, Ophélie Lacroix, Charlotte Pomès, Rosalie Scott et Éloïse Tremblay, tant sur le plan théâtral que musical.



S’éloignant quelque peu du répertoire choisi pour l’œuvre d’Ozon, les finissantes ont poussé la chansonnette sur des titres bien connus&nbsp;de France Gall, Dalida, Françoise Hardy, Serge Reggiani, sur des arrangements de Chloé Lacasse.



Mise en scène dynamique



Rappelons l’histoire.&nbsp;La veille de Noël, alors qu’une tempête de neige fait rage, huit femmes vivant dans le luxe et l’excès sont alarmées par une menace qui rôde autour de la maisonnée. À l’étage, Marcel, le père de la famille, est retrouvé mort, un couteau dans le dos. Tout porte à croire que le meurtre ne peut avoir été commis que par l’une des femmes qui l’entourent. À travers l’enquête se dévoilent les secrets et explosent les vérités.



La pièce présentée sous forme de huit clos est non seulement intéressante, mais le dynamisme de sa mise en scène offre un récit rafraichit et plus contemporain que celui de sa version filmée de 2002. Idem pour les chansons choisies, bien connues du public québécois.



Et que dire du jeu des jeunes comédiennes, sinon qu’il était juste et agrémenté de leur magnifique interprétation musicale.&nbsp;



Autant sur scène que derrière le rideau, le talent des finissants de l’option théâtre du Collège Lionel-Groulx est indéniable.

8 Femmes : une performance théâtrale et musicale éclatante

Dans un entretien accordé au Nord Info, le 27 mai dernier, le maire Westram a spécifié qu’il fera tout pour que les séances publiques du conseil municipal se déroulent plus paisiblement dorénavant.&nbsp;&nbsp;« Sachez que je vais prendre les dispositions nécessaires à titre de président de l’assemblée afin que les échanges soient courtois et que les périodes des questions servent à poser des questions de façon structurée et ordonnée », promet-il.



D’entrée de jeu, le maire a exprimé ses excuses quant aux jurons entendus lors de la prise de parole du citoyen Paul Cahill. « Quand ça fait deux heures qu’on se fait bombarder, on finit par perdre patience », dit-il, admettant du même coup qu’il n’aurait jamais dû prononcer ces paroles.



C’est que M. Westram n’a pas oublié la pancarte affichée quelques années auparavant par les citoyens membres du regroupement Rosemère Vert &#8211; dont fait partie le citoyen Cahill &#8211; et qui présentait le maire Westram comme le parrain de la Mafia. « C’était diffamatoire et irrespectueux », déplore-t-il. Un souvenir qui lui est revenu à l’esprit en voyant le militant Cahill s’approcher du micro.



Mais en cette soirée du 13 mai, le maire de Rosemère a surtout retenu que bon nombre de commentaires exprimés lors de la période de questions réservée aux citoyens provenaient de membres de Rosemère Vert.&nbsp;



«&nbsp;Je ne suis pas le seul à avoir été irrité par le manque de respect de quelques (4-5) citoyens représentant Rosemère vert et je ne suis pas le seul membre du conseil ou citoyens présents lors de la séance&nbsp;dans cette situation-là », a indiqué M. Westram lors d’un entretien avec le Nord Info, le 27 mai dernier.



M. Westram a aussi tenu à revenir sur l’échange entre lui et le conseiller Philipp Panet-Raymond concernant un échange de courriels antérieur, selon les propos du conseiller municipal. M. Westram rappelle qu’il avait été question d’un vote entourant l’embauche de Catherine Adam à la direction générale, alors que celle-ci en avait assuré l’intérim durant six mois.



M. Panet-Raymond avait voté contre, s’opposant au processus, se rappelle M. Westram. « Je lui avais donc demandé de prendre le temps de réfléchir à cela durant la période des Fêtes, et en présence d’un témoin, lui rappelant que son vote aurait des conséquences politiques s’il se positionne contre son chef. Rien de plus, il a toujours eu droit à ses opinions, spécifie le maire de Rosemère. Et c’est à la suite de cela qu’il est devenu indépendant. »



M. Westram est aussi revenu sur la question d’une citoyenne concernant le partage d’informations à l’endroit des conseillers indépendants. «&nbsp;Cette citoyenne mentionnait son inquiétude face au partage des informations et Marie-Andrée Bonneau,&nbsp;conseillère indépendante, a même confirmé qu’elle avait accès à tous les documents depuis son élection », clarifie le maire Westram, qui assure vouloir se montrer équitable envers tous les membres du conseil municipal, bien qu’ils soient indépendants maintenant.



Parti InnovAction



En ce qui concerne les inquiétudes soulevées à propos du parti InnovAction dirigé par Éric Westram et dont tous les conseillers municipaux ont été exclus, son chef actuel a tenu à apporter des précisions, des informations corroborées par le bureau du Directeur général des élections du Québec.



Depuis qu’il a annoncé à ses conseillers municipaux qu’ils siégeront dorénavant à titre indépendant, M. Westram s’est assuré de nommer un représentant officiel. C’est Alexandre Raymond qui agira à ce titre.&nbsp;



Dans une volonté de se montrer transparent, le chef d’InnovAction assure qu’une partie de l’argent de la caisse du parti a été amassée lors de la création du parti en 2017 et une autre, en 2021, soit 1000 $ maximum par membre, somme à laquelle s’ajoute la contribution maximale permise par les autres contributeurs. « Et on a recueilli autour de 4&nbsp;800 $ à l’élection partielle et c’est enregistré », assure le chef d’InnovAction.



Que dit le DGEQ ?



Maintenant que les conseillers municipaux n’en sont plus membres, le chef du parti ne dispose pas pour autant de cette somme d’argent pour lui, tel que le précise la réglementation. La porte-parole du DGEQ est claire à ce sujet.



« La loi électorale municipale prévoit que c’est le représentant officiel d’un parti qui est responsable d’amasser des contributions pour le compte du parti. Le représentant officiel peut autoriser d’autres personnes à solliciter des contributions, par exemple les candidats du parti. Cela dit, peu importe qui sollicite les contributions, elles sont toujours amassées pour le compte du parti. Ainsi, si les candidats élus sous la bannière du parti quittent le parti, les contributions demeurent dans le compte du parti politique.&nbsp;



« Les revenus, incluant les contributions d’électeurs ou de cartes de membres, ainsi que les dépenses d’un parti sont gérées par le représentant officiel du parti. Par conséquent, le chef d’un parti ne peut pas agir à titre de représentant officiel. »



Le représentant officiel doit les utiliser conformément à la loi&nbsp;: les fonds d’un parti ne peuvent pas être utilisés à des fins personnelles. Selon la porte-parole du DGEQ, Élections Québec assure une surveillance du financement des partis politiques, qui doivent produire un rapport financier annuel, dans le même esprit que la déclaration de revenus pour les particuliers.&nbsp;



« Nos vérificateurs examinent tous les rapports financiers et, au besoin, ils peuvent obtenir toutes pièces justificatives nécessaires pour valider la conformité des revenus et des dépenses des partis. Les rapports financiers ont également un caractère public, ce qui permet aux citoyens de prendre connaissance de la gestion des finances faites par un parti », assure&nbsp;Julie St-Arnaud-Drolet, porte-parole du Directeur général des élections.



« Il n’y a donc pas qu’une seule personne qui assume la gestion d’un parti. Si le parti en arrivait à mettre un terme à ses activités, les sommes restantes devraient être remises au fonds général de la municipalité. Les acteurs impliqués dans le parti ne pourraient pas se les réapproprier personnellement », affirme Mme St-Arnaud-Drolet.

La Minute Respire avec Pascal Morrissette à Boisbriand

Et les solutions ?