Après le Dollarama et le Tag E-Karting, c’est maintenant la Plaza Sainte-Thérèse en entier qui sera mise à terre et reconstruite à neuf.



« Ça fait quelques années que la reconstruction des bâtiments sur cet emplacement-là est commencée », indique Christian Charron, maire de Sainte-Thérèse, qui précise que les pourparlers pour cette partie du projet sont entamés depuis environ un an et que le permis de démolition sera finalement accordé dans les jours à venir.



« On est toujours en attente du concept architectural révisé. »



Le maire explique que la nouvelle Plaza Sainte-Thérèse comporterait un bâtiment de quatre étages et de plus de 65&nbsp;000 pieds carrés, occupé par une salle de sport, un centre de prélèvement et des bureaux du CISSS des Laurentides. Quant à l’emplacement de l’ancien Super C, déserté depuis plusieurs années, il serait agrandi de plus de 40% et accueillerait cette fois un Maxi. Deux autres bâtiments, situés près de la rue Sicard, figurent dans les plans et demeurent à louer.



Une configuration plus responsable



« On va profiter de tout ce réaménagement-là pour demander au promoteur de verdir le stationnement », fait savoir Christian Charron.



Bien qu’il conserverait le même nombre de places, le stationnement, actuellement dénué de végétation, serait agrémenté d’une centaine d’arbres. 12&nbsp;000 pieds carrés de toit vert seraient aussi aménagés sur les infrastructures de la Plaza. Le maire ajoute que des liens piétons reliant notamment la station d’autobus et les commerces seraient mis en place, tout comme des installations pour les vélos.



Le Groupe Mach, promoteur du projet, estime pouvoir commencer la reconstruction d’ici la fin de l’été.

Le dossier du centre aquatique de Sainte-Anne-des-Plaines traîne sur les bureaux de l’hôtel de ville depuis un bon moment. Le projet a été mis de l’avant par le conseil de la mairesse Julie Boivin et a été présenté aux citoyens en juin 2022. Il ne restait que quelques étapes administratives en mai, notamment pour l’aspect de l’emplacement du complexe.



<h2>Signature du registre&nbsp;: les citoyens se prononcent contre le projet</h2>



Les 29 et 30 mai 2023, les citoyens ont eu l&#8217;occasion de signer un registre pour contester le projet ainsi que l’emprunt de 14 300 000 $ nécessaire pour défrayer les coûts de sa construction. Alors que le registre demandait 1 193 signatures, ce sera finalement 2 283 citoyens, soit 20 % de la population votante, qui se sont déplacés pour manifester leur désaccord. La Ville a donc mis en pause le projet.



« Nous nous sommes engagés à la dernière campagne électorale à faire le tour de la question, parce que c’était le projet le plus demandé dans la ville, affirme la mairesse Julie Boivin. On l&#8217;a monté, on l’a signalé à la population qui a finalement dit non. »



Les raisons de ce refus étaient surtout liées aux coûts, les citoyens trouvant le projet trop cher dans la situation économique actuelle, ne souhaitant pas payer une taxe supplémentaire, surtout dans une période marquée par l&#8217;augmentation de l’inflation au Québec.



« Dans l&#8217;histoire de Sainte-Anne-des-Plaines, c’est arrivé à plusieurs reprises que des projets de piscine soient présentés aux citoyens, souligne Julie Boivin. La plupart du temps, c’est une question de coût. Donc si on peut mettre de côté cet aspect avec un financement important, il y aurait une meilleure acceptabilité sociale du projet. Ça reste à voir et on respectera toujours la volonté des citoyens. »



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/01/boivin-960x640.jpg" alt="Julie Boivin" class="wp-image-82541"/><figcaption>La mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines, Julie Boivin.</figcaption></figure>



La mairesse est très fière du processus démocratique auquel les citoyens ont participé ainsi que le comportement exemplaire de la quasi-totalité des signataires. « Voter est un droit important que l’on a. Ça a permis à certaines personnes de comprendre comment fonctionne le processus décisionnel à l’hôtel de ville. » Même si certains citoyens ont manqué de civisme, cela n&#8217;a pas entaché l&#8217;humeur de la mairesse.



Il n’est pas impossible que le projet revienne dans une autre version. « On pourrait le représenter dans une nouvelle forme dans les années à venir, par exemple avec une subvention pour les infrastructures sportives qui viendrait diminuer les coûts, explique Julie Boivin. On devra voir avec le gouvernement provincial. »







David Simard-Jean



redaction@groupejcl.ca

Sainte-Anne-des-Plaines abandonne le projet de complexe aquatique

La Ville de Lorraine annonce qu’elle reporte le spectacle pyromusical qui était prévu le 23 juin au Club de golf Lorraine, à l’occasion des célébrations de la fête nationale. En effet, les risques de feu de forêt s’avérant trop élevés en ce moment, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) interdit jusqu’à nouvel ordre les feux d’artifice dans de nombreuses villes à travers la province.



Bien que les feux d’artifice soient associés à la fête nationale, il va de soi que la sécurité de la population et de la forêt du Grand Coteau est la priorité de la municipalité. Alors que de nombreux brasiers ravagent plusieurs régions du Québec, il importe de choisir la prudence. Les pensées des élus et des employés municipaux de Lorraine sont d’ailleurs avec les populations touchées par ces terribles feux de forêt.



La Ville informera la population lorsque la date du report des feux d’artifice aura été déterminée. Elle espère que les gens seront en grand nombre pour célébrer la fête nationale, car spectacles, animation, jeux gonflables et bien plus seront offerts au public. La programmation détaillée de la journée peut être consultée sur le site Internet municipal au lorraine.ca.

La Plaza Sainte-Thérèse sera remise à neuf sous peu