Un incendie majeur a été déclenché dans un bloc d&#8217;appartements situé sur la rue Hector-Lanthier à Saint-Eustache. L’incident serait survenu vers 4h50 dimanche matin, au 3ème étage de l’immeuble qui est maintenant une perte totale.



Plusieurs services de Sécurité incendie de différentes villes et municipalités de la région étaient présents lors de l’intervention pour prêter main forte, dont les pompiers de Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sainte-Thérèse, Boisbriand, Blainville et Mirabel.



Dès l’arrivée des intervenants, le Service sécurité incendie de Saint-Eustache a procédé au sauvetage d’un homme et de ses deux enfants situés au troisième étage du bâtiment. Une autre famille a d’ailleurs été transportée à l’hôpital, dont une femme qui a été transférée aux soins intensifs. Une campagne de sociofinancement a été lancée par ses proches pour lui venir en aide. Il est possible de faire un don en consultant le site internet [https://www.gofundme.com/f/notre-amie-feu-hectorlanthier-sainteustache].



« On a 18 familles qui ont été prises en charge par la Croix-Rouge qui va les relocaliser et leur donner un coup de main pendant quelques jours. À partir de là, ils vont partir les démarches pour trouver d’autres logements », a précisé le directeur du Service sécurité incendie de Saint-Eustache, Sébastien Laplante.



L’incendie a été maîtrisé au cours de l’avant-midi, marquant le début de l’enquête visant à déterminer la cause de son déclenchement.



Rapidement, la région s’est montrée solidaire pour soutenir les citoyens qui se sont retrouvés blessés et/ou sans logis à la suite de l’incendie. Un groupe Facebook, unissant près de 1000 membres, a été créé pour permettre aux citoyens de faire des dons ou offrir leur aide bénévolement.



Intitulée « Groupe d&#8217;aide aux victimes incendie Hector-Lanthier », cette page permet d’offrir des biens essentiels tels que des produits d’hygiène personnelle, vêtements, produits pour bébés ou de la nourriture directement aux personnes qui doivent maintenant repartir à zéro.



Aussi, une compagnie de déménagement de Mirabel, EBL Déménagement, offre ses services de ramassage et de livraison pour venir en aide aux victimes de l’incendie. Ainsi, les personnes qui souhaitent leur offrir des meubles ou des gros articles peuvent les rejoindre au ebldemenagement@gmail.com ou au 514-817-9127.

« Il est clair qu’il y a de la déception du côté de la CSL. Nous étions persuadés que cette troisième rencontre en moins d’un an avec M. Dubé serait la bonne. Malheureusement, il faudra continuer les efforts pour les citoyennes et citoyens de la région », se désole le président de la CSL et préfet de la MRC des Laurentides, Marc L’Heureux.



« À l&#8217;exception des gestes ponctuels afin de corriger des situations de façon temporaire, le ministre ne fait que répéter ce qui nous est promis depuis 2018. Pourtant, il sait que ces engagements ne représentaient que le tiers des besoins des trois hôpitaux visés, soit ceux de Saint-Jérôme, de Mont-Laurier et de Saint-Eustache et qu’il n’y a rien de significatif pour les trois autres hôpitaux de la région. Sans l’actualisation des budgets disponibles, proportionnellement à la poussée inflationniste de 2022, la portion des travaux réalisés risque d’être encore moins importante que ce qui était prévu, ce qui pourrait repousser davantage la réalisation de certains plateaux techniques essentiels en région », ajoute-t-il.



La Coalition Santé Laurentides juge cette décision du ministre «&nbsp;particulièrement surprenante&nbsp;» puisque celui-ci s’était engagé, lors des deux rencontres précédentes, à apporter des solutions concrètes cet automne. 



Elle rappelle également que M. Dubé a lui-même coprésenté, en mai dernier, une motion adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale qui reconnaît la situation alarmante d’accessibilité aux soins de santé et services sociaux dans les Laurentides ainsi que l’urgence de voir appliquer les principes du Plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires en santé. Cette motion réitérait les principes d&#8217;une autre motion, également adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale en mai 2021.



<h2>Accès aux soins de santé&nbsp;: les Laurentides parmi les moins bien desservies</h2>



La <a href="http://www.coalitionsantelaurentides.ca">Coalition Santé Laurentides</a> souligne qu’il y a dans la région un tiers de moins de médecins et plus d’un tiers de moins d’infirmières par habitant que la moyenne au Québec. Pour les psychologues, on parle de 50&nbsp;% de moins de ressources que pour l’ensemble québécois. Cette situation de déficit, par rapport au reste du Québec, s’applique pour l’ensemble des professionnels de la santé dans les Laurentides, assure la CSL.



C’est le même constat pour les lits de santé physique générale qui sont un tiers moins présent; alors qu’en néonatalogie, c’est près de la moitié moins de lits que la moyenne au Québec. Cette situation est le résultat d’un sous-financement chronique de la région, déplore la Coalition.



Concrètement, les Laurentides reçoivent entre 4,5&nbsp;% et 5,5&nbsp;% du budget en santé alors qu’elle représente plus de 7,5&nbsp;% de la population du Québec. Cette population a doublé dans les 30&nbsp;dernières années, elle est en forte augmentation et il faut y ajouter les dizaines de milliers de villégiateurs tout au long de l’année. Pourtant, les infrastructures hospitalières n’ont pas été adaptées, ajoute la CSL.



«&nbsp;Les effets sont nombreux et concrets, témoigne le Dr Simon-Pierre Landry. Il y a des coûts humains très importants. Nombreux sont les médecins qui désirent pratiquer dans les Laurentides, mais le mode de gestion des effectifs médicaux se veut extrêmement complexe et contraignant. Nous reconnaissons que le ministre montre une certaine ouverture afin de simplifier temporairement le processus d’embauche de médecin, mais ce sont de solutions pérennes que nous avons besoin. Le dossier des médecins, c’est une chose. Toutefois, il y a aussi des défis importants au niveau des infirmières et infirmiers, des inhalothérapeutes et des techniciens en radiologie. Il faut trouver aussi à des solutions pour ces professions et les mettre en œuvre rapidement.&nbsp;».



Marc L’Heureux abonde dans le même sens. «&nbsp;Comme élus, on sent de l’inquiétude dans la population par rapport à leur système de santé. Il est temps que le gouvernement fasse son travail pour la quatrième région en importance au Québec. »



<h2>Une quatrième rencontre à venir avec le ministre Dubé</h2>



Une quatrième rencontre est prévue entre les représentants de la CSL et le ministre Christian&nbsp;Dubé en février ou en mars prochain. « Il faut que la prochaine rencontre soit la bonne et que des investissements importants soient annoncés. Ça devient urgent. D’ici là, il est impératif que le bureau de projet dédié à la région des Laurentides, une revendication importante pour la CSL, se concrétise. Ce qui est positif, c’est que le canal de communication demeure ouvert entre le ministre Christian Dubé et les différents acteurs régionaux, notamment la Coalition Santé Laurentides. »&nbsp; &nbsp;



<h2>À propos de la Coalition Santé Laurentides</h2>



La Coalition Santé Laurentides regroupe des élus des 76 municipalités, médecins, institutions d’enseignement supérieur, associations représentant les personnes âgées, gens d’affaires, comités d’usagers et organismes communautaires de la région des Laurentides. Elle agit comme porte-voix auprès des décideurs pour obtenir un financement et des infrastructures, et l’adéquation en professionnels de la santé, à la hauteur des besoins en matière de soins de santé et de services sociaux dans les Laurentides.



Pour obtenir de plus amples informations&nbsp;: <a href="http://www.coalitionsantelaurentides.ca">www.coalitionsantelaurentides.ca</a>.

Rencontre avec le ministre Dubé: réaction en demi-teinte de la Coalition Santé Laurentides

Lundi le 5 décembre se tenait une séance extraordinaire du conseil municipal de la Ville de Sainte-Thérèse au sujet de l’adoption du budget 2023.



« Le budget de cette année aura été un des plus difficiles auxquels nous avons été confrontés depuis de nombreuses années », affirme le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron. Ce dernier soulève que l’inflation a causé une augmentation du budget des dépenses de 7,9%.



Lors de la séance, le maire a dévoilé certaines dépenses qui ont subits des augmentations importantes dans le contexte inflationniste. C’est le cas entre autres du coût des assurances qui a augmenté de 41%, soit de 176 500 dollars. Aussi, le contrat de collectes de matières résiduelles, a connu une importante hausse de 40%, soit de 687 000 dollars.



Ainsi, le budget total pour l’année 2023 s’élève à près de 66,19 millions de dollars. « Soit de 4,85 millions de dollars par rapport à celui de 2022 », précise le maire



Une importante hausse pour le secteur résidentiel « Les situations décrites précédemment nous forcent à augmenter les taxes en 2023 en moyenne de 5,5% », soulève M. Charron. C’est le secteur résidentiel qui est particulièrement touché, avec une hausse de 7,5%. Plus précisément, les maisons unifamiliales connaîtront une augmentation de 9,4%, les condominiums auront une hausse 4,9% et de 5,7% pour les immeubles de deux à cinq logements.



Les immeubles de six logements et plus, quant à eux, vivront une augmentation de 7,5%, alors que les taxes pour les immeubles non résidentiels s’élèveront de 3,4% et de 0,4% pour les immeubles industriels.



« Ce qui est arrivé, c’est la valeur des immeubles industriels a beaucoup moins augmenté que la valeur des immeubles dans le secteur résidentiel », appuie le maire pour expliquer cet écart entre ces deux secteurs. « Généralement, on essaye de compenser autrement, mais dans ce cas-ci, malgré tous nos efforts, c’est le résultat auquel on est arrivé parce qu’il y a une limite au niveau du tarif qui est atteint », avoue-t-il.



En ce sens, l’augmentation des taxes pour les maisons unifamiliales est grandement influencée par le gain de la valeur de celles-ci. « Par exemple, la maison dont la valeur aura augmenté de 33%, cette maison n’aura aucune augmentation de taxes. Pour une maison dont la valeur aura augmenté de 57%, les taxes vont augmenter de 12,2 % », appuie M. Charron.



Programme triennal des immobilisations La ville a profité de l’occasion pour dévoiler le Programme triennal des immobilisations (PTI), donc les investissements prévus pour les années 2023, 2024 et 2025. Ce programme prévoit près de 92 millions de dollars en investissement pour les trois prochaines années. « Ce sont des intentions. Est-ce qu’on va les réaliser? Ça reste à voir, mais ce sont nos estimés », prévient M. Charron.



Considérant l’importante augmentation des coûts liés au secteur de la construction, la ville envisage un réaménagement du chalet du parc Ducharme, au lieu de le reconstruire.



Le dossier de l’aréna figure aussi parmi ces investissements. L’analyse du dossier étant en cours, les citoyens peuvent d’attendre à une proposition dès le début de l’année 2023.



D’autres projets à venir ont été dévoilés et davantage de précisions concernant le budget 2023 ont été nommées au cours de cette séance. Pour en prendre connaissance, il est toujours possible de la visionner en ligne sur le site [www.sainte-therese.ca].

La région des Basses-Laurentides s’unit face à un incendie ravageur