Renforcer le français au Québec
En tant que porte-parole en matière d’Emploi, Développement de la main-d’oeuvre et Travail, Mme Chabot est très heureuse du dépôt du projet de loi demandant l’application la loi 101 aux entreprises de compétence fédérale.
«Les données sont claires, le français comme langue de travail est en baisse, particulièrement dans la région de Montréal. Il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour envoyer un signal clair: la langue principale au Québec, au travail comme dans la vie quotidienne, c’est le français. On ne peut se permettre de laisser les choses aller», dit-elle. Les entreprises relevant du fédéral comprennent les banques, les télécommunications et les transports.
L’autre projet de loi déposé par le Bloc Québécois demande une connaissance suffisante du français pour obtenir la citoyenneté.
Transferts en santé et aînés
La députée ne comprend pas que Justin Trudeau s’obstine à ne pas bouger sur la question des transferts en santé. «L’Assemblée nationale a voté une motion unanime pour demander une hausse des transferts en santé, les partis d’opposition à la Chambre des Communes ont voté une motion et tous les premiers ministres des provinces réclament une hausse. Je me demande bien ce que ça prendrait de plus, alors que le réseau de la santé et ses travailleurs sont à bout de souffle, pour convaincre le premier ministre Trudeau de l’urgence et de l’importance de la situation», affirme-t-elle.
L’autre sujet sur lequel les libéraux ne bougent pas et qui irrite particulièrement la députée, c’est la question des prestations de vieillesse. «Nous demandons depuis des mois que les prestations soient augmentées de 110 $ par mois. C’est une demande que nous portons depuis longtemps et, avec la pandémie, nous croyons d’autant plus urgent de donner un coup de pouce à nos aînés», de dire Mme Chabot.
Défendre les intérêts du Québec à Ottawa
Pour Mme Chabot, les intérêts du Québec sont vigoureusement défendus par le Bloc Québécois à Ottawa. «Des sujets spécifiques au Québec, comme les questions de langue, de laïcité, la gestion de l’offre, sont amenés au parlement et discutés dans les comités. La voix du Québec se fait entendre avec force à Ottawa, grâce à la présence du Bloc Québécois. Je doute qu’il y aurait eu une semaine complète de débats sur le français sans la présence des 32 députés du Bloc à Ottawa. Je suis fière du travail accompli par notre équipe cet automne», de conclure la députée.
MOTS-CLÉS
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Louise Chabot
députée de Thérèse-De Blainville
Bloc Québécois