«Je travaille fort pour réussir. Je vais à des récupérations. Je fais des travaux supplémentaires. Je cherche de l’aide partout», soutient l’adolescente de 14 ans.
Comme tous les jeunes de son âge, depuis le début de l’année scolaire, en raison de la pandémie, celle-ci a dû partager son temps entre l’école et la maison. Pour elle, qui avait déjà un parcours scolaire jonché de défis, ce contexte particulier est loin d’avoir été idéal.
«Les élèves, on rushe, on travaille avec nos masques et on a de la difficulté, mais on persévère quand même, on pose des questions et on s’aide entre nous. Il faut travailler fort pour réussir, encore plus que normalement», témoigne-t-elle.
L’impact de la pandémie se manifeste également dans les activités parascolaires. Passionnée de danse, amatrice de salsa, bachata et de merengue entre autres, Laurie et des élèves de sa bulle-classe ont formé en début d’année une troupe de danse hip-hop. «On a dû arrêter avec la COVID. On faisait ça le midi, dans le gymnase. J’ai hâte de pouvoir reprendre ça. Ça faisait du bien au moral», dit-elle.
Une prof inspirante
Heureusement, il y a de ces étoiles qui ont le talent de faire jaillir le désir d’apprendre et d’inciter les élèves à s’accrocher. Pour Laurie, celle qui l’inspire et qui l’encourage à continuer, c’est sa professeure de français, Fanny Leblanc. «Elle ajoute beaucoup d’action dans ses cours. Elle nous donne de petits travaux et tout est super clair, super constructif. C’est une prof qui est vraiment à l’écoute. Je parle de tout et de rien avec elle. Elle me comprend», souligne-t-elle.
L’adolescente dit également pouvoir compter sur le soutien de son entourage, de ses amis, ce qui la motive au quotidien. Elle trouve, de plus, une grande satisfaction dans ses projets de photographie, elle qui agit à titre de modèle pour la photographe Élizabeth Huppé.
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