logo journal nord-info
icon journal
Le CAVAC s’installe dans les locaux de la RIPTB

Francis Lanouette, directeur de la RIPTB, et Danielle Giroux, directrice du CAVAC des Laurentides, au moment de la signature du protocole d’entente entre les deux organisations.

Le CAVAC s’installe dans les locaux de la RIPTB

Publié le 03/05/2016

En vertu d’une nouvelle entente intervenue en mars dernier entre la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) et le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) des Laurentides, une agente d’intervention du CAVAC est dorénavant présente trois jours par semaine dans les locaux du service de police. Le rôle de cette intervenante est notamment d’assurer un suivi auprès des citoyens qui sont victimes d’actes criminels.

Depuis 1998 que les policiers de la MRC Thérèse-De Blainville et le CAVAC collaborent ensemble sur une base régulière, mais le fait de pouvoir maintenant compter sur la présence d’une intervenante à même les locaux de la RIPTB est une première.

«Pour une victime, c’est rassurant de savoir qu’une professionnelle peut très rapidement la supporter et répondre à ses interrogations face à ce qu’elle vient de subir», a mentionné Danielle Giroux, directrice générale du CAVAC Laurentides avant d’ajouter que la présence d’une agente d’intervention au poste de police permet également de partager une expertise complémentaire et de bonifier le service existant.

«En travaillant ensemble dans un même milieu, a insisté Mme Giroux, nous espérons qu’un plus grand nombre de personnes affectées par un acte criminel puissent recevoir le plus rapidement possible les services auxquels elles ont droit.»

Un avantage pour les policiers

Francis Lanouette, directeur de la RIPTB, est heureux d’accueillir dans ses locaux cette nouvelle ressource. Il considère d’ailleurs son arrivée comme «un plus pour son organisation»

«En ayant quelqu’un à l’interne, a-t-il indiqué, nos patrouilleurs sont en contact direct avec l’intervenante qui s’assure que systématiquement nos policiers et policières informent les victimes d’actes criminels qu’au sein même de l’organisation, une intervenante est à leur disposition.»

Généralement, les victimes de crimes contre la personne et les victimes d’une introduction par effraction sont les premières à être mises en contact avec l’intervenante du CAVAC, mais, comme l’a précisé Francis Lanouette, toutes personnes vulnérables seront aussi dirigées vers cette nouvelle ressource.

«On pourrait, à la base, avoir un dossier que nous ne réfèrerions pas habituellement, de dire M. Lanouette, mais, si par exemple une personne âgée est victime d’une fraude, a-t-il poursuivi, on pourrait alors la référer au CAVAC étant donné son état de vulnérabilité. À la RIPTB, les personnes vulnérables sont au cœur de nos préoccupations!»

Plusieurs services offerts

En 2015-2016, près de 6000 personnes sont entrées en contact avec le CAVAC des Laurentides. Parmi les services dont elles ont pu bénéficier, notons les interventions de première ligne au niveau du stress post-traumatique, la transmission d’information quant à leurs droits et recours, de l’assistance technique pour remplir les documents et de l’accompagnement tout le long du processus judiciaire qui peut parfois s’étendre sur quelques années.

«Mais avant tout, nos intervenantes prendront le temps d’analyser ce que la personne a subi et comment elle le vit.», de conclure la directrice du CAVAC des Laurentides.

Soulignons que le CAVAC soulignera bientôt ses 25 ans d’existence dans les Laurentides. Il est financé par le Fonds d’aide aux victimes d’actes criminels et doit rendre compte de sa gestion au ministre de la Justice du Québec. Pour en apprendre davantage, il suffit de visiter le [cavac.qc.ca].