Une nouvelle fois, il s’est arrêté à Saint-Eustache et à Sainte-Thérèse, le mercredi 23 avril. D’abord, c’est chez Nova Bus, là même où le chef du Parti libéral du Canada, Mark Carney, s’était pointé la semaine précédente pour y faire une annonce en matière de foramtion aux travailleurs, que M. Blanchet a fait halte en milieu d’après-midi, en compagnie des candidats et députés sortants Luc Desilets (Rivière-des-Mille-Îles) et Jean-Denis Garon (Mirabel), pour une mêlée de presse. Immédiatement après, il a eu droit, toujours en compagnie de MM. Desilets et Garon, à une visite de l’entreprise eustachoise qui se spécialise dans la fabrication d’autobus urbains électriques avec Christos Kritsidimas, vice-président affaires publiques, juridiques et communications externes.
Puis, il a filé vers la gare de Sainte-Thérèse où, accompagné cette fois de la députée sortante Louise Chabot et de la candidate Marie-Noëlle Closson Duquette qui tente de lui succéder dans Thérèse-De Blainville, il a pris un bain de foule alors que les usagers du train de banlieue en sortaient.
Le plus de sièges possible
Lors de sa mêlée de presse à Saint-Eustache, le chef bloquiste a dit espérer que les électeurs québécois lui donnent un nombre de sièges le plus élevé qui soit, alors qu’il y a beaucoup, dans cette présente campagne électorale, de volatilité dans les intentions de vote des électeurs.
« Ça ne m’appartient pas, mais je pense qu’on le mérite. Le Canada va faire son choix, pas tellement sur qui sera premier ministre. Ça, ça a l’air pas mal décidé, ce sera M. Carney. Est-ce que ce sera majoritaire, est-ce que ce sera minoritaire ? Tout cela va définir la portée de notre action politique. Mais, il y a deux manières d’avoir beaucoup de portée, soit un grand nombre de sièges, soit la balance du pouvoir ou, dans le meilleur des cas, les deux. Mais, j’ai l’humilité de dire que ça ne m’appartient pas. Ça appartient aux électeurs du Québec en partie, ça appartient aux électeurs du Canada en partie. Nous, on va finir notre campagne en allant dans un maximum d’endroits pour que les gens aient le goût de voter Bloc Québécois », a mentionné M. Blanchet.
Sur le terrain
De son côté, Jean-Denis Garon a indiqué qu’il menait sa campagne sans vraiment se préoccuper de ce que font ses adversaires. « Nous, on fait une campagne positive. On travaille tous les jours, on travaille sans cesse. Les autres partis font la leur. On les laisse faire et on leur souhaite bonne chance », de relever celui qui tente d’obtenir un deuxième mandat consécutif dans la circonscription fédérale de Mirabel après avoir d’abord annoncé qu’il ne se représenterait pas.
Pour sa part, Luc Desilets s’est montré enthousiaste, lorsque questionné à ce sujet, quant au déroulement de sa campagne dans Rivière-des-Milles-Îles. « Sur le terrain, ça roule à merveille. La réception est aussi bonne qu’en 2019 et 2021. Je suis satisfait jusqu’à maintenant », d’affirmer l’ancien directeur d’école qui, lui, vise un troisième mandat consécutif et une troisième victoire de suite sur son adversaire libérale.
Cette visite du chef du Bloc Québécois dans les Basses-Laurentides suivait de quelques jours seulement celle qu’il avait effectuée à Saint-Joseph-du-Lac, une municipalité faisant partie de la circonscription de Mirabel. M. Blanchet avait alors reçu, le jour même de Pâques, l’appui de son ami chanteur et viticulteur Mario Pelchat.
MOTS-CLÉS
Yves-François Blanchet
Louise Chabot
Rivière-des-Mille-Îles (circonscription fédérale)
Jean-Denis Garon
élections fédérales 2025
Marie-Noëlle Closson Duquette
Bloc Québécois
Luc Desilets
Mirabel (circonscription fédérale)
Thérèse-De Blainville (circonscription fédérale)