Pour avoir expérimenté la chose après un tour du monde qui avait pris toute une année, en 2005, Lysiane Laberge sait ce qui l’attend et, à plus forte raison, ce que Sandrine encaissera lorsque la famille réintégrera le domicile familial, le 1 août prochain.
L’abondance qui nous entoure
Il y a toujours un deuil à faire, certes, mais Lysiane Laberge parle aussi du choc culturel du retour, particulièrement quand on a côtoyé des populations qui vivent dans une pauvreté extrême, tout au mieux dans des conditions de grande frugalité. «Chaque fois qu’on revient, on est frappé, choqué par l’abondance qui nous entoure» , explique-t-elle. Par tous ces objets archi-disponibles dans les magasins. Même l’eau qui coule du robinet est un luxe qu’on ne voit plus. Et toute la nourriture qui se jette!
«C’est dur, au retour, d’assister à tout ça» , souligne la voyageuse qui parle aussi du décalage entre la dure réalité vécue par certaines populations du globe et la relative banalité de notre existence occidentale. «Il faut se réadapter» , de dire Lysiane Laberge, qui parle alors de défis psychologiques importants, mais tout de même intéressants.
Des valeurs à transmettre
«Les voyagent amènent une ouverture sur le monde. Ils nous permettent de développer notre conscience et d’apprécier le fait que nous vivons dans une société hyper-choyée. On finit par ne plus s’en rendre compte, mais le simple fait de manger trois fois par jour, et pas seulement du riz, demeure un grand privilège. Je répète chaque jour à ma fille qu’elle a de la chance de vivre à Rosemère, dans une ville paisible où tout le monde est gentil.»
Pour Lysiane Laberge, il s’agit d’un exemple parmi les valeurs qu’elle souhaite transmettre à Sandrine, et pourquoi pas à travers l’expérience des voyages?
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