Les membres actionnaires du Club de golf de Rosemère, récemment vendu à des fins de développement, se porteront acquéreur du Club de golf du Fontainebleau qui héritera donc de l’appellation «Club de golf de Rosemère» .
Dans une lettre envoyée par ClubLink à ses membres et employés, John Finlayson, directeur en chef des opérations chez ClubLink, y explique que le conseil d’administration du club de golf de Rosemère était à la recherche d’options de relocalisation et qu’il aurait donc arrêté son choix sur le Fontainebleau en raison de sa proximité, entre autres.
«Étant donné le peu de distance qui sépare Rosemère du Fontainebleau, la qualité de la propriété et son solide effectif de membres, notre club s’avère un choix logique à considérer» , écrit M. Finlayson avant d’ajouter avoir accepté une lettre d’intention d’achat du Fontainebleau.
«Ils [<a href="http://les nouveaux administrateurs" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">http://les nouveaux administrateurs</a>] comptent conserver la vocation de club à membres et continuer d’offrir tous les privilèges aux membres ClubLink» , insiste le directeur en chef des opérations chez ClubLink avant d’ajouter que ClubLink continuera d’exploiter le club dans le cadre d’une «entente de gestion à long terme» . 
«Les conditions de la vente permettent à tous les membres pleins privilèges du Fontainebleau de devenir actionnaires de classe B du nouveau Club de golf Rosemère, sur le site du Fontainebleau à Blainville. Cela signifie qu’à l’avenir, vous aurez droit de regard et de vote sur toutes les décisions importantes relatives au club» , poursuit M. Finlayson, confirmant au passage que la date de clôture de la transaction est prévue pour la mi-décembre 2018.
«Vous aurez sûrement bien des questions au sujet de votre abonnement et de la poursuite des activités du club, d’indiquer John Finlayson, en s’adressant aux golfeurs membres du Fontainebleau. Sachez que Frédéric St-Germain demeure votre directeur des opérations au nouveau Club de golf Rosemère, relevant du directeur exécutif régional de ClubLink, Dany Lacombe. Soyez aussi assuré que votre expérience de membre restera la même et que les frais ne changeront pas, sauf dans certains cas où ils seront réduits. Dans ce contexte, nous avons remis à plus tard la facturation des cotisations annuelles de 2019 pour les membres du Fontainebleau.» 
Russell Miller, professionnel au Club de golf de Rosemère depuis 12 ans, annonçait par ailleurs qu’il devenait directeur du Club de golf Le Mirage.
<h3>Changement de nom</h3>
En vertu de cette nouvelle entente, le président du conseil d’administration du Club de golf de Rosemère, Marc Belliveau, a confirmé que le club de golf de Blainville porterait dorénavant le nom de «Club de golf de Rosemère» , et ce, dès cet hiver.
«Ce sera la continuité du Club de golf de Rosemère. C’est la même corporation qui en sera maintenant propriétaire, donc, l’emplacement portera le nom du Club de golf de Rosemère» , a-t-il mentionné, citant en exemple le Royal Montreal, qui a débuté ses opérations en 1873 (le plus vieux en Amérique) et qui a, depuis son origine, déménagé deux fois avant d’arriver où il se situe maintenant (Île Bizard). 
«Le Club de golf de Rosemère adopte un nouvel emplacement pour assurer sa pérennité. Nous y célèbrerons notre 100e anniversaire en 2022» , a conclu M. Belliveau.

Policière pendant 29 ans au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), la Blainvilloise Martine Laurier ne l’a pas eu facile, songeant même à deux reprises à mettre fin à ses jours. Aujourd’hui retraitée, elle souhaite sensibiliser les gens, en uniforme ou non, au fait qu’ils ont eux aussi le droit d’avoir des faiblesses. 
C’est par le biais de conférences, d’ateliers et de formations en prévention du suicide que Martine Laurier témoigne des problèmes de santé mentale dont elle a été victime au cours de sa carrière, elle qui a été diagnostiquée d’un trouble d’anxiété généralisée (TAG) dans la trentaine. 
Admise au SPVM en janvier 1988, à l’âge de 25 ans, à une époque où la place des femmes au sein des services de police n’était pas encore naturelle, elle en a bavé dès le début, étant notamment impliquée dans un accident de voiture… la première fois que son partenaire l’a laissée prendre le volant. 
«J’ai été la première femme à être embauchée sur la relève. Évidemment, les gars sur l’équipe me voyaient un peu plus comme leur conjointe à protéger. J’ai donc eu d’importants défis à relever puisque, en tant que femme, je n’avais pas encore ma place dans la police» , raconte Mme Laurier, loin de se douter, à ce moment, qu’elle en viendrait à attenter à ses jours, quelques années plus tard. 
<h3>Son arme à feu sur la table du salon</h3>
Après avoir accouché de ses deux enfants, dans un court laps de temps, à la fin de la vingtaine, Martine Laurier était pointée du doigt par certains collègues qui lui demandaient si elle était rentrée dans la police pour avoir des enfants ou pour arrêter des voleurs. 
«C’était très péjoratif, mesquin à la limite. Et à cette époque, je ne leur répondais pas.» 
En plus des problèmes qu’elle vit au travail, ça ne va guère mieux à la maison où sa relation avec son mari se dégrade peu à peu jusqu’à la mener à un premier burn-out en septembre 1994. Elle avait 31 ans. S’en suit un divorce et tout ce qui vient avec, telle «la rumba des pensions alimentaires» comme elle le décrit. 
«Ce fut une période difficile. Ma charrette était pas mal pleine! La seule place où je me réalisais, c’était à ma job. Sauf qu’un jour, en donnant une formation à des policiers, j’ai passé une remarque raciste qu’un policier n’a pas appréciée. Il a fait une plainte à mon supérieur. Je me suis effondrée. Les fils dans ma tête se sont touchés!» 
Le soir même, c’était en mars 1999, elle a couché ses enfants et était prête à passer à l’acte. 
«J’ai mis mon arme à feu sur la table basse du salon. Mes enfants ne le savaient pas, mais dans ma tête c’était la dernière fois que je les embrassais avant de les coucher.» 
Martine n’a pas commis l’irréparable cette soirée-là, mais ce n’était que partie remise. Quelques années plus tard, le commandant de son poste lui a retiré son arme, mis au fait par son ex-mari qu’elle songeait à l’utiliser contre elle. Partie en ambulance du poste de police, sa réputation était faite. 
«Lorsque j’ai été prête à revenir au travail, plus personne ne voulait travailler avec moi. Les autres policiers me voyaient et disaient que j’étais la crisse de folle qui a essayé de se suicider. J’ai fait 13 postes de police en deux ans!» 
Heureusement, la poussière est retombée avec le temps. La policière a terminé sa carrière dans la joie en offrant des formations et des conférences à des policiers de partout au Québec avec qui elle a partagé son parcours chaotique. 
Uniquement l’an dernier, une dizaine de policiers se sont suicidés au Québec. 
Partenaire du Centre de prévention du suicide Le Faubourg, elle continue aujourd’hui d’offrir ces conférences à qui veut bien l’entendre. Le 18 novembre, de 14 h à 16 h, elle sera à l’hôtel Days Inn de Blainville pour y présenter «Parce que le suicide n’a pas de visage» . Pour réserver sa place au coût de 20 $, il suffit d’appeler au 514 349-8644 ou de visiter la page Facebook «Vigilance ML» .

Elle témoigne de sa détresse psychologique 

Lorsque du 4 au 18 avril prochain, Sylvie Bérubé, de Deux-Montagnes, s’envolera pour le Maroc avec un groupe composé de 22 femmes, elle en sera déjà à un quatrième voyage dans ce pays, afin d’amasser des fonds pour la Fondation Hôpital Saint-Eustache. 
«C’est ouvert à toutes les femmes qui désirent vivre une aventure exceptionnelle, entre femmes, dans un site enchanteur» , indique Mme Bérubé, une agente de voyage de profession qui connaît le Maroc comme personne, elle qui l’a visité une bonne dizaine de fois. 
Ce qu’elle offre aux dames qui l’accompagneront en avril prochain, c’est un périple «de luxe» , à coût abordable, dont elles se souviendront longtemps. 
«Nous sommes conduites dans des Jeep de luxe et passons deux nuits sous des tentes de luxe dans deux déserts différents» . 
Si elle a choisi d’épouser la cause de la Fondation Hôpital Saint-Eustache, à qui elle prévoit verser 15 000 $ lors du prochain Télédon, c’est que c’en est une qui lui tient particulièrement à cœur. 
«J’ai moi-même eu le cancer du sein en 2015. J’ai été traitée à l’Hôpital de Saint-Eustache, et heureusement, j’ai été soignée à temps. Face à cette aventure que j’ai dû traverser, je comprends la nécessité de donner à la Fondation Hôpital Saint-Eustache. Je suis contente que la région ait son centre de cancérologie et c’est grâce à la Fondation que nous l’avons» , a-t-elle mentionné. 
<h3>S’imprégner de la culture marocaine</h3>
L’itinéraire qu’a imaginé Sylvie Bérubé, en sol marocain, est à faire rêver. Après avoir atterri à Casablanca, le groupe se dirigera vers Rabat, capitale administrative, où il visitera notamment une mosquée et la Nécropole du Chellah. 
Les villes de Fès, Merzouga, Zagora, Ouarzazate et bien sûr Marrakech sont également au nombre des endroits que visiteront les femmes qui participeront à ce voyage. 
«C’est vraiment un voyage de filles où l’on va puiser à l’intérieur de soi-même, où l’on va au-delà de ses limites. C’est très différent d’un voyage normal. Il y a des bouts où certaines pleurent, d’autres où elles rient. C’est vraiment un retour sur soi-même!» 
Le prix du billet a été fixé à 3 490 $ et inclut les vols, l’hébergement, le transport, les visites et tous les repas. 
«Je remets à la Fondation, 200 $ sur chacun des billets vendus tandis que chaque dame qui m’accompagne doit amasser au moins 100 $ en dons avant le départ.» 
Pour obtenir de l’information, il suffit de visiter la page Facebook «Défi Espoir aux couleurs du Maroc 2018» . Pour réserver sa place, il faut appeler Sylvie Bérubé, au 514 506-7239.

Le Club de golf Fontainebleau vendu

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