Fondé par le Club Optimiste de Laval le 23 mars 1965, le Club Optimiste de Sainte-Thérèse fait d’abord place aux jeunes en organisant pour eux ligues de quilles, de hockey et de basketball. Naissent ensuite plusieurs fleurons du club tels l’art oratoire, club de patinage, escadron des cadets de l’air, clubs de natation, de philatélie, de gymnastique, de même que le Corsaire-Chaparal, club d’athlétisme par excellence de la région.
«La maison des jeunes, parrainée en 1984 par une aide substantielle de 10 000 $ et par la suite d’une autre contribution de 10 000$ pour la rénovation de la fenestration et du système de chauffage, sans oublier une contribution annuelle récurrente jusqu’à ce jour», a aussi précisé Paul Coffin, l’un des membres fondateurs, lors de son discours qui a dépeigné avec justesse les nombreuses réalisations du Club Optimiste de Sainte-Thérèse de 1967 à 1980.
Albert Cuillerier a quant à lui résumé les décennies 80 et 90 du club en parlant notamment de l’ouverture, en 1984, du centre d’immatriculation de la Société d’assurances automobiles du Québec (SAAQ), aujourd’hui situé au 100 boulevard Ducharme et dont le club était devenu mandataire.
«Grâce à cette nouvelle source de financement, plus de 2,5 M $ additionnels sont versés aux organismes du milieu en l’espace de 30 ans», a insisté M. Cuillerier.
Il a aussi souligné les association sportives et organismes qui ont bénéficié de la générosité du Club Optimiste de Sainte-Thérèse, au fil des ans, dont le camp Quatre saisons, le club d’échec Le Stratège, la bibliothèque de Sainte-Thérèse et les scouts et guides, pour ne nommer que ceux-là.
La soirée nous a également appris qu’à plus de neuf reprises le club a mérité le titre de «Club honneur» et à quatre reprises celui de «Club distingué» soit la plus haute distinction qu’il est possible d’obtenir.
«Le 21e siècle s’annonce avec autant de projets !», a conclu la présidente actuelle, Nathalie Boulet, citant entre autres la journée hot-dog des 30 et 31 mai au Métro Plus de la Famille Thibault, rue René-A. Robert, la soirée de gala qui se tiendra le 5 juin au club de golf des Quatre Domaines, de même que la participation du club à la Journée de la Famille de Sainte-Thérèse prévue pour le 20 juin.

Le Club Optimiste de Sainte-Thérèse célèbre son 50e anniversaire

La mission de l&#8217;organisme vise à défendre et promouvoir les droits des personnes analphabètes, rassembler des personnes vivant des réalités similaires, développer l&#8217;autonomie et l&#8217;estime de soi de ces personnes dont la volonté est de reprendre le pouvoir sur leur vie, de favoriser leur participation à la vie de l&#8217;organisme et de sensibiliser l&#8217;ensemble de la population aux conséquences sociales et économiques de l&#8217;analphabétisme.
Au nombre des ateliers proposés par l&#8217;organisme, se trouve celui du théâtre. «Nous présentons deux spectacles par année, à Noël et au début de l&#8217;été», indique Mme Gaudreau. L&#8217;exercice permet aux participants de vivre toutes les étapes d’une création collective: de l&#8217;écriture au jeu, en passant par la créativité, l&#8217;expression, la mise en scène, les décors, l&#8217;éclairage, la promotion et la représentation devant public.
Une histoire sans fin
Jeudi dernier, devant une cinquantaine d&#8217;invités, la troupe a présenté sa pièce Les coupures font vivre l&#8217;enfer à nos familles québécoises, dont le personnage central, Éddé, joué par Raymond Bergeron, subit les conséquences de l&#8217;austérité (perte d&#8217;emploi et éventuellement, perte de sa voiture et de sa maison, faute de pouvoir les payer). Également en vedette, Alain Carrier, Diane Sagala, Luce Lafrenière, Stéphane cleary, Céline Guindon et Manon Corbeil. Parmi le public, se trouvaient des gens d&#8217;autre groupes d&#8217;alphabétisation, notamment le groupe Alpha de Saint-Jérôme et Déclic de Berthierville.
De plus en plus populaire, l&#8217;atelier-théâtre amène en outre les participants à sortir de l&#8217;isolement, ne serait-ce qu&#8217;en favorisant l&#8217;expression et l&#8217;estime de soi, le travail en équipe et l&#8217;utilisation de l&#8217;art théâtral comme moyen de changement social.
Or l&#8217;histoire présentée par la troupe n&#8217;avait pas de fin. On ne saura donc jamais si Éddé a réussi à se sortir de sa situation précaire et à subvenir aux besoins de sa famille. «C&#8217;est notre choix, parce que c&#8217;est ça la réalité de plusieurs familles au Québec. Nous voulions vous démontrer ce que vivent les personnes touchées par les coupures», ont alors lancé les membres de la troupe.
La Maison des mots compte parmi les 80 organismes du genre au Québec.

Théâtre dans la rue: promouvoir les droits des personnes analphabètes

Sur l’heure du midi, l’équipe de l’organisme et sa présidente, Chantal Moutou, ont donné le coup d’envoi de cette journée thématique en procédant à la mise en terre d’un arbre, devant ses nouveaux locaux. «Un geste bien symbolique d’enracinement de la Maison de la famille de Mirabel dans sa communauté», a souligné la directrice de l’organisme, Annick Lorrain.
Profitant de la belle température, l’équipe avait également installé des kiosques d’informations à l’extérieur, faisait visiter les lieux, en plus de proposer du bricolage et de remettre des prix de présence totalisant 500 $.
Logée jusqu&#8217;alors dans l’ancien presbytère de la paroisse Saint-Augustin, la Maison de la famille de Mirabel a trouvé pignon dans le bâtiment situé à l’arrière du Manoir de Belle-Rivière, là où l’ancienne députée péquiste Denise Beaudoin avait installé son bureau de circonscription.
En raison du caractère ancestral du bâtiment, des rénovations étaient nécessaires et c’est le Mirabellois Steve Charbonneau qui s’y est appliqué, et ce, sans présenter de facture, tenait à souligner la directrice de l’organisme, lors de la visite des lieux.
C’est qu’il fallait une cuisine fonctionnelle, ainsi qu’un espace aménagé et bien adapté aux besoins de la Mirabelline, la halte-garderie située au deuxième étage.
Deux jours par semaine, une éducatrice y accueille, en effet, des enfants entre 9 h et 15 h 30, question de laisser un peu de répit aux parents en permanence à la maison ou occupant un emploi à temps partiel. Cette halte-garderie accepte tout enfant âgé d’un an et plus, au coût de 7 $ par jour et il n’y a aucune liste d’attente, mais l’enfant doit apporter son repas.
La Maison de la famille de Mirabel organise également des activités et des conférences à l’intention des parents afin de les outiller, à des fins préventives.
Si certains peuvent prendre part aux cours prénataux, d’autres parents y croisent des conférenciers pouvant les aiguiller dans l’éducation de leur enfant avec de judicieux trucs et conseils notamment sur la concentration, les pièges à éviter, les devoirs et leçons.
Parmi les activités populaires à la Maison de la famille de Mirabel, on retrouve des ateliers de couponing, de préparation de purée pour bébés, des groupes de cuisine collective et autres.
Le 8106C, rue de Belle-Rivière, c’est aussi un point de chute pour les paniers de légumes Bonne boîte bonne bouffe et l’une des adresses où se tient régulièrement l’activité Troc-tes-trucs, un service d’échange de marchandise entre citoyens.
«C’est un milieu de vie pour sensibiliser les familles et les informer. Lors des activités, les parents peuvent se faire des contacts, élargir leur réseau de connaissances et ainsi briser leur isolement. Si une famille vit de grosses difficultés financières, on a un gros réseau pour les aider à sortir de leur précarité», explique Mme Lorrain, visiblement convaincue que les familles ont tout à gagner à fréquenter son organisme.
Renseignements: 450 258-2121 ou [www.mfdemirabel.com].