Un joli prétexte pour célébrer en grand et souligner les étapes marquantes de l’évolution de l’ancien séminaire devenu cégep en 1967.
Publicisée sous le terme « bal », la soirée s’est plutôt donné des airs de fêtes. Mais quelle fête ! Durant deux heures, les invités, parmi lesquels avait pris siège d’anciens étudiants, notamment le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron, ainsi que d’actuels cégépiens ou récents diplômés de l’institution.
Certains y sont venus habillés de leurs plus beaux atouts, d’autres avaient revêtu un vêtement d’époque, tandis que certaines étudiantes ont saisi l’occasion de ressortir leur magnifique robe de bal de finissante.
Il faut dire que tout au long de la soirée, l’équipe organisatrice de l’événement, habilement orchestrée par Ghyslain Filion, qui en assurait la direction artistique et la mise en scène, en a mis plein la vue aux invités avec des numéros de danse de toute époque, sous l’animation sympathique et captivante d’Émile Auger.
Le bal s’est donc ouvert par les rappels bien inspirés de l’animateur Auger puis du directeur général de l’établissement, Philippe Nasr, derrière lequel s’étaient affichés des slogans évocateurs tels que « On croyait nous enfermer, on nous a donné les clés du monde (Claude-Henri Grignon) ».

L’histoire du CLG a été présentée sous forme de courts textes de rappels et de numéros de danse, significative de leurs époques.
Un dénommé Ducharme
« Ça prenait un rêveur pour rêver plus grand que son époque », dit-on aujourd’hui du père Charles-Joseph Ducharme.
Si le nom de Charles-Joseph Ducharme a résonné à plusieurs reprises, c’est que l’homme d’Église est le fondateur du Petit séminaire de Sainte-Thérèse, qui en porte encore aujourd’hui les traces toponymiques sur son territoire. D’ailleurs, les images et photos d’archives glissées en arrière-scène ont donné un bel aperçu des 200 ans d’existence du Collège Lionel-Groulx.
« Depuis 200 ans, chaque élève, depuis 1825, est entré ici avec son propre bagage, mais surtout avec un avenir à inventer », a commenté l’animateur, citant au passage la pensée qui motivait jadis le fondateur de l’ancien séminaire, Charles-Joseph Ducharme : « Il est essentiel de former une élite intellectuelle qui portera haut les valeurs et la langue de notre peuple ».
« Et cette ambition-là, ce souffle-là, il résonne encore aujourd’hui dans nos murs. L’éducation est un droit, mais aussi une promesse qu’on se fait ensemble », a indiqué Émile Auger, avant de céder la parole au directeur général du CLG.

S’adonnant à un retour historique à son tour, M. Nasr a rappelé l’importance du Rapport Parent, écrit en pleine Révolution Tranquille, qui visait la démocratisation et l’accessibilité à l’enseignement supérieur pour tous, ne manquant pas de souligner la contribution de l’un de ses illustres membres, Guy Rocher, décédé récemment à l’âge de 101 ans, et qu’il reconnaît comme le père des cégeps ».
Chants et danses d’époque
Du début à la fin de soirée, l’événement spectacle s’est déroulé avec une interactivité bien préparée. Un retour dans l’histoire souligné des étapes les plus importantes, de 1825 à 2025, agrémenté de chansons et de numéros de danse auquel on conviait les invités ensuite à rejoindre les danseurs sur la petite piste de danse. D’abord la valse, puis le charleston, le rock and roll, le yéyé, la danse en ligne et enfin, les pas plus contemporains représentatifs des générations du 21e siècle.

Costumés ou vêtus plus sobrement, les invités se sont laissés aller à quelques pas de danse.
Soulignons les prestations vocales de Simon Dufresne, Guillaume Dubois, Cassandra Montreuil, Charlotte Pomes, des danseurs, Cimon Parent Boulanger, Frédérick Arseneault, Jessica Gaudet, Daphné De Francesco, et des musiciens Hélène Charest, Gabrielle Marois, Maya Bonhomme, Mathis Lafleur et Ariane Monette, sans oublier l’implication de toute l’équipe technique derrière.
Le déroulement de cette soirée-spectacle n’aurait pas fonctionné sans la participation du public, a d’ailleurs commenté son concepteur, Ghyslain Filion, en remerciant l’assistance en fin de soirée, laquelle s’est achevée sur les notes de la célèbre chanson signée par Jean-Pierre Ferland : « Une chance qu’on s’a ».
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