Épaulés par les conseillers Nicole Ruel (présidente) et Jean-François Pinard (vice-président), Sarah Vinet-Quesnel, Gabriela Turmel, Naoual Khlifi, Nada Khedidem et Emmanuel Cormier sont les jeunes qui ont été retenus parmi la trentaine de candidatures reçues. Des jeunes «différents, passionnés, avec des champs d’intérêts variés», voilà ce qui a séduit les membres du jury.
Nouvellement citoyenne de Blainville, Nadoual, 26 ans, a été attirée par ce que la ville offre aux jeunes professionnelles de sa trempe, mais aussi aux familles. «J’avais envie de partager avec les jeunes de ma ville, mon envie de la faire grandir», dit-elle pour expliquer sa candidature.
Nada travaille pour la Ville depuis quelques années déjà, comme animatrice notamment. Âgée de 19 ans, elle souhaitait contribuer davantage à son développement. Membre du conseil jeunesse, alors qu’elle était au primaire, elle a voulu répéter cette expérience «enrichissante».
Quand elle a pris connaissance des appels de candidature pour joindre la Commission jeunesse, Sarah, 21 ans, s’est immédiatement sentie interpellée. Elle dit apprécier le fait que ce sont les jeunes assis autour de la table qui décident et débattent des sujets qu’ils souhaitent aborder. «À nous cinq, nous avons plein de passions et une foule d’enjeux que nous souhaitons soutenir. À travers la commission, nous avons la possibilité de le faire».
Gabriela, 27 ans, et Emmanuel, 18 ans, ont toujours été impliqués dans leur milieu et voulaient poursuivre sur cet élan. Améliorer la qualité de vie des gens autour d’eux, les jeunes particulièrement, leur tenait à cœur.
Des projets concrets
C’est ainsi qu’au cours des deux prochaines années, ces jeunes devront plancher sur des projets qu’ils auront identifiés, ensemble, et qu’ils réaliseront simultanément.
L’une des premières actions de la Commission jeunesse sera de consulter les 16-35 ans. Un sondage leur sera expédié et certains seront invités à participer à des rencontres par le biais de la plateforme Zoom.
«Nous voulons d’abord nous faire connaître, mais aussi connaître les intérêts, les besoins, les préoccupations des jeunes Blainvillois pour ensuite les représenter adéquatement», a indiqué Sarah qui pilotera ce projet en compagnie de Gabriela.
Par ailleurs préoccupés par les enjeux de santé mentale auxquels sont confrontés les jeunes de leur communauté, les membres de la Commission les solliciteront afin qu’ils fassent partie de groupes de discussion dont l’objectif sera de soulever et d’aborder les défis inhérents à l’anxiété qu’ils vivent quotidiennement, par exemple. Une policière du Service de police de Blainville et une travailleuse sociale superviseront les discussions.
«Nous trouvions important de faire tomber les tabous et d’améliorer la qualité de vie des jeunes Blainvillois aux prises avec des problèmes de santé mentale. Ils ont des ressources à leur disposition, mais se retrouvent souvent sur des listes d’attente. Nous voulons changer cela!», a mentionné Emmanuel, conscient que la pandémie n’a fait qu’aggraver cette problématique.
«On voit souvent Blainville comme une ville dynamique, qui est davantage orientée vers les besoins de ses jeunes familles, de ses enfants et ses adolescents, a conclu Gabriela. Il semble exister un écart pour les 18-30 ans. Il est important pour notre commission de favoriser la participation à la démocratie pour les jeunes. Leur faire valoir que leur voix compte. C’est une bonne chose que nous soyons là pour énoncer ces préoccupations».
Le 23 septembre, les cinq membres-citoyens de la commission jeunesse ont participé à leur première réunion. Depuis, ils se sont rencontrés à plusieurs reprises. Le conseil municipal a procédé à leur nomination lors de sa séance ordinaire du 15 septembre dernier.
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Richard Perreault
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