En plus d’effectuer immédiatement tous les correctifs nécessaires et urgents, la CSQ et ses fédérations réclament que quatre mesures soient mises en place sans délai, soit la fermeture immédiate des locaux non ventilés ne comportant pas de fenêtres, le retrait des femmes enceintes des établissements, l’utilisation de purificateurs d’air comme solution d’appoint dans les locaux avec fenêtres, et la constitution, à court terme, d’un registre complet des équipements ainsi que d’un calendrier détaillé d’entretien et de tests pour chaque établissement, accessibles au grand public.
«Il va de soi que la sécurité des élèves et de tout le personnel de l’éducation doit absolument être assurée pour que les écoles demeurent ouvertes. Or, c’est ce que les enseignants souhaitent, au plus grand bénéfice des élèves et de la réussite. Mais ils sont formels: on doit donc être rigoureux et diligents pour que l’air que nous respirons dans le cadre de notre travail soit sain et que notre milieu soit sécuritaire», ont fait savoir Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ, et Heidi Yetman, représentantes syndicales qui représentent quelque 73 000 enseignantes et enseignants du réseau public.
Extrême vigilance
Au Centre de services scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles (CSSMI), questionné au sujet de la ventilation de ses classes, on a affirmé faire preuve d’une extrême vigilance quant à la qualité de l’air dans ses établissements.
D’ailleurs, le CSSMI indique avoir procédé à des mesures du niveau de CO2 dans tous ses bâtiments. Dans le cas où des locaux ne répondraient pas aux normes de 1000 ppm (tel que demandé par le ministre), des correctifs doivent être alors apportés selon un échéancier prescrit. Les résultats des tests doivent être transmis au ministère de l’Éducation au plus tard le 22 mars 2021.
Rappelons que le CSSMI a bénéficié d’une mesure d’aide financière supplémentaire pour la gestion des risques associés à la COVID-19. Cette somme a été consacrée à l’accélération du plan de nettoyage de conduits et de calibration des systèmes de ventilation. Un surplus de filtres a été acheté pour effectuer des remplacements plus fréquents.
«Je veux rassurer la population, a conclu Nathalie Joannette, directrice générale du CSSMI. Nos milieux scolaires sont sains et sécuritaires. La gestion de la qualité d’air est une préoccupation depuis plusieurs années au CSSMI. Les données compilées annuellement démontrent que les mécanismes de contrôle mis en place par notre équipe du Service des ressources matérielles sont
efficaces. Chez nous, un ingénieur est dédié à la gestion de la qualité de l’air et de l’énergie dans nos écoles et nos
centres de formation. »
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