Le député de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets, a pris l’initiative d’aller à la rencontre des aînés à la suite de la venue de la tournée L’équité pour tous les aînés, d’Andréanne Larouche, porte-parole du Bloc Québécois pour les Aînés et députée de Shefford. Il en a profité pour approfondir sa compréhension de leurs préoccupations et partager les intentions du Bloc Québécois en ce qui concerne la défense des personnes âgées.



« Ces échanges ont été très enrichissants, j’ai pu prendre le pouls des inquiétudes et des besoins des aînés. Cela m’a permis d’établir un dialogue fructueux et d’établir un espace d’échanges constructifs. J’ai également pu réitérer notre position de mettre en place des initiatives et des politiques qui permettront d’améliorer leur qualité de vie » déclare Luc Desilets.



Cette démarche auprès des résidences s’inscrit dans la volonté du député et du Bloc Québécois de promouvoir l’inclusion sociale et le bien-être des aînés tout en reconnaissant leur valeur inestimable pour notre société. Il s’agit d’ailleurs d’une des trois priorités à l’ordre du jour pour cette nouvelle session parlementaire.



« Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont rendu possibles ces rencontres et tous les aînés qui ont pris le temps de partager avec moi leurs préoccupations et leurs suggestions. Je considère essentiel d’aller à leur rencontre afin de mieux orienter nos prochaines démarches tant en circonscription que pour le Québec », mentionne le député.

Luc Desilets à la résidence L'Orée du Faubourg, à Boisbriand

Au retour de la rentrée scolaire, le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel L’Ancrage (CALACS L’Ancrage) s’est vu promettre une aide financière de 149&nbsp;632 $ par le Secrétariat à la condition féminine. Le financement s’amortira sur quatre ans et servira exclusivement à déployer le programme Empreinte : agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel.



Élaboré par le Regroupement québécois des CALACS et des professeures du département de sexologie de l’UQAM, ce programme s’adresse aux élèves de niveau secondaire (2e, 3e et 4e secondaire), à leurs parents et au personnel enseignant. Son objectif général est de diminuer la tolérance sociale envers les violences sexuelles dans les milieux scolaires et familiaux.



<h2>Un maigre budget pour un vaste territoire</h2>



L’équipe du CALACS L’Ancrage se dit reconnaissante de l’aide financière qu’elle reçoit, chaque dollar étant important pour qu’elle puisse continuer d’aider et de lutter contre les agressions à caractère sexuel.



Toutefois, le montant annoncé pour les années 2023 à 2027 est malheureusement trop faible, considérant l’ampleur du territoire à couvrir, fait valoir l’organisme. Pour cette année, spécifiquement, ce sont 29 962 $ qui lui ont été consentis.



Or, le CALACS L’Ancrage dessert les six MRC au sud de la ville de Sainte-Agathe-des-Monts, soit : la MRC des Pays-d’en-Haut, la MRC de la Rivière-du-Nord, la MRC de Mirabel, la MRC de Deux-Montagnes, la MRC de Thérèse-De Blainville et la MRC d’Argenteuil. Sur l’ensemble de son secteur se retrouvent plus ou moins une trentaine d’écoles secondaires représentant environ 30 000 élèves.



La diminution des agressions à caractère sexuel implique un travail de prévention, d’éducation et de sensibilisation auprès de la population en général et, en particulier, des jeunes. La majorité des personnes agressées étaient mineures au moment de l’agression. Il est donc primordial d’offrir ce type d’activité dans les milieux scolaires et les organismes de la région. Cependant, comme le financement est limité, les huit intervenantes doivent refuser des écoles par manque de ressources humaines.



<h2>Des activités en trois volets</h2>



Le financement octroyé par le Secrétariat à la condition féminine sera utilisé exclusivement pour le rayonnement d’Empreinte : agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel. Ce programme s’inscrit dans les actions du volet prévention du CALACS L’Ancrage.



Cependant, il est important de noter que l’organisme offre également de l’aide directe aux femmes survivantes de violence à caractère sexuel, en plus de prendre part à des actions de luttes et de défense de droits au sein de sa communauté.



« Pour soutenir le CALACS L’Ancrage, il est essentiel de continuer à investir dans un financement récurrent qui touche l’ensemble des activités offertes. Les mentalités évoluent, les agressions à caractère sexuel sont moins taboues, continuons à nous mobiliser », souligne Patricia Walsh, coordonnatrice à l’intervention.

Patricia Walsh, coordonnatrice à l’intervention, et Cassandra Radeschi, intervenante et responsable du programme Empreinte : agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel.

En action pour prévenir les agressions à caractère sexuel chez les jeunes

Enfourcher leurs vélos pour se rendre à l’annonce d’une bonification des pistes cyclables : voilà qui en dit long sur la tangibilité d’un projet selon le maire de Rosemère et ses conseillers.



« L’activité physique, c’est salutaire pour la santé en général. Au quotidien, les effets se font ressentir sur le niveau d’énergie et la concentration », dit en préambule le maire Eric Westram, tout juste descendu de vélo.



Dans les dix prochaines années, des modifications importantes seront apportées au réseau de transport actif, dans une optique de bien-être mais surtout de réduction des émissions de GES. Le développement de pistes cyclables sur le boulevard Labelle, de l’autoroute 640 jusqu’à Laval, fait jusqu’ici l’objet principal du plané. Il se déploiera en au moins trois phases, la première, de l&#8217;ordre de 5,2 millions de dollars, étant prévue pour 2026. D’ici là, la Ville compte notamment faire un « relevé technique » du secteur visé.



Le chemin de la Grande-Côté se verra lui aussi doté d’une piste cyclable, sans que plus de détails ne soient donnés sur l’échelonnage. En parallèle, la connexion des pistes existantes au niveau de la traverse de l’autoroute 640 et du boulevard Roland-Durand devrait se réaliser sous peu, tout comme celle des pistes sur la montée Lesage, reliant Blainville à Rosemère.



« À terme, la population pourra se déplacer en mode actif et en toute sécurité sur l’ensemble de territoire rosemèrois, jusqu’aux villes voisines de Blainville, Lorraine, Sainte-Thérèse, Boisbriand et Laval », résume Eric Westram.



<h2>« Changement de paradigme »</h2>



Il ne s’agit plus seulement de pratiquer l’activité physique comme un loisir, soutient le maire. La Ville et les citoyens doivent désormais œuvrer de concert pour en faire un véritable élément de solution et d’adaptation aux changements climatiques.



« Il y a deux aspects à considérer, explique Eric Westram. Il y a le besoin actuel, mais également la création du besoin pour amener les gens à réaliser que le vélo, ce n’est pas juste pour s’amuser ou faire de l’exercice. On peut aller travailler en vélo. »



Rosemère espère que de plus que plus de travailleurs se mettront d’ailleurs à priser l’alternative du transport actif, décongestionnant par le fait même les routes. C’est, entre autres, ce qui était ressorti d’un processus de consultation publique mené entre 2018 et 2020.

Le député Luc Desilets va à la rencontre des aînés