Avant que la vente au groupe La Cité de Mirabel ne soit officialisée toutefois, quelques points restent à régler, ce qu’on appelle la «due diligence» dans le jargon immobilier, soit l’ensemble des vérifications que doit réaliser l’acquéreur avant que la transaction ne soit notariée. À titre d’exemples, on parle notamment de l’inspection des bâtiments, des données d’inventaire et des vérifications comptables.
«C’est vendu, a affirmé Serge Dion lorsque joint par téléphone. On a signé la semaine dernière. Les employés ont été mis au courant», a-t-il ajouté, précisant en outre, que les nouveaux propriétaires ne pourront changer la vocation du terrain, propriété de la Couronne fédérale.
«Ils n’ont autre choix que de continuer, a poursuivi M. Dion. Il reste encore 60 ans au bail emphytéotique que nous avons signé avec le parc du Domaine Vert.»
Un autre point qui rassurera certainement les golfeurs, comme l’a affirmé Serge Dion, est le fait que le personnel demeurera le même. Il a aussi confirmé que, malgré la vente, Gilles Debut, un autre des coactionnaires, continuerait de gérer les opérations.
«Il est attaché au club pour plusieurs années», a précisé M. Dion, insistant sur le fait qu’il n’est pas donné à tous d’administrer un club de golf.
Quant aux réelles intentions des promoteurs de la Cité de Mirabel, Daniel Proulx et Ray Junior Courtemanche, il a été impossible d’en apprendre davantage, M. Courtemanche se contentant de répondre, lorsque questionné à ce sujet, qu’une convocation officielle serait acheminée aux membres des médias lorsque la transaction serait officialisée chez le notaire.
Entre les branches, le journal a toutefois eu vent qu’un possible événement de «24 heures de golf» était entre autres dans les plans des nouveaux investisseurs et qu’il aurait lieu quelque part en septembre prochain.
Soulignons qu’outre Serge Dion, Robert Dion et Gilles Debut, un groupe d’investisseurs belges est également au nombre des actionnaires impliqués dans cette transaction dont le montant n’a pas été dévoilée.