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« Le gouvernement libéral est aux abonnés absents » – Louise Chabot

« Le gouvernement libéral est aux abonnés absents » – Louise Chabot

Publié le 20/12/2023

Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville, dresse un bilan de fin session parlementaire marqué par la défense des travailleurs, des personnes aînées, des entreprises locales ainsi que celle des médias et dénonce par la même occasion le manque de proactivité du gouvernement libéral lorsque vient le temps de s'attaquer aux vrais problèmes.

Toujours à l’offensive pour les travailleurs

La réforme de l’assurance-emploi est une demande de longue date des travailleurs et des groupes de chômeurs. Actuellement, 60% des travailleurs qui cotisent au régime ne peuvent avoir accès à l’assurance-emploi, car les critères d’admissibilité sont désuets.

« Le filet social que représente l’assurance-emploi est troué. Les travailleurs attendent cette réforme promise à maintes reprises par le Parti Libéral depuis 2015 et c’est inacceptable qu’encore aujourd’hui, rien n’ait été fait pour corriger cette iniquité. C’est la preuve que le gouvernement renie sa parole. L’inaction libérale est dommageable pour les travailleuses et les travailleurs », de déclarer Louise Chabot.

L’absence d’une loi anti-briseurs de grève au fédéral représente un autre problème pour les travailleurs. Rappelons qu’une telle loi existe au Québec depuis 1977 et ce n’est que cet automne que les libéraux ont décidé d’agir.

« Dans les dernières années, le Bloc Québécois a déposé pas moins de 11 projets de loi sur le sujet, dont le mien en mai 2022. Les actions de notre parti et la mobilisation des travailleurs et des syndicats ont fait bouger les choses, mais la lutte n’est pas encore terminée. Je continuerai de mener la bataille pour son adoption rapide et pour l’abolition du délai de 18 mois de l’application de cette loi à la suite de la sanction royale. Les travailleurs ne doivent plus attendre », de renchérir la députée.

La demande du Bloc pour les personnes aînées : le respect

Le 8 mars dernier, le Bloc Québécois déposait le projet de loi C-319 qui propose d’augmenter de 10% la pension de la Sécurité de la vieillesse des personnes aînées de 65 à 74 ans, dans le but de mettre un terme à la discrimination basée sur l’âge instaurée par le gouvernement libéral.

« Ce que font les libéraux, c’est une discrimination immonde qui se base sur aucun fondement raisonnable. C’est en ayant cette injustice en tête que nous avons, au Bloc, déposé ce projet de loi », tonne Mme Chabot.

La députée en a profité cet été pour consulter l’ensemble des citoyens de la circonscription sur le sujet en leur envoyant une pétition et plus de 500 d’entre eux ont manifesté leur appui à ce projet de loi et cet automne, C-319 a passé l’étape de la deuxième lecture, malgré l’opposition ferme du gouvernement libéral.

« Grâce à notre travail acharné, le projet de loi passe à la prochaine étape et sera en étude, dès janvier, au comité parlementaire où je siège. C’est une belle victoire et nous continuerons la lutte pour que toutes les personnes aînées, peu importe leur âge, puissent obtenir ce qui leur est dû : l’équité et le respect », ajoute la députée de Thérèse-De Blainville.

Entreprises et médias : manque de sentiment d’urgence chez les libéraux

Afin de venir en aide aux entreprises ayant eu recours au compte d’urgence (CUEC) durant la pandémie, le Bloc Québécois demande au gouvernement de leur donner un répit d’un an ainsi que davantage de flexibilité de remboursement.

« La date d’échéance de remboursement de ces prêts arrive rapidement et si rien n’est fait, des milliers d’entreprises devront se tourner vers la faillite dès 2024. Il y a un manque de sentiment d’urgence au gouvernement », de déclarer la députée.

Elle ajoute que les médias aussi doivent recevoir une aide significative de la part du gouvernement afin de traverser la crise actuelle.

«C’est la survie de nos médias et la qualité de l’information nationale, régionale et surtout, locale, qui sonten jeu. Le Bloc a proposé plusieurs solutions, comme la création d’un fond d’urgence de 50 M$. Il y a urgence d’agir et nous n’abandonnerons pas la lutte que nous menons », de conclure Louise Chabot.