C’est dans le cadre de leur cours en intervention communautaire au programme de technique de travail social que Gabrielle Boudreault-Boisjoly, Sandra Arruda et Marie-Ève Lauzon-Rivest ont posé ces gestes écologiques, lundi dernier. Les quelques heures qu’elles ont passées à l’école du Bois-Joli ont nécessité une dizaine de semaines de préparation.
«Nous étions associées avec Compost Ste-Anne, a expliqué Gabrielle. Chaque lundi matin, nous y passions pour échanger avec le directeur de l’organisme, Émilien Morin, qui nous a aidées à créer l’animation que nous avons présentée aux jeunes de l’école du Bois-Joli afin de les sensibiliser.»
Le jeu interactif ainsi imaginé a impliqué les élèves qui devaient déterminer si tel ou tel bien de consommation allait au recyclage, à la poubelle ou dans le bac à compostage.
«Nous avons trouvé les élèves très instruits, a mentionné Sandra. Certains d’entre eux compostaient déjà à la maison. Nous avons été toutes les trois surprises par leurs connaissances sur le sujet.»
Quant à savoir si elles ont elles-mêmes appris de cette expérience, Gabrielle a bien voulu fournir une réponse. «Je ferai définitivement plus attention à l’environnement à l’avenir !», a-t-elle promis.
Déjà 20 ans au Québec
Tel que le rapporte le site Internet consacré au Jour de la Terre, ce dernier fut célébré pour la première fois le 22 avril 1970 lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés.
Gaylord Nelson, sénateur du Wisconsin, a proposé la première protestation environnementale d’envergure sur le territoire américain pour secouer l’establishment politique et forcer l’insertion de la problématique environnementale à l’agenda national.
Ce premier Jour de la Terre a ensuite mené à la création de l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis (EPA) et à l’adoption de la loi Clean Air, Clean Water and Endangered Species. En 1990, sous l’égide de l’environnementaliste américain Denis Hayes, le Jour de la Terre est devenu un évènement planétaire, mobilisant 200 millions de personnes dans 141 pays et jouant un rôle de levier pour les enjeux environnementaux globaux.
Le Jour de la Terre a donné une poussée énorme aux campagnes de sensibilisation à la réutilisation et au recyclage et a aidé à préparer le terrain pour le Sommet de la Terre des Nations Unies à Rio de Janeiro en 1992. Au Québec, c’est depuis 1995 qu’on le célèbre en organisant toutes sortes d’activités de sensibilisation face aux enjeux environnementaux.