Or, rapidement reprise en boucle par les médias régionaux, la nouvelle a tôt fait de faire réagir le maire de Sainte-Anne-des-Plaines, Guy Charbonneau. Dans un communiqué acheminé à nos bureaux, ce dernier a d’emblée rappelé que l’enquête qui touche Sainte-Anne-des-Plaines remontait à juin 2010 et que les contrats ciblés dataient de 2008 et 2009, donc avant son arrivée à la mairie.
«En juin 2010, les enquêteurs du ministère sont passés à Sainte-Anne-des-Plaines pour regarder surtout les mandats donnés à divers consultants par l’administration précédente. À ce jour, aucun rapport n’a été transmis à la Ville», a-t-il pointé.
D’avis qu’à ce stade-ci il est préférable d’aller de l’avant, M. Charbonneau a déclaré que même si son administration n’était pas en cause, il vaudrait mieux arrêter de regarder en arrière. «Nos citoyens avaient déjà compris et ils ont choisi un changement de garde à l’hôtel de ville. L’argent dépensé en trop ne reviendra pas. Arrêtons d’en dépenser davantage et regardons en avant pour faire mieux et autrement», pense-t-il.
Déçu de voir le nom de la Ville de Sainte-Anne-des-Plaines mêlé aux autres, M. Charbonneau a insisté sur le fait que son administration s’activait à réinventer complètement la façon de faire de la politique municipale. «Encore mercredi soir dernier (19 janvier), environ 300 personnes se sont déplacées pour valider le plan d’action que nous avons proposé. Chez nous, on ne parle pas de transparence, on la pratique», a-t-il conclu.