Marie-Chantale Desjardins n’avait que 10 ans lorsqu’elle a été enlevée et assassinée deux jours plus tard, en 1994.
Le matin de sa disparition, le 16 juillet vers 9 h 30, Marie-Chantale avait informé sa mère qu’elle allait visiter une amie, mais elle a dû rebrousser chemin parce que celle-ci devait quitter avec ses parents.
Par la suite, elle se serait rendue à bicyclette chez des amis à Blainville et de là, à un casse-croûte billard de la rue Turgeon, dans le centre-ville de Sainte -Thérèse.
C’est une bénévole, qui participait aux recherches, qui a fait la macabre découverte. L’enfant était étendue sur le dos dans un terrain boisé, situé à l’arrière du centre commercial Place Rosemère et de l’autoroute 640.
Au moment de la découverte du corps à moins de deux kilomètres de sa résidence, la bicyclette jaune de la fillette se trouvait à une trentaine de pieds.
Rappelons qu’une quarantaine de policiers de la Sûreté du Québec, une quinzaine de leurs confrères de Sainte-Thérèse, un hélicoptère, des maîtres-chiens, des plongeurs et des véhicules tout-terrain avaient été mis à contribution pour faciliter les recherches.
Un nouveau témoin
Le réalisateur Stéphan Parent diffuse sur les réseaux sociaux ( https://www.youtube.com/watch?v=FZfoJO3TgZ4) des éléments nouveaux, depuis lundi. Il s’est entretenu avec un ami de Marie-Chantale qui fréquentait la même école primaire à Blainville à l’époque. « Il l’a connaissait et nous parle de sa dernière rencontre avec elle. Il spécifie que Marie-Chantale est allée faire un tour au parc de Blainville, possiblement la veille de sa disparition ».
Si tel est le cas, elle aurait parcouru environ 5 kilomètres depuis son domicile sur la rue Jasmin à Sainte-Thérèse. « Son ami spécifie également qu’elle était seule et sans son vélo. Il raconte que Marie-Chantale est arrivée par l’entrée principale du parc pour
ensuite marcher en direction d’un boisé, mais son ami doute qu’elle serait allée à cet endroit. Selon lui, elle serait ressortie sur la rue vers une zone industrielle juste à côté du parc pour revenir sur ses pas. Il ne l’a pas revu depuis et il apprend par la suite que son amie a été enlevée, puis retrouvée morte quelques jours plus tard ».
Des témoins disent avoir vu la fillette en compagnie d’un adulte, un cycliste le soir de sa disparition.
De plus, en 1994, un spécialiste de la GRC et un autre de la SQ avaient dressé un profil criminel de l’agresseur de Marie-Chantal Desjardins.
Le meurtrier serait de race blanche, d’âge adulte, parlerait français et habiterait ou travaillerait dans la région de Sainte-Thérèse. Il est fort probable qu’il s’associe avec des gens plus jeunes que lui ou inférieurs à lui, surtout s’il s’agit d’une personne de sexe féminin. L’agresseur est non-fumeur au moment du crime et son hygiène personnelle laissait à désirer.
Des viols
Avec les technologies d’aujourd’hui, les policiers seraient-ils en mesure de faire un lien avec deux viols survenus à Mascouche, également en juillet 1994, alors que le cadavre d’une jeune femme de 19 ans, Mélanie Cabay, avait été retrouvé à quelques semaines d’intervalle avec la découverte du corps de Marie-Chantale Desjardins.
À ce jour, le dossier Marie-Chantale Desjardins demeure irrésolu.
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