L’équipe du COBAMIL en a fait l’annonce le 10 octobre dernier au Centre communautaire et culturel de Sainte-Thérèse, entourée des représentants des municipalités partenaires et des élus régionaux, des experts en environnement et intervenants locaux.
Protection nécessaire
C’est que la rivière des Mille Îles, qui s’étend sur qui s’étend sur 42 kilomètres et alimente les réseaux d’eau potable de 11 villes, fait face à des défis importants liés à la qualité microbiologique et chimique de ses eaux, soulève l’équipe du COBAMIL.
Après la phase d’analyse de vulnérabilité de chacun de leur territoire, les municipalités de la Couronne Nord bordant la rivière des Mille Îles se sont donc mises au travail en vue de préparer un plan stratégique de protection.
« Chacun d’entre nous avons une influence importante sur le maintien de nos cours d’eau », a rappelé Michel Millette, maire suppléant de Sainte-Thérèse, ville hôte de l’événement.
Le Plan de protection de l’eau potable qui sera adopté en décembre vise donc à préserver à long terme la qualité et la quantité des eaux servant à l’approvisionnement en eau potable, un enjeu critique pour environ 370 000 citoyens de la zone visée, répartis dans 11 municipalités autour de la rivière des Milles Îles, dont les six villes des Basses-Laurentides et Laval, précise le COBAMIL.
Projet collaboratif
Par sa mission de sensibilisation et de concertation avec les acteurs de l’eau entourant les problématiques liées à l’eau, le COBAMIL a joué un rôle crucial dans l’élaboration du Plan de protection de l’eau potable.
Mené en collaboration avec Polytechnique Montréal et les municipalités de Deux-Montagnes, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Rosemère et la Régie d’Aqueduc Intermunicipale des Moulins – RAIM (Terrebonne et Mascouche), le projet de PPEP est soutenu par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs dans le cadre du Programme pour l’élaboration des plans de protection des sources d’eau potable (PEPPSEP) et qui vient avec une subvention de 380 000 $.
« Ce plan de protection, pierre angulaire du projet, définira des mesures d’atténuation des menaces et d’amélioration continue pour garantir une eau de grande qualité pendant de nombreuses années. Il jouera également un rôle crucial dans la planification des actions à long terme pour les responsables du prélèvement de l’eau, facilitant ainsi l’identification des risques et la mise en œuvre des mesures préventives », assure l’équipe du COBAMIL.
L’adoption du Plan de protection de l’eau potable sera suivie d’une campagne de sensibilisation régionale pour l’économie de l’eau potable en 2025. Il y sera notamment question de faire prendre conscience aux citoyens que l’eau potable n’est pas inépuisable et des gestes quotidiens à adopter en vue de la préserver.
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