Le mouvement non partisan ENVOL prend son envol

Selon les deux idéateurs, le mouvement ENVOL se veut souple, humain et ancré dans la réalité des conseils municipaux d’aujourd’hui et s’adresse aux candidats qui veulent rester indépendants, mais jamais isolés, selon les explications des deux conseillers municipaux de Boisbriand.

ENVOL, l’allumette

 « On a trop vu de candidatures brillantes s’éteindre faute de structure ou de soutien, ou de candidats de grande qualité qui hésitent à se lancer. ENVOL, c’est l’allumette. L’élan. Le «vas-y, on est là» », lance Karine Laramée.

« ENVOL permettra à des gens de partout au Québec de se lancer en politique municipale sans devoir choisir entre la solitude ou un parti rigide. On propose une troisième voie : une communauté, des ressources et un appui solide, tout en conservant l’autonomie locale de chacun », précise Jean-François Hecq, en spécifiant que l’objectif derrière cette initiative est de donner des ailes aux candidatures indépendantes ou partiellement regroupées, en les connectant à une communauté engagée.

« L’engagement local est une force transformatrice. ENVOL aspire à renforcer les ponts entre les conseils municipaux du Québec pour un avenir plus cohérent, plus écologique et plus humain. On ne cherche pas à prendre le pouvoir. On veut le partager », ajoute Jean-François Hecq.

Mme Laramée va encore plus loin. « Trop souvent, j’ai vu des équipes aligner des candidatures “poteau” : des gens peu engagés, ou simplement des proches du parti, placés là pour compléter une équipe sur papier. ENVOL, c’est la liberté de dire : je ne complète pas mon équipe pour les apparences. Je m’entoure de candidats impliqués, ou je préfère avancer seule… mais soutenue par un mouvement. »

L’Élan collectif

Dès la fin de l’élection municipale, ENVOL proposera une plateforme collaborative nommée «L’Élan Collectif», où les membres pourront partager leurs idées, tester leurs projets et s’inspirer mutuellement, qu’ils soient de Sainte-Anne-des-Monts, de Longueuil, de Boisbriand ou de toute autre ville du Québec.

« La plateforme permettra à tout élu ou aspirant élu de partager ensemble des idées qui permettront aux différentes communautés d’innover, d’évoluer. Fini le temps où on gardait nos idées en chasse gardée pour convaincre la population que ce sont les meilleurs choix. La politique municipale se vit tous les jours, pas juste aux quatre ans! », insiste Jean-François Hecq.

Un logo, une histoire

Le terme ENVOL n’a pas été choisi en vain.  C’est que ce terme évoque la liberté, celle d’enfin se lancer ! Celle de croire qu’on peut faire les choses autrement. Et le Phoenix placé au cœur du visuel représente la résilience, la transformation, la capacité de renaître, expliquent les idéateurs.  Tout comme eux ont su évoluer et se réinventer au fil de leurs huit ans d’engagement. 

« Le Phoenix est l’animal mythique de celles et ceux qui ne renoncent jamais. Il brûle, il tombe, il renaît. Plus fort, plus sage. Il nous ressemble. Ce logo, c’est notre histoire. Et on espère que ce sera aussi celle de plusieurs autres », conclut Karine Laramée.