Couvrant quelque 1 400 pieds carrés, ce pavillon tout neuf est doté d’une aire de repos, de vestiaires avec toilettes, d’une terrasse d’observation au deuxième étage et d’un comptoir de location d’embarcations nautiques, qui sera géré par l’organisme Éco-Nature. Il servira aussi l’hiver, alors qu’il accueillera les adeptes de patinage.
L’accès aux berges
«C’est un grand jour pour la communauté roseméroise et les citoyens des villes avoisinantes, qui pourront désormais profiter de ces installations», a déclaré le maire de Rosemère, Eric Westram, tout en soulignant que la nature même de ce projet était de redonner à tous un accès privilégié aux berges de la rivière des Mille îles.
À noter que le conseil a procédé à un appel d’œuvres d’art auprès des artistes autochtones, afin de rendre hommage aux peuples qui nous ont précédés. Une fois réalisée, l’œuvre retenue intègrera le pavillon Floreat.
Construit au coût de 1 991 264 $, le pavillon s’intègre au vaste réseau récréotouristique de la Trame verte et bleue du Grand Montréal, qui protège et met en valeur les milieux naturels, les paysages et le patrimoine bâti de ce territoire. À ce titre la Communauté métropolitaine de Montréal, avec le gouvernement du Québec, a contribué à la construction du pavillon à hauteur de 666 124 $, alors que la Ville de Rosemère y a injecté 515 334 $. De son côté, la Corporation de développement culturel et sportif Rosemère (CDCSR) a confirmé une participation financière de l’ordre de 809 806 $, répartie sur 15 ans.
«La mission de la CDCSR est de redonner à la communauté roseméroise. C’est donc sans hésiter que nous avons accepté de participer à ce beau projet», indiquait son président, Fernand Proulx, rappelant au passage que cette entité est une organisation à but non lucratif, notamment propriétaire de l’aréna de Rosemère et du Centre multisport adjacent à l’Externat Sacré-Cœur.
M.Proulx rappelait par ailleurs que, depuis la création de la CDCSR, en 1983, l’organisme avait injecté plus de trois millions de dollars dans différents projets, notamment la bibliothèque, le centre communautaire, la maison des jeunes et le planchodrome.
C’est en 2017 que les élus rosemérois avaient pris l’engagement de construire ce pavillon. En janvier 2020, le conseil avait adopté un règlement d’emprunt de 3 504 000 $, montant qui devait servir à la construction du bâtiment, mais aussi à l’aménagement paysager de la berge et du stationnement y donnant accès. C’est en octobre 2020 qu’on a donné le coup d’envoi des travaux de construction.
Vivat, Crescat, Floreat
Le nom donné à ce pavillon s’inspire de la citation latine Vivat, Crescat, Floreat, (il vit, s’épanouit et prospère), qui orne les listels des armoiries de la Ville de Rosemère et qui invite de la sorte les citoyens à contribuer à la floraison et à la croissance des plantes, dans une ville qui se veut résolument verte.
C’est à la suggestion du citoyen Martin Dozois, au terme d’un concours lancé sur les réseaux sociaux de la Municipalité, que le terme Floreat a été retenu.
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