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Le programme Emplois d’Été Canada amputé de 30 % dans les Basses-Laurentides

Les députés du Bloc Québécois dans les Basses-Laurentides : Louise Chabot (Thérèse-De Blainville), Jean-Denis Garon (Mirabel) et Luc Desilets (Rivière-des-Mille-Îles).

Le programme Emplois d’Été Canada amputé de 30 % dans les Basses-Laurentides

Publié le 20/03/2023

Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville, Luc Desilets, député de Rivière-des-Mille-Îles et Jean-Denis Garon, député de Mirabel, sont indignés de constater que le gouvernement ait décidé d’amputer les montants pour le programme Emplois d’Été Canada de plus de 30 % pour les trois circonscriptions.

Cette coupure de financement, estiment les députés, arrive à un bien mauvais moment, alors que les organismes et entreprises de la région ont des besoins criants en main-d’oeuvre et tentent toujours de se remettre de la pandémie.

« Cette coupure de financement est totalement inadmissible. Les organismes, les employeurs et les municipalités se sont inscrits au programme comme jamais auparavant, ce qui indique que les besoins sont en hausse. Or, le financement accordé n’arrive pas à couvrir la demande. Et on sait que dans certains cas, les organismes ne pourront tout simplement pas tenir leurs activités prévues sans ce financement. C’est inacceptable! », avise Louise Chabot.

Selon les informations obtenues auprès du bureau de la ministre des Femmes, de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, responsable du programme, ces coupures seraient dues à la fin de montants spéciaux accordés dans le cadre de la pandémie. Le financement serait donc revenu au niveau prépandémique sans bénéficier d’une pleine indexation.

« L’objectif du programme est de permettre aux jeunes d’acquérir une importante expérience de travail, tout en contribuant à l’essor des entreprises et organismes communautaires locaux qui sont au rendez-vous et prêts à offrir ces expériences d’emploi à nos jeunes », explique Luc Desilets.

« Pourquoi le gouvernement décide-t-il de mettre la hache dans le financement, alors que plus que jamais, le programme est nécessaire pour les organismes du milieu? C’est franchement désolant, et nous demandons un rehaussement du financement du programme dès maintenant », de conclure Jean-Denis Garon.