Les résidants d’Oka pourront être informés du projet par le promoteur lui-même lors de soirées d’information qui se dérouleront le jeudi 17 mars à 19 h à la salle de la Mairie (183, rue des Anges, à Oka) pour le district des Récoltes, et le mardi 22 mars à 19 h pour le district de l’Abbaye. Deux rencontres sont prévues pour l’ensemble de la municipalité les mercredi 23 et jeudi 24 mars à 19 h à l’école secondaire d’Oka (1700, chemin d’Oka, à Oka).
«Le projet est très différent de celui de Niocan. On parle de réhabiliter le site et de le décontaminer sur une période de cinq ans. On prévoit aussi vider des fosses pour y installer les bâtiments qui ne seront pas apparents en surface», souligne le maire d’Oka, Pascal Quevillon, qui demeure neutre quant à son opinion sur la question d’avantages ou désavantages d’un tel projet.
Redevances
Le projet de mine de niobium pourrait entraîner des redevances à hauteur de cinq millions de dollars annuellement pour la Ville d’Oka, et ce, en plus des deux aqueducs que le promoteur a prévus pour les terres agricoles.
«Il s’agirait d’une opportunité qui nous permettrait d’envisager des projets tels qu’un centre communautaire, une bibliothèque, un terrain de soccer par exemple», croit Pascal Quevillon.
Pour l’heure, de nombreux pourparlers sont en cours. Il faut savoir que le bail minier détenu par Niocan expire dans deux ans seulement.
Dans tous les cas, ce sera à la population d’Oka de décider si elle est favorable ou non à l’exploitation de la mine de niobium.
Dossier à suivre.