Ainsi, en juin 2017, seulement 72 constats d’infraction ont été émis à des automobilistes fautifs, pour un total de 30 910 $, ce qui n’est rien si l’on compare ces chiffres à ceux de novembre 2016, par exemple. Au cours de ce seul mois, le même radar avait permis d’émettre plus de 6000 constats d’infraction.
«Depuis décembre 2016, soutient Guillaume Paradis, coordonnateur des relations avec les médias au ministère des Transports, le ministère observe une baisse marquée des constats signifiés, pour des infractions commises dans des zones surveillées par des radars photo ou des appareils de surveillance des feux rouges, dans l’ensemble du Québec.»
Ainsi, depuis la mise en opération du radar photo de la 15 Sud, en juillet 2016, 15 326 infractions ont été recensées, ce qui a permis à Québec de récolter quelque 2,6 M$.
C’est en 2009 que sont apparus au Québec les radars fixes, tel celui installé au kilomètre 24 de l’autoroute des Laurentides. En tout, la vingtaine de radars fixes installés un peu partout dans la province auront permis à l’État de renflouer ses coffres de 66,2 M$.
Si on inclut à ce nombre les sommes générées par les radars mobiles et les radars installés aux feux rouges, c’est finalement près de 118 M$ qu’ont déboursés les conducteurs pris en défaut.
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