Selon la candidate à la mairie Marlene Cordato, cette modification, adoptée unanimement le 11 mars dernier, aura des répercussions majeures sur la qualité de vie des résidents. Près de 1500 nouvelles unités de condos sont prévues entre Châteauneuf et l’autoroute 15, ce qui ajouterait autant de véhicules à un secteur déjà congestionné. Elle estime que cette densification excessive risque de transformer la circulation quotidienne en un véritable casse-tête pour les automobilistes.



La candidate Melanie Harrington, dans le quartier Dubois, s’inquiète elle aussi des effets sur la circulation locale. Elle mentionne que les automobilistes chercheront à éviter la Grande-Côte, ce qui accentuera la pression sur plusieurs artères environnantes, dont Carrignan, Alexandre-le-Grand, Adrien-Chartrand, Cardinal, Châteauneuf et Grande-Allée.



Pour Benoit Riopel, candidat du quartier Labelle, les conséquences touchent directement la sécurité publique. « Déjà, la circulation dans nos rues résidentielles est problématique. Nous craignons maintenant que nos rues tranquilles se transforment en boulevards », indique-t-il, ajoutant vouloir protéger les familles et sécuriser les quartiers.



Éric Lannier, candidat du quartier Dugué, déplore pour sa part le manque de transparence entourant cette décision. Il souligne que le plan stratégique d’urbanisme ne mentionne presque pas le tronçon concerné, hormis une carte à la toute fin du document.



L’équipe du Ralliement des citoyens affirme demeurer déterminée à défendre les intérêts des résidents et appelle à une gestion municipale plus transparente, durable et à l’écoute des citoyens.

Après avoir passé 19&nbsp;ans dans le secteur de Chante-Bois, il souhaite aujourd’hui représenter les citoyens de ce district au sein du conseil municipal. Ancien élève de l’école primaire Chante-Bois, il connaît bien les réalités, les forces et les besoins du quartier qu’il affectionne particulièrement. Sa candidature est motivée par le désir de redonner à sa ville ce qu’elle lui a offert&nbsp;: un milieu de vie dynamique, accueillant et tourné vers l’avenir.



Diplômé en génie civil de l’École de technologie supérieure (ÉTS) en 2023, M.&nbsp;El-Kassis travaille aujourd’hui dans son domaine, où il a participé à la réalisation de plusieurs projets de construction à travers la province. Cette expérience lui a permis de développer un sens aigu de la planification, de la rigueur et de la gestion des ressources, des compétences qu’il souhaite mettre à profit pour relever les défis municipaux d’aujourd’hui.



En parallèle de sa carrière en ingénierie, il s’implique depuis son jeune âge dans l’entreprise familiale du secteur automobile, où il a acquis une solide expérience entrepreneuriale. Cette double expérience, à la fois technique et humaine, lui a permis de devenir un travailleur polyvalent, à l’écoute et proche des besoins de la population.



Animé par des valeurs d’intégrité, de transparence et de proximité, Ramy El-Kassis souhaite représenter une nouvelle génération de citoyens engagés, prêts à s’impliquer concrètement pour l’avenir de leur communauté.



Candidat d’Action Citoyens Blainville — Équipe Diane Lemelin, il porte une vision moderne de Blainville&nbsp;: une ville innovante, bien planifiée et inclusive, où chaque quartier est valorisé et chaque voix entendue.

Ramy El-Kassis brigue le poste de conseiller du district Chante-Bois

Visiblement heureux d’avoir été choisis pour participer à ce programme, les 60&nbsp;écoliers de Sainte-Thérèse sont tous venus prendre part à leur première matinée d’encadrement qui avait lieu au CLG le samedi&nbsp;27&nbsp;septembre. Après avoir offert leur plus beau sourire pour la photo de groupe officielle, ils se sont tous dirigés dans les classes prévues pour l’exercice académique. Les 20&nbsp;cégépiens étaient tous prêts à accueillir chacun trois écoliers leur ayant été confiés.



« Cette journée marque le début d’une aventure où les plus jeunes et les plus grands vont apprendre ensemble, s’inspirer mutuellement et grandir », a glissé celle qui a orchestré l’implantation du programme au CLG, la conseillère à la vie étudiante, Marie-Hélène Racicot.



Les écoliers reviendront tous les samedis matin, dégusteront leur petit déjeuner sur place puis se dirigeront vers les classes pour y rencontrer leur mentor désigné. Dix semaines d’engagement entre l’écolier et le mentor sont prévues.



L’École des grands est un programme de mentorat, impliquant des cégépiens qui viennent en aide à des écoliers des cinq niveaux du primaire et qui éprouvent des difficultés d’apprentissage. Déjà 24&nbsp;cégeps au Québec y ont adhéré, le Collège Lionel-Groulx devient ainsi le 25e&nbsp;établissement à s’inscrire à ce programme fondé en 2015 par Alisha Wissanji, une enseignante en Sciences de la nature, qui a récemment été promue au Conseil de l’Ordre de l’excellence en éducation du Québec. 



Dans les Basses-Laurentides, c’est l’École du Trait d’union, de Sainte-Thérèse, qui a été retenue. Les écoliers sélectionnés pourront profiter de ce programme sur deux ans et cela, tout à fait gratuitement.



« On est très fiers de pouvoir accueillir une soixantaine d’élèves de l’École du Trait d’union. C’est tellement une belle activité. Les étudiants du collège sont mobilisés par des opportunités comme celle-là », a commenté le directeur général du CLG, Philippe Nasr.



<h2>Prévenir le décrochage</h2>



Les données provinciales démontrent que près d’un garçon sur cinq et plus d’une fille sur dix quittent l’école secondaire sans diplôme ni qualification professionnelle et que 70&nbsp;% des cégépiens n’obtiennent pas leur diplôme dans les délais prévus.&nbsp;



La fondatrice du programme fait remarquer qu’en prenant des élèves en main dès le primaire, on agit de façon préventive et l’on évitera peut-être leur décrochage scolaire, une fois qu’ils auront franchi le niveau secondaire.



En acceptant ce rôle de mentorat, le collège devient un acteur engagé dans sa communauté, estime Mme&nbsp;Wissanji. « Le CLG va donner un outil de plus à ses propres étudiants pour mieux réussir, dans le fond. »



Mme&nbsp;Wissanji constate également un effet bénéfique chez les écoliers du primaire qui bénéficient du soutien académique des collégiens. En prenant part au programme, en se déplaçant chaque samedi matin jusqu’au collège, ils se projettent vers des études postsecondaires.



« Leurs notes s’améliorent sur le bulletin, en français, en maths et en science. Donc, ça leur permet de continuer au secondaire par la suite sans décrocher. Ils développent une conception de l’avenir qui sera différente de ce qu’ils pourraient entrevoir en ce moment. Ces jeunes-là reviennent au cégep pour s’impliquer comme mentor à leur tour lorsqu’ils sont grands. Et au collégial, le fait que le mentor s’implique auprès des enfants, ça aide à sa propre réussite, son autonomie, sa motivation dans ses propres études et son sentiment de compétence. Et ça augmente sa réussite personnelle et sociale », explique la fondatrice de l’École des grands.



« Alors c’est gagnant-gagnant », ajoute-t-elle en soulignant qu’elle mesure un impact réellement positif depuis le début de l’aventure du mentorat.



Surtout que l’on cible dès le départ des écoles primaires situées dans des milieux de défavorisation élevés, indique Mme&nbsp;Wissanji, en spécifiant que L’École du Trait d’union est reconnue comme l’une des écoles les plus défavorisées du Québec.



L’implantation du programme L’École des grands a nécessité l’implication d’employés du CLG, surtout celle de la conseillère à la vie étudiante, Marie-Hélène Racicot, ainsi que le soutien financier de 120 000&nbsp;$ du PESLAU (Pôle à l’enseignement supérieur des Laurentides) et de la Fondation du Collège Lionel-Groulx, qui défraie en partenariat avec IGA les petits déjeuners. La Fondation W. a également participé financièrement au déploiement régional du programme.

Le Ralliement des citoyens dénonce le projet de zonage de la Grande-Côte