-Bien qu’habitués de voyager en famille sur de longues périodes, eux qui ont récemment parcouru les côtes est et ouest américaines en voiture, notamment, Martin et Marie-Claude sont fébriles à l’approche de la date fatidique du 4 septembre. Il faut dire que c’est la première fois de leur vie qu’ils achètent des billets d’avion que pour un aller simple.
«À la base, raconte Martin Caron, nous aimons beaucoup voyager. Mes enfants ont fait plus de voyages que leur âge! Ils ont tout le temps suivi. Le tour du monde avait toujours été une vision imaginaire pour nous, mais nous ne pouvions nous libérer.»
La vente de leur entreprise, Groupe Lettra de Boisbriand, au début de 2019, a toutefois remis les choses en perspective. Le couple a d’abord songé à quitter pour son tour du monde en juin 2020, mais l’année et demie de préparation leur paraissait trop longue. Juin 2019 a ensuite été envisagé, mais, cette fois, le délai leur semblait trop court, en ce qui a trait à l’organisation nécessaire pour l’école des enfants, entre autres.
«Je me rappelle, à la fin de mars dernier, on était sur l’autoroute et j’ai eu un flash. J’ai dit à Marie-Claude, “On part-tu cette année?”. Je craignais qu’une autre opportunité d’affaires se présente et que je sois obligé de remettre notre voyage. Marie-Claude se préparait alors à partir pour Compostelle pour 25 jours. Et elle m’a donné le go!»
Le climat comme point de départ
Au départ, leur «tour du monde» d’un an, les Caron avaient décidé de le faire en Europe uniquement. Le concept de réel «tour du monde» ne les attirait pas autant.
«C’était trop de pays en un an et ce n’est pas notre style de voyage. Nous voulions faire le tour de notre monde à nous autres!», de dire Martin Caron.
«En fait, ce qu’on s’est dit, de renchérir Marie-Claude, c’est que nous ne voulions pas avoir à mettre un manteau d’hiver lors de ce voyage.»
Le climat a donc été un facteur déterminant dans le choix des Caron qui, sans nécessairement passer l’année en maillot de bain, souhaitent visiter des endroits où la température est clémente.
«À partir de là, poursuit Martin, nous nous sommes mis à analyser l’Europe en termes de climat pour finalement se dire que ça ne marcherait pas si nous voulions passer l’année au chaud.»
C’est ainsi que l’Australie, la Nouvelle-Zélande, de même que des pays asiatiques tels le Vietnam, le Cambodge, le Laos et la Thaïlande sont venus bonifier leur itinéraire de base qui comprend la France, l’Italie et la Grèce, pour ne nommer que ces pays.
En tout, ce seront 17 pays que la famille Caron aura visités lorsqu’elle reviendra au Québec, 350 jours après son départ, en août 2020, juste à temps pour la rentrée scolaire des enfants.
Pour suivre les Caron dans leur aventure, il suffit de visiter la page «MC3L – ici, avec vous».
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