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L’équipe Charron met le cap sur le Plan contre les inondations

Photo : Reine Côté –

Christian Charron et les candidats du Parti Citoyen en pleine séance de travail, le 25 septembre dernier.

L’équipe Charron met le cap sur le Plan contre les inondations

Publié le 09/10/2025

L’actuel maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron, qui sollicite un deuxième mandat comme premier magistrat de sa Ville à l’élection municipale, inscrit le plan contre les inondations en première ligne de ses priorités et s’engage à poursuivre rapidement la mise en place d’une série de mesures préventives.

C’est du moins le message livré par le chef du Parti Citoyen — Équipe Christian Charron lors d’un entretien avec le Nord Info auquel prenaient part les candidats qui se présentent à ses côtés, dans leur district respectif.

« Les inondations et les refoulements d’égout, c’est un gros enjeu qu’on veut régler », promet de prime abord le chef du Parti Citoyen, qui est entouré de candidates spécialisées en environnement, soit Héloïse Bélanger et Marie-Michèle Boisvert.

Partenariat nécessaire

En reprenant les rênes de l’administration de Sainte-Thérèse s’il est réélu, M. Charron envisage d’établir un partenariat avec les municipalités de Rosemère et de Blainville, également touchées par les inondations passées et d’éventuels refoulements d’égout.

L’idée première, explique M. Charron, serait de déployer un nouvel émissaire entre Sainte-Thérèse et la Rivière des Mille-Îles, car l’actuel se remplit lors de pluies torrentielles, ce qui entraîne des refoulements. Comme cet émissaire dessert également Rosemère, il se retrouve vite surchargé. Une collaboration entre les trois villes voisines serait souhaitable afin de trouver une solution durable commune et fonctionnelle, pense-t-il.

« On met l’idée sur la table. Ça réglerait tous nos problèmes parce que tout vient de là », assure M. Charron, au sujet des refoulements d’égouts.

M. Charron envisage de mettre en place des mesures de protection pour les immeubles situés dans les cuvettes et d’installer des postes de pompage pour le réseau pluvial dans le secteur de la rue de la Rivière. Il prévoit aussi de réaliser une étude en vue de construire une digue dans ce secteur.

Enfin, le chef du Parti Citoyen s’engage à proposer aux citoyens du secteur De Rouen-De Roussy des options de protection contre les crues de la rivière au cours des huit mois suivant sa réélection. « On veut consulter et travailler avec les citoyens là-dessus », insiste M. Charron.

Le plan se poursuit

Alors que le programme d’inspection résidentielle gratuit et celui de travaux correctifs subventionnés amorcés en août se poursuivront en 2026, d’autres mesures avaient préalablement été annoncées dans le cadre du plan municipal contre les inondations.

Parmi les mesures déjà envisagées, il est question d’installer des génératrices à toutes les stations de pompage, un nouveau poste de pompage permanent sur la rue De Rouen ainsi qu’un bassin de rétention de 5 500 m3 au poste de pompage principal d’ici 2027.

En cours d’année 2025, l’administration Charron s’est aussi affairée à réduire les bassins des étangs de 30 cm « afin de stopper le retour de l’eau, en cas de fortes pluies », a indiqué l’actuel maire.

Mégaprojet de bioagriculture

Dans la foulée de l’intérêt citoyen pour l’agriculture locale, Christian Charron et les membres de son parti envisagent un mégaprojet dans le secteur de Sainte-Thérèse-en-Haut : soit le développement de la bioagriculture urbaine sur une terre longeant l’Autoroute 15. Il est aussi question d’intégrer à ce développement agricole un talus, qui réduirait le bruit de l’A15 pour les résidents du secteur.

« Ça fait 60-70 ans — je ne sais pas trop — que cette terre est en friche et ne sert strictement à rien et comme elle est zonée agricole, on ne peut pas la développer. Donc notre vision, c’est d’en faire l’acquisition et d’y développer un projet de bioagriculture urbaine », indique M. Charron.

Ce dernier entrevoit l’intérêt de jeunes agriculteurs désireux d’y exploiter la culture maraîchère en louant des parcelles de terre ainsi que de possibles partenariats avec des institutions. M. Charron cite l’exemple de la Ville de Boisbriand avec la fiducie agricole qui y a été créée.

Tout est encore à définir, car le projet pourrait aussi inclure des mini-fermes avec animaux pour attirer les enfants, de l’autocueillette des produits y étant cultivés. « Les possibilités sont grandes. Tout ça est évidemment à peaufiner », affirme M. Charron.

Sur ce terrain, serait également aménagé un sentier multifonctionnel se rendant jusqu’à la route 117 qui serait connecté par servitude à Hydro-Québec. « On viendrait le compléter pour qu’il puisse être utilisé comme sentier multifonctionnel pour les piétons et les cyclistes.

Pour ce qui est des partenariats entourant le projet bioagricole, rien de concret n’est encore ressorti des discussions.

Il faudra attendre le résultat de l’élection municipale du 2 novembre. D’ici là, l’équipe compte faire connaître l’ensemble de ses engagements au cours des prochaines semaines.