L’intérêt pour cette question a suscité un grand engouement puisque la réponse à l’invitation a été plus que positive. Une vingtaine de participants ont pris part à ces deux rencontres qui ont eu lieu au Vignoble Rivière du Chêne, à Saint-Eustache, et au Club de Curling de Rosemère.
«La situation financière des aînés était déjà précaire avant la pandémie, qui n’a fait que l’amplifier. Pour la suite, nous devrons revenir avec notre demande que nous martelons depuis notre arrivée à Ottawa, soit une aide récurrente et à long terme pour les personnes âgées de 65 ans et plus. Ils ont subi eux aussi la hausse des frais de toutes sortes durant la pandémie. Nous devons travailler à améliorer leur pouvoir d’achat», explique Andréanne Larouche, députée de Shefford.
Enjeux identifiés
Les rencontres ont permis d’identifier de nombreux enjeux, tels que le manque de loyers à prix modique, le manque de ressources sur le terrain, le manque de financement, les difficultés au niveau du transport et le manque de concertation et de cohésion parmi les acteurs oeuvrant auprès des aînés dans les MRC.
La trop longue attente du côté du réseau de la santé et la lourdeur organisationnelle ont aussi été décriées. Il a notamment été question des délais pour l’accès à des soins psychologiques et de l’augmentation de la détresse et de l’anxiété. Les participants ont également fait valoir que les proches aidants ont davantage besoin de services pour les supporter qu’un chèque pour acheter des services de professionnels.
«J’ai été impressionné par la réponse de la vingtaine d’organismes rencontrés. Cela démontre toute l’importance que le réseau accorde aux aînés et leurs besoins. Nous avons pu dégager une trame commune dans nos deux rencontres comme quoi les problématiques soulevées se vivent partout dans la circonscription et que les besoins sont criants», souligne Luc Desilets.
MOTS-CLÉS
Bloc Québécois
Aînés
Luc Desilets
circirconscription de Rivière-des-Mille-îles