C’est au mois de mars dernier que l’administration municipale de Boisbriand a lancé officiellement la démarche de participation publique pour la revitalisation de la Grande-Côte.
« Nous mettons en branle cette démarche pour entendre ce que les citoyens ont à dire au sujet de leur vision future du chemin de la Grande-Côte. Cet exercice démocratique est particulièrement important pour moi », affirme la mairesse de Boisbriand Christine Beaudette. Cette dernière exprime que ça représente une démarche essentielle pour différentes raisons. « Les résidents et les commerçants sont préoccupés par la transformation qui pourrait être faite et aussi parce qu’il y a une rareté de terrains dans le secteur », nomme entre autres Mme Beaudette.
« J’aimerais éveiller la curiosité des citoyens sur la multitude de sujets qui pourront être abordés dans le cadre de cette consultation », propose Daniel Kaeser, conseiller municipal et président du Comité consultatif d’urbanisme (CCU). Ainsi, les Boisbriannais sont invités à se prononcer sur différentes thématiques telles que le transport actif, la mise en valeur des espaces verts, l’accès aux berges de la rivière des Mille-Îles, l’architecture, les loisirs et la sécurité publique.
Pour mener à bien le processus de consultation, la ville a mandaté une firme spécialisée en aménagement et en développement territorial, la coopérative le Picbois, qui détient une expertise pour faciliter les échanges et la participation collective. « Notre mandat vise à produire à la fin de l’été un document qui va permettre à la ville de guider le développement de la Grande-Côte dans les prochaines années », spécifie Jean-Philippe Laliberté, chargé de projet pour la coopérative le Picbois.
Une nouvelle plateforme dédiée à la consultation citoyenne
Pour l’étape de la démarche consacrée au diagnostic territorial, le conseiller municipal et vice-président du CCU, Simon Sesto Cifola invite les citoyens à remplir un questionnaire en ligne sur la plateforme onjase.boisbriand.ca : « Les réponses qui seront récoltées serviront à cerner les principaux enjeux et ils alimenteront les discussions dans des activités ultérieures ». Le formulaire est disponible jusqu’en juillet et il nécessite cinq à dix minutes pour le compléter.
Les citoyens peuvent aussi consulter sur cette même plateforme un document qui dresse un portrait du chemin de la Grande-Côte sur le plan historique et urbanistique. Il est également possible de le consulter en version imprimée à la bibliothèque de Boisbriand. « C’est important pour nous que ceux qui n’ont pas accès à internet ou qui sont moins à l’aise avec la technologie peuvent participer également », souligne la mairesse.
Lori Doucet, conseillère municipale et présidente de la Commission des communications et des relations avec les citoyens, précise toutefois que la plateforme servira à l’ensemble des projets municipaux : « C’est un outil polyvalent qui permet de sonder les citoyens, de récolter leurs idées spontanées et on peut y suivre chaque étape d’un projet. La plateforme permet également d’épingler sur une carte les endroits où l’on souhaiterait apporter des améliorations ».
Une consultation en plusieurs phases
Dès le mois de mai, une marche exploratoire sera entamée via des balados qui dévoileront les avenues potentielles de la Grande-Côte. Par la suite, les Boisbriannais pourront visionner des brèves capsules vidéo de spécialistes en urbanisme et en aménagement du territoire. « Elles traiteront de projets ciblés afin de nous éveiller à des enjeux auxquels nous n’aurions pas nécessairement pensés. Par exemple, le développement de la densification, le développement économique et la vitalité commerciale », précise M. Cifola.
En juin auront lieu des groupes de discussion thématiques pour agrémenter les résultats déjà amassés. « Cela permettra entre autres d’élaborer une vision concertée de l’avenir de la Grande-Côte, définir des orientations et commencer à esquisser des pistes d’action », énonce M. Cifola.
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