<h3>Voies réservées</h3>
La création de voies réservées centrales entre le pont Gédéon-Ouimet, à Laval, et l’autoroute 50, à Mirabel, voilà qui s’inscrit dans la Solution réseau intégrée Laval–Basses-Laurentides adoptée par les élus municipaux de la MRC de Thérèse-De Blainville, Laval et Mirabel, en avril dernier.
Cette semaine, on a mis en circulation le Comédie Express, un autobus empruntant la ligne 9 vers le métro Montmorency, à Laval, qui demeure fatalement coincé dans la circulation tous les matins.
<h3>Humoristes à bord</h3>
Pour démontrer le ridicule de la chose et pour égayer les passagers, on a fait monter des humoristes à bord de ces autobus, lesquels avaient le mandat de distraire les passagers de ce désagrément quotidien. Du même coup, on souhaitait attirer l’attention des partis politiques en lice en vue du scrutin du 1er octobre.
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Dans le cadre de la Journée internationale de l’alphabétisation, qui avait lieu samedi, Ilham Gaudreau, coordonnatrice de la Maison des mots des Basses-Laurentides, a tenu une journée portes ouvertes, la veille, dans ses locaux du chemin du Ravin, à Sainte-Thérèse. Elle a profité de l’occasion pour inviter les candidats aux élections provinciales à venir lui rendre visite afin d’entendre leur position face à l’analphabétisme. 
«Nous voulions que les candidats, peu importe leur allégeance politique, s’engagent concrètement à faire de la lutte à l’analphabétisme et à la pauvreté, des priorités. Et nous exigerons d’eux davantage que des mots!» de dire Mme Gaudreau, rappelant que le réseau des groupes populaires en alphabétisation, dont fait partie la Maison des mots, réclame depuis plusieurs années l’adoption d’une stratégie nationale de lutte à l’analphabétisme, incluant des mesures de lutte à la pauvreté. 
Et la situation presse. À l’image de nombreux organismes de la région, la Maison des mots des Basses-Laurentides doit composer avec un important manque à gagner qui pourrait éventuellement mettre en péril sa survie. 
«La ministre Christine St-Pierre a annoncé, en décembre dernier, que le ministère de l’Éducation bonifiait notre subvention de 32 000 $, ce qui est bien insuffisant. Pour être en mesure de bien réaliser notre mission auprès de nos membres, il nous manque plus de 70 000 $ par année» , insiste Ilham Gaudreau. 
Il faut comprendre que la subvention accordée par Québec à la Maison des mots des Basses-Laurentides n’avait jamais été bonifiée de sa fondation, en 1995, jusqu’à 2008, s’élevant alors à 99 000 $. En 2008, une légère augmentation de 5 000 $ l’a fait passer à 104 000 $. Cette subvention est demeurée la même jusqu’en 2017 où elle est passée à quelque 140 000 $. 
Les 70 000 $ manquants permettraient notamment l’embauche d’une formatrice supplémentaire, une nécessité selon la coordonnatrice de la Maison des mots. 
<h3>Autonomie en société</h3>
Une cinquantaine de personnes analphabètes visitent de façon régulière la Maison des mots des Basses-Laurentides, sur une base annuelle. Ils y viennent pour participer aux différents ateliers d’alphabétisation qui y sont offerts chaque jour dans le but de favoriser leur autonomie et leur intégration. 
«L’idée est de les aider à pratiquer leur citoyenneté, aller voter, être capable de défendre leurs droits et payer leurs factures. Nous voulons qu’ils deviennent autonomes en société. Tout est axé sur l’écrit et l’apprentissage des technologues numériques» , de dire Ilham Gaudreau, avant d’ajouter que des ateliers de lecture, d’écriture, de calcul et de théâtre sont ainsi proposés. Offerts gratuitement, ces cours se déroulent en petits groupes, dans un esprit non compétitif. 
«À ces activités, de renchérir Mme Gaudreau, s’ajoutent des ateliers optionnels, d’Alpha cuisine, d’informatique et d’éducation populaire.» 
<h3>Aide ponctuelle</h3>
Nul besoin d’être un visiteur régulier pour se présenter à la Maison des mots puisqu’on y offre également une aide ponctuelle aux personnes analphabètes qui ont des formulaires à remplir. Les services sont par ailleurs adaptés aux personnes sourdes.

Un cri du cœur lancé aux candidats aux élections

Le député sortant Claude Surprenant, pose une question à ses concitoyens: «Est-il possible de représenter la circonscription de Groulx sans la connaître? » interroge-t-il par voie de communiqué, dans lequel il estime déplorable que des candidats provenant de partout soient «stratégiquement parachutés dans Groulx, parfois sans investiture, selon les intérêts du parti, et non selon des intérêts des citoyens» .
Au terme d’un mandat de quatre ans et demi, M. Surprenant souhaite rappeler aux électeurs que Groulx est son milieu de vie et son milieu de travail. «Pour pouvoir défendre les enjeux de Groulx, il faut d’abord les connaître» , soutient-il. Œuvrant dans le comté depuis plus de 16 ans, il a pu aborder à de nombreuses reprises les enjeux qui touchent les jeunes familles, les communautés culturelles, les aînés, les gens d’affaires, les organismes sociaux culturels et sociaux communautaires, fait-il valoir.
<h3>Pas de parti pris</h3>
Entouré d’une équipe, dit-il, «qui a su tisser des liens et bâtir un réseau important au fil des années» , Claude Surprenant, dans un prochain mandat, entend continuer à «être la voix de ses concitoyens et s’assurer que les décisions gouvernementales ne soient pas de courte vue et irresponsables» . Claude Surprenant entend travailler avec quiconque va supporter cette vision. C’est donc en mettant de l’avant son slogan Pas de parti pris que M. Surprenant entend poursuivre ses efforts pour favoriser la mobilité des transports, les services de soutien aux aînés et aux proches aidants, l’accès à un système d’éducation de qualité et une économie locale forte.

Les candidats dans le trafic!

Voies réservées

Humoristes à bord