C’est au Labyrinthe de maïs de la Ferme Michel Lauzon dans la circonscription de Les Plaines que les candidats de la Coalition Avenir Québec de Laval et des Laurentides se sont réunis hier à Mirabel afin de souligner les derniers jours de la campagne électorale provinciale 2022. Rappelons qu’en 2018, la CAQ avait raflé tous les comtés des Laurentides et avait fait une percée historique dans la circonscription de Sainte-Rose à Laval.&nbsp;&nbsp;



Présente pour l’occasion, dans une ambiance familiale, la ministre déléguée à l’Économie et candidate dans Les Plaines, Lucie Lecours, a tenu à exprimer quelques mots.&nbsp;



“ À mes collègues avec qui j’ai eu la chance de travailler lors du dernier mandat, je tiens à vous féliciter pour tout le travail accompli. Aux nouveaux, je vous remercie d’avoir le courage de vous présenter lors de cette élection. Nous avons traversé plusieurs épreuves au cours des dernières années, mais je crois que nous avons prouvé aux citoyens des Laurentides et de Laval que la CAQ était le parti le plus compétent pour gouverner le Québec.”



Youri Chassin, le président du caucus des Laurentides et candidat dans Saint-Jérôme, a, par la suite, renchérit en ces mots :



“Trop longtemps, les anciens gouvernements ont négligé les Laurentides, notamment quant aux investissements dans les infrastructures. Il fallait que ça change et c’est ce qu’on a fait. Ce que j’aime de notre parti, c’est qu’on collabore ensemble pour obtenir des résultats! On fait de la politique pour les gens sur le terrain et nous allons continuer!”

Il a fallu de peu de temps pour que la réélection d’Eric Girard se confirme lundi dernier. C’est avec 47,7% des votes que le ministre des Finances sortant a obtenu un second mandat dans la circonscription de Groulx.



Après cinq semaines de campagnes électorales, le député caquiste avoue qu’il était confiant de voir le jour J arriver&nbsp;: « La réception sur le terrain était très bonne. On n’a rien pris pour acquis, on avait une super équipe de bénévoles. La différence cette année, c’est que les gens me reconnaissaient ».



Élu avec 40,6% des votes en 2018, Eric Girard souhaitait hausser la barre. « Je m’étais mis un objectif personnel autour de 51% des votes, alors je suis vraiment content de la confiance des gens et j’en suis honoré », confie le député quelques instants après sa réélection. &nbsp;



Présent, du mieux qu’il peut



Au cours des dernières semaines, le manque de présence d’Eric Girard dans la circonscription a été nommé. Cependant, il soutient avoir été présent pour les citoyens au cours des quatre dernières années et que sa réélection le confirme&nbsp;: « J’ai été présent dans la circonscription et j’ai eu une super équipe. Je pense que les citoyens comprenaient très bien que mon rôle était central au sein du gouvernement et donc, si je n’étais pas là physiquement, ce n’était pas par manque d’engagement ».



Ce dernier rappelle que ses fonctions au sein du gouvernement, en pleine crise sanitaire, expliquent ses moments d’absence sur le terrain&nbsp;: « J’étais responsable des finances publiques et du comité de relance économique dans une pandémie qui a causé la pire récession depuis la Deuxième Guerre mondiale. Mes efforts étaient pour l’intérêt supérieur du Québec. Je pense qu’on a vécu une période exceptionnelle, mais j’ai tout donné ».



« Ici, dans le comté, lorsqu’on a annoncé les voies réservées et les travaux sur Gédéon-Ouimet, c’est passé un peu inaperçu, poursuit-il. Mais je pense que quand les gens vont voir l’évolution des travaux, les gens vont être contents ».



Un autre quatre ans



« On est une équipe qui est maintenant expérimentée et les deux premières années d’un second mandat sont extrêmement importantes », explique Eric Girard.



C’est notamment les travaux sur l’autoroute 15 qui occupent les pensées du député pour le début de ce nouveau mandat&nbsp;: « Il faut que les travaux se mettent en marche. On parle beaucoup de transport en commun, de covoiturage et de voitures électriques, mais je pense que pour favoriser l’usage du transport en commun, il faut que la mobilité soit là et les voies réservées vont aider énormément ».



Ministre des Finances



Même si le premier ministre François Legault va composer son conseil des ministres dans les prochaines semaines uniquement, tout laisse croire qu’Eric Girard poursuivra avec ses fonctions dans les finances publiques. « J’étais vraiment honoré des responsabilités que j’avais. J’ai l’éducation et l’expérience pour ces responsabilités. Maintenant, ce choix lui revient ».



Concernant l’ensemble des résultats dans la circonscription de Groulx, c’est la candidate solidaire, Marie-Noëlle Aubertin qui figure au deuxième rang avec 16,2% des votes, suivi de Jeanne Craig-Larouche du Parti québécois avec 15,3% et d’Audrey Medaino-Tardif du Parti libéral du Québec avec 11%. C’est la candidate Valerie Messore du Parti conservateur qui termine en cinquième position avec 8,7% des votes.

Un deuxième mandat pour Eric Girard￼

Candidat dans Blainville pour le Parti québécois, Frédéric Labelle œuvre dans l’aéronautique depuis plus de 20 ans. Président syndical depuis 2016, ce dernier concrétise ses ambitions politiques en tentant de se faire élire le 3 octobre prochain.



Depuis son plus jeune âge, Frédéric Labelle baigne dans la politique&nbsp;: « Ç’a toujours été une passion. Je milite depuis que j’ai 14 ans, mon père c’est un col bleu, il était très impliqué syndicalement et très indépendantiste ».



Ce dernier a donc toujours suivi le Parti québécois et été interpellé par leurs valeurs&nbsp;: « J’ai été élevé dans les valeurs indépendantistes et je suis membre actif du Parti québécois depuis que j’ai 14 ans. Ça va faire 30 ans que j’ai ma carte de membre ».



Logement



« Il y a plein d’enjeux et l’environnement en est un, mais ce n’est pas mon créneau. Pour moi en ce moment, c’est vraiment la crise du logement dans la région qui me tient à me cœur », établit-il. Étant propriétaire d’un bâtiment à logements, Frédéric Labelle a été forcé de constater que la crise du logement affecte grandement la région&nbsp;: « Je pense qu’on a un des plus hauts taux de loyer depuis la dernière année et c’est quelque chose qu’on doit adresser absolument ».



« Je suis tanné de voir des rénovictions pour rien et des prix dérisoires. Il faut trouver un juste milieu, que les gouvernements aident à bâtir des logements subventionnés abordables et travailler avec les municipalités », revendique-t-il.



Pour les travailleurs et travailleuses



« En travaillant dans le syndicat, les lois, les conditions de travail de travailleurs, ça fait que c’est un créneau qui m’a toujours attiré », soutient le candidat péquiste. Après six ans à s’impliquer à titre de président syndical, c’était naturel pour lui de relever la barre en se lançant dans la politique provinciale&nbsp;: « Je voulais m’amener à un autre niveau pour changer davantage les choses pour les travailleurs et les travailleuses, pour travailler les lois plus concrètement ».



« Je me dis toujours que si on ne s’occupe pas de la politique, c’est la politique qui va s’occuper de nous. Alors, alors je me suis dit que si je voulais faire le saut en politique, ça allait être maintenant », soulève-t-il.



Nous



« C’est triste à dire, mais on l’entend que nos élus, on ne les voit pas sur le terrain et je crois que c’est pour ça que les gens ne sont pas intéressés à suivre la politique », constate Frédéric Labelle. Depuis le début de sa campagne électorale, le candidat insiste sur le travail d’équipe qu’il veut exercer avec la communauté, utilisant le slogan Blainville, c’est nous&nbsp;: « Je le mets à toutes les saveurs. L’indépendance, c’est nous. L’éducation, c’est nous. C’est moi, c’est les citoyens, c’est les deux ensembles ».

Les candidats de la CAQ des Laurentides se rassemblent￼

Les candidats de la CAQ des Laurentides se rassemblent