« La dernière fois que nous avons négocié, cela a pris quatre ans avant de conclure une entente. Nous ne voulons pas revivre le même scénario et nous mettons donc de la pression afin de faire avancer les pourparlers », explique le président du SCFP 2229, Jean-François Millar.



Les cols blancs de la Ville de Blainville sont sans contrat de travail depuis décembre 2021. Les négociations progressent trop lentement, surtout dans un contexte où ces travailleurs n’ont bénéficié d’aucune augmentation salariale au cours de cette période d’inflation historique, souligne le syndicat par voie de communiqué.



« Les syndiqués sont impatients. Nous aimons notre ville et voulons continuer à contribuer à son développement, mais nos vis-à-vis à la table de négociation doivent aussi reconnaître notre importance et mettre l’épaule à la roue pour arriver à une entente satisfaisante », soutient M. Millar.



Les deux parties ont fait une demande au ministère du Travail afin qu’il nomme une personne médiatrice dans les plus brefs délais.

Un accident est survenu vendredi soir sur la voie ferrée, à la hauteur de l’Avenue 62 Est, à Blainville. Un homme dans la trentaine a été percuté par le train de banlieue. Son décès a été constaté sur place.



« Tout porte à croire qu’il s’agit d’un acte volontaire », indique Vanessa Coulombe, lieutenante intérimaire du Service de police de la Ville de Blainville.



Interrompues pendant quelques heures après l’incident, les activités du réseau de train ont repris leur cours vers 4h samedi matin.

Collision mortelle entre un train et un piéton

« Ça n’a jamais été souhaité que Recyc-Dons change de ville, affirme Véronique Siméon, directrice générale. On va toujours être là pour servir Sainte-Anne-des-Plaines, c’est non-négociable. »



Le 7 mars dernier, un employé de Recyc-Dons prenait connaissance d’une faille inquiétante dans la toiture de la succursale. Une fois le personnel évacué, des ingénieurs ont décrété que le risque d’effondrement d’une section quadragénaire de l’entrepôt représentait un réel danger humain. La réception des dons de biens usagers, opération importante de cette entreprise à but non lucratif, a dû être interrompue. 



Recyc-Dons s’est tournée vers la location d’un magasin temporaire afin de poursuivre en partie la revente de sa marchandise. La ressourcerie étant solidement implantée dans sa communauté locale,&nbsp;il a été décidé qu’elle bannirait pour l’instant la section à risque de son entrepôt principal et se mobiliserait afin de rendre le reste des lieux sécuritaires pour ses employés et sa clientèle. 



Si l’ouverture d’une succursale secondaire dans une autre municipalité est envisagée pour l’instant, il est à spécifier, selon Mme Siméon, qu’il s’agit là d’une expansion de Recyc-Dons, et non d’un déménagement.&nbsp;



« Ici, on va devoir opérer plus petit et dans la ville, il n’y a pas vraiment de grand local. Donc oui, on regarde pour d’autres zones, explique-t-elle. On veut en profiter pour aller explorer d’autres communautés. »



<h2>L’humanisme avant tout</h2>



Impliquée socialement, la ressourcerie compte un programme offrant de l’aide à des victimes de rejet social. Elle leur propose des métiers semi-spécialisés de commis, caissiers ou préposés à l’entretien ménager, leur permettant ainsi d’acquérir les compétences et l’autonomie qui les guideront dans leur réinsertion. D’ailleurs, 10 % de sa masse salariale est investie en éducation et peut prendre la forme d’ateliers sur des sujets utiles à la vie en société, tels que les finances ou la communication. En chômage depuis plus d’un mois en raison des récents événements, les employés du programme réintégreront bientôt leur milieu de travail, qui revêt pour eux une valeur particulière.



« Les humains qui viennent ici ont besoin qu’on leur redonne confiance en eux. Ça les touche de prendre soin des biens usagers, parce que c’est comme si ces biens usagés vivaient la même histoire qu’eux », illustre Mme Siméon.



L’entreprise devrait reprendre ses activités courantes d’ici la fin du mois et, par le fait même, continuer à se dévouer entièrement à sa mission.

Les cols blancs de Blainville votent aussi pour la grève