Les écoles primaires Terre-Soleil et du Trait-d’Union de Sainte-Thérèse seront éventuellement démolies pour faire place à de nouvelles écoles, plus modernes. C’est qu’il en coûterait respectivement 14,7 M$ et 7,8 M$ pour les rénover.
Sur une base régulière, les écoles de la Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles (CSSMI), mais également de partout au Québec, sont analysées afin de déterminer les rénovations qui doivent y être réalisées. Ces données, transmises au ministère de l’Éducation du Québec, déterminent alors, selon le coût estimé, si on va ou non de l’avant. Dans le cas où le montant à investir sur le bâtiment est plus élevé que sa valeur, on démolit et reconstruit. C’est le cas des écoles Terre-Soleil et du Trait-d’Union, mais aussi de l’école Notre-Dame, à Saint-Eustache.
«L’objectif est de donner à tous les élèves la même chance de réussir. Pour cela, les travaux doivent donc être réalisés durant l’été» , insiste Denis Riopel, directeur du service des ressources matérielles à la CSSMI. Ce dernier ne peut toutefois confirmer à quel moment les travaux de démolition et de reconstruction débuteront.
«Il faut comprendre que dans chacun de ces cas, nous devons nous entendre avec les Villes concernées. Par exemple, à Terre-Soleil, nous sommes à déterminer avec la Ville de Sainte-Thérèse de quelle façon nous allons réussir à réaliser le projet. Va-t-on réussir à faire la nouvelle école dans la cour de l’ancienne, comme ce fut le cas à Sainte-Marthe-sur-le-Lac? Des fois, on n’y arrive pas. Mais nous sommes en train de les planifier dans nos futurs projets de maintien du bâtiment, donc ça va se faire. Le contraire serait un non-sens» .
Des écoles modernisées
Les écoles neuves au Québec n’ont rien à voir avec celles que l’on construisait il y a de cela 10, 20 ou 30 ans. Les plus récentes écoles construites par la CSSMI, Horizon-du-Lac à Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Curé-Paquin à Saint-Eustache, l’ont été à la fine pointe de la technologie. Les écoles sont maintenant climatisées à l’aide de la géothermie et dotées de fonctions intelligentes qui permettent, entre autres, de régulariser la température en fonction de la période de l’année.
«C’est maintenant un standard» , de dire Denis Riopel qui, d’ici 2030, en réponse aux exigences du gouvernement Couillard devra s’assurer que l’ensemble des bâtiments de la CSSMI soient dans un état «satisfaisant» .
«Pour arriver à cela, mentionne M. Riopel, il faut s’attaquer aux monstres, aux écoles les plus problématiques. Et pour y arriver, ça prendra évidemment des investissements.»
Heureusement, en janvier dernier, Québec annonçait des investissements de 53,4 M$ dans la région des Laurentides, dont 37,4 M$ uniquement pour la CSSMI. On estime à 107 le nombre de projets de rénovation qui pourront ainsi être réalisés.
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