Les représentants de la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila, laquelle couvre, depuis le 29 janvier, le territoire des villes de Sainte-Thérèse, Boisbriand, Mirabel et Blainville, ont décidé de ne pas apporter leur habituelle contribution pour les citoyens défavorisés de la Ville de Boisbriand (voir autre texte en page 5). Qu’à cela ne tienne, les paroissiens boisbriannais défavorisés auront de quoi manger à Noël.
Mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato a précisé que depuis le début de 2018, à la suite de la disparition de la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix, le conseil municipal a adopté de nouvelles orientations concernant la tenue des barrages routiers sur son territoire. Désormais, seuls les organismes communautaires reconnus par la Ville de Boisbriand sont autorisés à effectuer des barrages routiers et de la sollicitation auprès de la population, incluant la guignolée.
«Ces nouvelles orientations permettent de rassembler les organismes communautaires de Boisbriand autour d’une même cause» , a expliqué Mme Cordato.
C’est ainsi que la traditionnelle guignolée de Boisbriand, auparavant orchestrée par la paroisse, sera cette année menée par les Services d’entraide Le Relais, un organisme à but non lucratif établi à Boisbriand depuis plusieurs années et dont la mission vise à accompagner les personnes en situation socio-économique précaire ou particulière. Le Relais offre également le soutien alimentaire aux personnes vivant une situation financière précaire, et ce, tous les jours de l’année. En 2015-2016, 475 foyers différents ont bénéficié de ce service. Au sein de ces foyers, 339 enfants sont directement touchés par cette aide.
La Grande guignolée de Boisbriand se tiendra le dimanche 25 novembre, au profit donc des Services d’entraide Le Relais.
«Faire plus avec moins»
Dans les bureaux des Services d’entraide Le Relais, sa directrice, Véronique Bouchard, qui siège également au comité organisateur du PEP, n’a pas caché sa déception face à la volte-face de la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila, rendue nécessaire à la suite de la dissolution de la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix.
«Les membres du comité d’organisation du PEP sont déçus de cette décision qui met en péril la réalisation de cette 25e édition du PEP. Les organismes communautaires membres du comité d’organisation constatent qu’ils se retrouvent encore à devoir faire plus avec moins» , a indiqué Mme Bouchard avant d’ajouter que les paroissiens de Boisbriand ont pourtant été sollicités, comme à l’habitude par la paroisse, pour la dîme, la loterie paroissiale, etc., en plus de continuer aux autres activités de financement de la paroisse.
Elle a rappelé en outre que la contribution des organismes communautaires au PEP est d’organiser le déroulement de l’événement, d’assurer un processus d’évaluation uniforme des demandes, de fournir des ressources humaines (employés et bénévoles) et de trouver du financement pour en assurer la tenue, ce qu’elle continuera à faire en 2018. Qu’arrivera-t-il en 2019? Il est trop tôt pour le savoir.
Nous avons tenté de joindre l’abbé André Couture de la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila, mais au moment d’aller sous presse, il n’avait toujours pas retourné notre appel.
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